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tomPSGcinema
753 abonnés
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4,5
Publiée le 24 juillet 2010
THE DEVIL'S REJECT est un petit bijou de film d'horreur de la part de Rob Zombie. Il faut préciser d'abord, que le film est en quelque sorte une fausse suite du très intéressant LA MAISON DES 1000 MORTS, que le metteur en scène avait réaliser quelques années auparavant. Voici un long métrage a la fais barbare, sale, méchant et vraiment tétanisant, a mi chemin en fait entre La Horde Sauvage de Sam Peckinpah et Massacre a la Tronçonneuse de Tobe Hooper. La mise en scène est vraiment d'une inventivité rare de la part d'un réalisateur qui accouchait seulement de son deuxième film. Rob Zombie nous pondra ensuite un excellent remake d'Halloween. Les acteurs sont vraiment excellents dans leurs rôles de tarés psychopathes et ils s'en donnent tous à coeur joie pour notre plus grand plaisir. Précisons aussi que la magnifique photographie de Phil Parmet apporte un plus indéniable à cette oeuvre poisseuse, violente et parfois très gore. Evidémment ce n'est pas un film a mettre devant tous les yeux, ce long métrage était interdit en salle au moins de 16 ans et c'est vrai que le film possède des scènes extrémement choquantes. A noter également la très belle partition de Tyler Bates qui nous livre quelques musiques très efficaces et qui appportent un peu de légereter au film. Les maquillages sont de la part de Wayne Toth et ils sont vraiment très bien faits. Voici, sans aucun doute, l'un des meilleurs films d'horreur de ces dernières années, une oeuvre instantanément culte et que vous risquez de vous souvenir très longtemps après chaque vision. Moi, en tout les cas, je prends un immense plaisir à revisionner ce film qui est destiner à devenir un vrai classique du genre. Un film que tous les fans de films d'horreur se doivent de posséder.
"The Devil's Rejects" est un excellent survival, bien dérangeant et surprenant. Rob Zombie prouve par cette suite qu'il est incontestablement un grand de l'horreur.
Road movie teinté de fil d'horreur et de chronique familiale, ce curieux objet filmique marque l'entrée définitive de R. Zombie dans la cour des grands du cinéma de genre. Référentiel à mort, citant tout un pan du film d'horreur craspec des 70's, il y insuffle une énergie et une fougue moderne, assortie de certains tics propres à son réal (les fesses de sa femme notamment mais pas que...). Grâce à une solide troupe d'acteurs, un scénario bien construit et un parti pris visuel fort (une image granuleuse, quelques années avant que Tarantino et Rodriguez reprenne ce tic à leur compte), il signe un film malaisant, moralement ambigu, très violent (j'ai vu la version uncut), poussant le spectateur à se poser des questions sur ce qu'il voit et juge. Alors certes, sa caractérisation est parfois bien arbitraire, son goût du gore est parfois un poil gratuit et complaisant, mais le bonhomme a un univers, des velléités, un vrai sens de la subversion et il propose au final un trip peu banal, marqué par quelques petits défauts de mise en scène (montage parfois stroboscopique et illisible, scénario un peu faible dans le dernier tiers) mais sa patte et ses idées en font un must du genre, qui se coupera ensuite du grand public à cause de sa radicalité. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Sorti en 2005, "The Devil's Rejects" constitue une semi suite du premier long-métrage de Rob Zombie "La maison des mille morts". On y retrouve en effet trois personnages que sont les dégénérés Baby, Otis et Captain Spaulding, dont à en croire le titre, même le diable n'a pas voulu. Souvent présenté comme un film d'horreur, l'ensemble se compose plutôt comme un road trip sanglant. Dynamique et parfois jubilatoire, le résultat demeure assez agréable à voir, entre "Pulp Fiction" et "Evil Dead". C'est strictement là que réside l'intérêt du film ; impersonnel, Zombie signe un film hommage chargé de références à la fois culturelles et cinématographiques. Comme 'La maison des mille morts" puisait son inspiration au sein de "Massacre à la tronçonneuse", "The Devil's Rejects" constitue un autre opus nourri au biberon des années 1970. La bande-originale en est le modèle, faisant exploser les enceintes à grands coups de Lynyrd Skynyrd. Inégal néanmoins, le cinéaste se montre aussi démonstratif, parfois gratuit, notamment dans les scènes de torture psychologique. Zombie n'innove en rien certes, mais sait procurer au spectateur l'adrénaline dont il a besoin.
