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L'homme le plus classe du monde
326 abonnés
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4,5
Publiée le 1 août 2013
The devil's reject est un hommage sincère et réussi au nanar horrifique des années 70/80 avec son lot de rednecks / psychopathes / consanguins. Les références et similitudes y sont nombreuses. Bien évidemment, on pense d'abord à "massacre à la tronçonneuse" à la "dernière maison sur la gauche", à "la colline à des yeux", mais aussi au ciné underground des 70ies comme "Pink Flamingoes". Rob Zombie a réussi a retrouver tout ce qui fait le charme de ces films, mais sans s'encombrer de l'aspect kitsch et "mal-vieilli" et avec une mise en scène beaucoup plus convaincante et personnelle. Le budget et les avancés technologiques y sont sans doute pour beaucoup. Toujours est-il que ce film d'horreur "old-school" est un vrai vent de fraîcheur, parmi la qualité plus que médiocre des pseudo-films d'épouvante actuels. The Devil's Reject est un des meilleurs films d'horreur contemporain qu'il m'a été donné de voir.
Un film d’horreur de Rob Zombie singulier et intelligemment mis en scène. Le réalisateur s’amuse des codes du genre et livre une réalisation parodique, violente, pêchue et déjantée, marquée par un humour noir et malsain, des personnages truculents et des situations savoureuses. Les très beaux plans et l’imagerie vintage des années 1970, soulignés d’une bande son parfaite, apportent un superbe charme à l'ensemble. Un film décalé, drôle et palpitant, diablement efficace ! Dément et furieux !
Crasseux, vicieux, irrévérencieux, bourrin, dérangeant, hilarant, surprenant... Les qualificatifs ne manquent pas pour définir ce film coup de poing à la violence et au cynisme exacerbés. Ici, aucune subtilité, aucune morale, la dentelle et le politiquement correct sont littéralement bannis et ça fait un bien fou! Un road movie horrifique aux relents de western moderne, brillant, subversif et doté d'un scénarii tordu et imprévisible qui nous fait passer de l'hilarité à l'effroi sans sommation. Porté par d'excellents acteurs aux trognes inoubliables, le film est rythmé par une bande son rock-country-blues de très bonne qualité et un montage audacieux qui nous gratifie de quelques transitions audio et vidéo délirantes et cocasses. L'ambiance est extrêmement bien travaillée, de la photographie au grain d'image, en passant par les décors et les maquillages... tout se combine parfaitement et contribue à l'identité de ce film unique en son genre. Les dialogues ne sont pas en reste avec certains échanges particulièrement jouissifs et mémorables car totalement improbables, comme en témoigne cette scène (pour ne citer que celle-ci) où le Shérif sort de ses gonds face à un critique de cinéma snobinard qui a eu le malheur de critiquer Elvis. Drôle et sordide, à l'image de ses personnages répugnants auxquels on parvient sans peine à s'attacher, "The Devil's Rejects" est un film singulier, tout en contraste et soigneusement maîtrisé de son introduction jusqu'à son final implacable... Un indispensable réservé à un public averti, LE chef d’œuvre de Rob Zombie!
Après "La maison des 1000 morts", la famille de psychopathes revient dans une nouvelle sauvagerie ! Rien de bien impressionnant à l'horizon, si ce n'est quelques scènes bien cruelles qui tiennent éveillées. Le grain de folie de "The devil's rejects" reste plaisant à voir, mais ne se hissera pas dans les incontournables de l'horreur.
Ce film particulièrement débile voire gratuit macère dans la crasse la plus notoire d'un bout à l'autre. Avec l'élégance d'une capote anglaise abandonnée après usage sur le trottoir The Devil's Rejects rassemble toute la gamme chromatique des flaques de dégueuli potentielles : c'est crade et aussi répugnant qu'un concours de malbouffe au fin fond du Nevada, c'est informe comme une cervelle éclatée à coups de gourdin et surtout pisseux comme pas deux, encore et toujours enjolivé de quelques membres arrachés à droite à gauche, avec sang, cadavres et compagnie. Rob Zombie tient effectivement ses promesses avec cette immonde bouillie, à savoir servir du trash comme toile de fond d'un scénario inconsistant, accumulant les " fuckin' fuck " avec la régularité d'un métronome poussiéreux, concentrant les déviances sexuelles et agressives sans tenir compte de l'unité attendue. Habituellement assez fasciné par un cinéma extrême impliquant de fortes émotions je n'avais a priori aucun grief à l'égard dudit rebut... Le problème c'est que ça part dans tous les sens et que c'est creux comme la lune, que ça se la joue fun pour complaire à l'audience et que ça revient à contempler du vomi pendant près de deux heures. Bon sang, je préfère de très loin un film qui assume sa prétention à se prendre au sérieux pour mieux vous remuer les tripes ( au hasard : Martyrs, Aftermath, Irréversible...) qu'un joyeux bordel faussement libre d'esprit qui vous prend pour un con derrière la tête. Une étoile pour les vingt premières minutes qui laissaient présager une tenue relative, avant que le film s'embourbe dans la benne à ordures. Désolé, mais je ne joue plus.
Je ne peux pas réellement qualifier The Devil's Rejects de film d'horreur c'est plutôt un film violent se déroulant chez les rednecks (les ploucs Américains) ; niveau violence on est servi mais le reste ce film ne m'a pas emballé c'est rapidement limité il n'y a aucune ambiance et surtout aucune tension dans des scènes qui en avaient besoin. Contrairement à Peckinpah Rob Zombie n'a pas su sublimer la violence.
Pathétique. Rien à sauver dans ce film d'un creux abyssal: Personnages ridicules, scénario purement inexistant, réalisation sans ambition, etc. Même pour les amateurs du genre, un seul conseil possible: fuyez!
gros gros navet bien pourri!! nan c'est vraiment de la merde je comprend vraiment pas toutes les critiques presse/spectateur c'est du nawak qui se prend au sérieux et ca le fait pas mais alors pas du tout !immonde daube! rob zombie quoi
Le film "The devil's rejects" n'est pas un film d'horreur, c'est plutôt un road movie très violent et trash... On y voit une famille de fous qui fuient du flic revanchard et qui prennent du plaisir à faire beaucoup de mal et souffrir au monde qui les entoure. Ce film me fait penser à un film "Massacre à la Troçonneuse" Les scènes sont vulgaires, sanglants, sadiques, voire perverses. Je suis un peu déçu par ce film. Le scénario est simple et manque de profondeurs au niveau des relations humaines, les scènes sont monotones : les tueries, les tortures, les ricannements des psychotiques...On s'en lasse au fil du temps... Sans intérêt! Dommage...
Après le premier et mauvais opus (la maison des 1000 morts) d'un "pseudo-réalisateur" confondant réalisateur de clip et réalisateur cinématographique, son nouveau film s'avère être d'un désastre et d'un vulgairité calamiteuse (certaines scènes frisent la pornographie). Aucune peur, aucun frisson, aucun rire, aucune émotion, aucune psychologie, aucun scénario, cette merde irritante est une honte du septième art. Zombie ne mérite plus qu'une chose : qu'il retourne au cimetière des réalisateurs prétentieux sans talents.
Honnêtement je n'ai pas du tout accroché a ce film d'horreur et ne suis pas parvenu a le terminer. J'ai du m'arrêter vers 1h15... Une histoire de base pourtant accrocheuse, une histoire basée sur la famille de serial killers traqués par la police et par l'homme qui a vu se faire assassiner son frère par ces derniers et qui réclame justice. Mais, a mon goût, le film a trop de longueurs et l'histoire de base en devient inefficace voir barbante. Le gore n'est pas tout le temps au rendez-vous et le film ne fait peur a aucun moments. Une mention spéciale aux acteurs qui jouent plutôt bien et dont le père de famille que j'ai beaucoup apprécié ! Mais sinon a oublier... Trop long, on s'ennuie et on passe un désagréable moment devant ce film dit "d'horreur". Je suis déçu 1.5/5.
Jouissif et définitivement voué à être culte ! Rob Zombie signe là un pur vrai film d’horreur, dans la veine des premiers films gore des années 70. Du sang, des femmes, du trash, de l’humour noir, tout est réuni pour faire de ce film un must du genre, loin des films d’horreur actuels dénués d’originalité, de caractère. Les héros sont déjantés, on ne sait pas pourquoi (pas d’enfance difficile…) et on s’en moque, ils tuent et prennent plaisir à le faire de la manière la plus crade possible. Rob ne perd pas de temps avec les fioritures, il va à l’essentiel. D’ailleurs, la scène dans le motel avec le visage du mari découpé et accroché sur celui de sa femme constitue un véritable moment d’anthologie qu’on n’est pas prêt d’oublier. Et puis, pour ne rien gâcher, les décors texans sont tout à fait appropriés, la BO est énorme et les dialogues savoureux (comme le tutti putain de frutti !). Bref, un film qui ressemble à son réalisateur, violent, authentique, trash et complètement barré. Avec Alexandre Aja (La Colline a des yeux, Piranhas 3D), ce sont les pionniers du nouveau cinéma de genre, de l’horreur brutale et jubilatoire…
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Osons le dire, ce film est définitivement mauvais. Rien, et je dis bien rien, qui ne mérite ne serait-ce qu'un semblant de début d'étoile, et ce n'est pas faute de m'être forcé à le regarder jusqu'au bout pour en avoir la certitude.
Rob Zombie n'est peut-être pas un génie du cinéma d'horreur mais il s'en sort très bien ! "The Devil's Rejects" est un thriller road movie efficace qui n'y passe pas par quatre chemin pour divertir ses spectateurs. Même s'il s'agit encore d'une histoire et vengeance/rédemption un peu ordinaire, le scénario est intéressant et reste maitrisé de bout en bout. Alors bon il est vrai que c'est totalement barré ; on a affaire à une bonne bande de "rednecks" de la campagne profonde américaine mais on finit par s'attacher à eux malgré toutes les atrocités commises, comme s'ils prenaient un rôle d'anti-héros où leur sort final nous importe. C'est au final une belle surprise sans pour autant être un chef d'œuvre.
Suite directe à l'excellent "La maison des 1000 morts", un long-métrage d'épouvante qui prend la forme d'un road-movie sauvage, sanglant un peu dans la lignée de "Thelma et Louise" de Ridley Scott ou encore "La balade sauvage" de Terrence Malick avec Martin Sheen et Sissy Spacek. Si le premier volet possédait une mise en scène très rock, extravagante, cet opus paraît nettement plus policé et référencé à l'image de la bande originale plus sage, moins détonante et qui donne au final un ensemble moins surprenant, plus linéaire. Un scénario qui réserve quelques passages vraiment réussis, d'autres moins prenants, chargés d'incohérences d'écriture. Un bon nombre de longueurs également à noter. Un casting une nouvelle fois racé avec de véritables gueules du cinéma dans lequel Sheri Moon, érotisée comme toujours, apparaît comme le personnage le moins crédible et dont, en plus, le jeu d'acteurs laisse souvent à désirer. Bien, sympa et plutôt divertissant dans l'ensemble mais bien en deçà du tome précédent.