Un film vraiment horrible (dans les deux sens malheureusement). Certains l'ont qualifié de pur bombe, réalisée avec le style personnel de Rob Zombie. Mouais..à part placer sa caméra n'importe où et abuser des gros plans sur les visages des protagonistes, il sait pas faire grand chose le Rob. On peut déjà dire que c'est chapeau d'avoir pu sortir au cinéma un film comme ça, MAIS, faut-il pour autant féliciter le résultat ? La manière de filmer est vraiment abominable (à peu près autant que les supplices infligés aux victimes innocentes dans le film) et on ne se passionne pas à cet univers tout droit sorti de l'imagination du réalisateur où des serial-killer aux long cheveux se baladent en liberté et tuent le moindre être vivant sur leur passage. Le pire c'est que ces personnages sont présentés comme les "héros" du film ; il n'y a pas non plus de message ou de réflexion sur toute cette violence gratuite. Dans un sens, encore plus malsain qu'Hostel.
Je m'attendais à un film plutôt moyen, et au final ça dépasse de loin mes attentes, Rob Zombie fait ici de l'excellent travail dans la réalisation, le choix du rythme et la bande son, ça tente même quelques dialogues à la Tarantino... The devil's rejects est un film gore, violent, et assez imprévisible... ça donne envie de découvrir le reste de la filmographie de ce réalisateur.
Cette suite de la maison des 1000 morts gagne en maîtrise ce qu’il perd en folie. Peut être moins dingue mais créant plus le malaise car il va complètement renverser le point de vue et faire de la famille de psychopathes les Firefly les héros de son film et arriver par moment à créer une empathie avec eux alors qu’on les a vu commettre les pires horreurs . Surtout que tout est contrebalancé par le personnage du flic qui s’avère être aussi taré et sadique qu’eux. La Bo est géniale, on a le droit à quelques passages dantesques. Dommage que le film connaisse quelques longueurs (clairement il aurait pu couper un bon quart d’heure) qui lui font perdre de sa force. Le premier m’avait plus surpris alors qu’il est beaucoup plus classique dans sa trame (et beaucoup plus référencé) mais cette suite et un film assez unique à déconseiller cependant aux âmes sensibles.
Rob Zombie a vraiment un don, un talent incroyable pour renverser les barrières du cinéma et nous laisser sur nos derrières après un enchainement divin d’images chocs et de situations dérangeantes dans une histoire des plus tordues. Je ne le qualifierai pas de film d’horreur mais plutôt de drame familiale excessivement malsain. C’est un simple conflit flics contre gangsters mais quel casting pour interpréter tout ces personnages incroyables. C’est crade, c’est violent et on s’ennuie presque quand la pression retombe mais il ne fait aucun doute que c’est parfaitement orchestré par Rob Zombie qui témoigne d’une imagination originale et sans bornes. On ne sait que dire la 1ère fois mais on apprécie de plus en plus son travail après chaque visionnage notamment la fin de celui-ci absolument magnifique façon Thelma et Louise, en plus trash bien évidemment…
Un film un peu trop gore à mon gout. L'histoire est plutôt classique. La façon dont est amené l'histoire est par contre différente. Mais difficile d’éprouver de l’attachement pour un seul des personnages.. et c'ets bien dommage...
Rob Zombie est au sommet de son style dans cette suite de "La Maison aux 1000 morts", faisant toujours dans la violence à l'excès et les personnages marginaux complètements fêlés. On peut adorer comme détester mais il faut reconnaître que le cinéaste sait s'y prendre pour créer un univers à part où tout pue la violence et le sexe, sans aucune échappatoire. Il sait bien filmer les décors isolés du Texas et donner à ses films une dimension surréaliste et s'entoure de gueules comme il sait si bien le faire. Ici pour cette escapade de la pire famille de serial-killers des États-Unis, il s'entoure de l'équipe habituelle (Sid Haig, toujours aussi déjanté, Bill Moseley ou encore Sheri Moon Zombie) et offre à William Forsythe un rôle de shérif vengeur qui lui va à ravir. Et la violence est telle dans les deux camps que l'on en vient à se dire qu'il n'y a décidément aucun véritable être humain digne de ce nom dans les films de Rob Zombie. C'est ça ou alors pour lui l'être humain ressemble à ça et on est mal barrés.
La suite attendue de “La maison des 1000 morts” qui avait enthousiasmé par son ton iconoclaste renouvelant ainsi le genre du gore. On retrouve donc avec un certain plaisir cette famille de dégénérés qui nous en avait fait voir de toutes les couleurs dans le premier opus. Le film commence là où se terminait le premier épisode c’est-à-dire le lendemain du massacre quand la police découvre au petit matin la tuerie perpétrée la veille. A priori tout devrait se terminer là mais la famille a de la ressource ayant prévu qu’un jour où l’autre ses pratiques fâcheraient la police du coin. C’est donc une armada de fusils qui répond au shérif du coin joué par un William Forsythe minéral et caverneux à souhait. Il y aura prise d’otages et on assistera au massacre d’une nouvelle famille. Moins baroque le film vise plus vers Peckinpah que vers le grand maître de l’horreur. La fin est carrément inspirée de « Thelma et Louise » quand le père et ses deux enfants choisissent de foncer pied au plancher (le tout filmé au ralenti) sur le barrage de police qui entend bien stopper la course effrénée de cette lignée de dingues. Bardé de références le film s’il ne révolutionne pas le genre est agréable à regarder
Avis aux amateurs d'épouvante sadique et bien crade. Rob Zombie est une sorte de maitre en la matière, une sommité, même si finalement, ses films n'ont rien de si exceptionnels. Inutile de chercher d'où lui vient cette macabre inspiration, The Devil's Rejects sent le Texas Chainsaw à des kilomètres. Il n'a même pas prit la peine d’innover le décor ni les personnages. A croire que les texans sont de vrais psychopathes en puissance, des bouseux assoiffés de sang qui ne jurent que par les flingues. Bill Moseley et Sheri Moon Zombie jouent les Bonnie and Clyde sans peur et sans reproche, œuvrant pour l'honneur d'une lignée de consanguins. La star du heavy metal a autant le soucis du détail en musique que derrière une caméra. Une photographie clipesque mais néanmoins très esthétique. De plus, le choix des acteurs est assez évident. Mais ce film ne révolutionne définitivement pas le genre, il manque parfois de rythme et d'originalité, au détriment d'une violence pas si indispensable que ça. Même pour l'intrigue, on repassera. Pas désagréable, mais pas indispensable pour autant. 3/5
Rob Zombie revient avec la suite de la "Maison des 1000 morts", ce dernier ne m'ayant pas emballé plus que ça, je m'attendais à quelque chose du même acabit pour cette suite officieuse. Et bien bonne surprise, le réalisateur en herbe a su apparemment apprendre des ses erreurs précédentes car ce "Devil's rejects" s'avère vraiment bon. Niveau ambiance glauque et crado, on est servi, on se croirait revenu au temps de "Texas chainsaw", d'ailleurs le bébé de Zombie se pose en hommage direct à ce genre macabre. Les acteurs sont tous barrés, qu'ils soient du bon ou du mauvais côté de la Force, c'est un véritable défilé de sales gueules avec en guests du Danny Trejo ou encore du Michael Berryman et bien d'autres encore, William Forsythe trouve également un rôle sur-mesure, aussi taré que dans "Justice sauvage". La mise en scène quant à elle est sympa avec quelques bonnes idées qui fourmillent de ci de là et la réalisation est très bonne. Interdit aux -16 pour son esprit abject et dérangé sans doute mais pas forcément pour les scènes gores qui ne sont si terribles finalement, on évite de fait la surenchère. A noter le final, bien vendu et assez jubilatoire. Dans l'ensemble, c'est appréciable, on a vu mieux bien sûr mais l'ami métaleux Zombie qui à l'air de kiffer les miches de sa femme à peu près autant que nous réussi son pari et s'impose comme une figure montante du cinéma d'horreur.
On atteint des sommets chez les excités du moignon ... Déjà que musicalement R. Zombie est franchement frappé, fallait pas s'attendre à ce qu'au niveau de la pellicule ça soit transcendant. On racle là les moisissures du genre et c'est incroyablement inutile et non assumé ! Le jeu est pitoyable, l'histoire aussi digne qu'une journée chez le boucher ou chez le maquereau du coin. S'assujettir à la facilité de verser des seaux d'hémoglobine, montrer à tout va des éxécutions gratuites à l'écran, autant s'ébahir devant un rayon de charcuterie ou une somptueuse idylle entre deux déjections canines sur un trottoir de Paris. Cette série Z est à classer parmi les "fantômes en sursis qui ne vont pas tarder à expirer" comme ils le disent si justement. Aucune opportunité de sortir grandi après ça, bien au contraire, on ne peut que se terrer sous cette triste et méprisable impression d'avoir balancé de l'argent par les fenêtres. Une vaine médiocrité qui ne mériterait pas qu'on en fasse des tonnes. Et pourtant, c'est bien de ça dont il est question ; en faire des tonnes ... pour prouver quoi ? Que même l'Antéchrist n'en veut pas ? C'est chose faite pour ces rebuts du diable ... (au moins le titre colle au produit !)
Rob Zombie abandonne le fantastique grotesque de la "Maison des 1000 morts", point faible du film, pour simplifier son histoire et la recentrer sur l'essentiel, à savoir ses personnages. Sorte de road-movie sanglant, la trame du scénario rappelle quelque peu des oeuvres de Peckinpah et d'Arthur Penn. Le tout est soutenu par des dialogues crus et drôles et des situations glaçantes, très violentes mais jamais inutiles ni même totalement gores. Rob Zombie atteint la quintessence du film de genre, on est au-delà de tout ce qui a été fait depuis bien longtemps dans le domaine des films d'horreur.