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Dex et le cinéma
681 abonnés
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5,0
Publiée le 1 août 2014
Rares sont les films d'horreur. Et ici je ne parle pas de ces slashers pour ados en manque de sensations fortes, qui se mettent à hurler au moindre chat qui passe devant la caméra. Je parle de cinéma d'horreur. Je parle de filmer l'horreur, la vraie. Je parle du don de saisir la bestialité qui habite la nature, au travers d'un scénario d'une puissance totalement inédite. Je parle de talent. Je parle , de The Descent. The Descent est une perle du genre horrifique, une claque. Le genre de film qui remet en question ce que l'on pense connaitre de la peur. "Il y a des films d'horreur... Et il y a des films qui font peur..." nous dit la phrase d'accroche. Une technique de publicitaire en manque d'imagination. Sauf ici. Neil Marshall, a saisi sa caméra, et à sondé les peurs les plus obscures de son spectateur. Il a enfermé 6 femmes dans les profondeurs de la Terre, et les a confronté à l'horreur absolue, avec une idée presque sadique en tête : "Que va-t-il se passer ?". Comment vont réagir mes personnages, confrontées à l'obscurité, à ce dédale souterrain sans fin et sans issue, et à la violence qui se terre ici, silencieusement. Car plus que descendre dans les entrailles de la Terre, les personnages descendent en eux même. Cavernes après cavernes, ravin après ravin, les barrières érigées par la société tombent, les unes après les autres. Oppressé par la fantastique claustrophobie sadique du réalisateur, le spectateur est moralement détruit par cette expérience éreintante, et sursaute à chaque attaque bestiale et soudaine, de ce qui se terre dans l'obscurité. Mais c'est une fois que les personnages se sont consumées dans les ténèbres, que la véritable horreur débute. Et le final magistral et glaçant de The Descent, est le point d'orgue de cette fantastique épopée. L'Humain n'est-il pas le Monstre ? Ces êtres bestiales ne sont-ils pas une vision d'un Homme primaire et dépourvu de toute morale ? Voilà toute l'horreur de The Descent. Voilà toute la terreur qu'inspire cette obscurité infinie. Je ne peux vous dire qu'une chose. Si vous vous sentez prêt, tentez la descente. Vous n'en reviendrez pas indemne. Un œuvre qui produit un tel effet sur son spectateur, voilà ce qu'on appelle, un chef d’œuvre de l'horreur.
The Descent est un film d'horreur peut commun , car Neil Marshall nous confine dans une expédition de spéléologie avec un casting uniquement féminin ! Et être avec uniquement 6 filles ajoute une touche de cohésion de groupe , les personnages sont plus "vivants" et on sort du schéma habituel du film du genre . La photographie sous terre est vraiment très belle , avec des ambiances de lumière et d'obscurité très réussites . Neil monte le suspense et l'angoisse crescendo , l'horreur arrive progressivement jusqu'à la confrontation avec des créatures bien dégueulasses . Après il est inévitable qu'il y est au moins spoiler: la moitié du groupe des héroïnes qui y passe , et on sait facilement qui va rester dans les scènes finales mais j'aime ça quand même ! Surtout le moment badass spoiler: des dernières scènes ou les coups de piolets pleuvent et ou les doigts s'enfoncent gentiment dans les orbites . Les scènes gores sont d'ailleurs plutôt bien faites . La fin menant indéniablement sur une suite .
En bref un très bon film dans le genre de l'épouvante , mais ce genre ne rime pas avec basse qualité grâce à Neil Marshall , alors je vous le conseillerais pour une petite soirée frisson .
On tient là un film d'horreur culte qui a bouleversé pas mal de codes existants dans ce genre cinématographique. L'histoire change quelque peu de l'ordinaire : ici pas de bandes d'ados attardés qui se font trucidés un par un par un serial killer masqué, pas non plus de zombie ou de virus ravageur, et encore moins de dépeçages répugnants au fin fond du Texas. Non, rien de tout ça ici, juste 6 femmes (déjà ça change) en expédition spéléologique dans les Appalaches qui vont tomber sur des habitants un peu spéciaux et pas très accueillants spoiler: (autrefois des humains rappelons le) . Passé le prologue et une scène violente, on rentre en état de stress dès l'entrée de la grotte franchie, et la tension ne va aller qu'en s'amplifiant pendant les 1H20 suivantes, jusqu'à un final marquant et ambigüe spoiler: (The Descent 2 nous fait croire qu'elle est sortie saine et sauve de la grotte alors que la fin du 1 suggérait que non) . La subtilité de ce film, contrairement au numéro 2, est de ne pas (ou très peu) montrer ces habitants sous-terrains, on entend surtout les sons stressants qui sortent de leur gorge, et c'est déjà beaucoup... Dommage d'avoir enchaîné sur un The Descent 2, un seul suffisait.
Un monument de l'épouvante ! Un voyage sans fin au bout de l'horreur où toutes les peurs les plus primaires s'entrechoquent dans l'esprit du spectateur. Et cette sacrée patte britannique fait encore une fois des merveilles ici, c'est sombre, glauque, gore, effrayant, angoissant et bien plus encore avec en outre une petite leçon sur le comportement humain face à l'adversité et la peur. Pour ne rien gâcher, le casting composé d'illustres inconnues et d'une efficacité redoutable, Shauna MacDonald est particulièrement impressionnante, à la faveur notamment de son évolution psychologique durant laquelle son instinct de survie va rapidement prendre le dessus sur toute autre émotion. Franchement, c'était un fort joli coup amorcé par Neil Marshall, ce dernier a su allégrement placer sa petite tuerie parmi les classiques du genre et plus de 10 ans après, "The Descent" est toujours du meilleur effet, un must quoi.
Alors là, oui, c'est un film qui fait vraiment peur. Le scénario est très bon, on prend le temps de s'intéresser aux personnages, on connait les liens qui les unissent( ou les séparent), contrairement à la plupart des films de consommation qui misent trop rapidement sur l'action ( histoire de pas faire fuir les ados impatients...?). Du coup, on souffre pour nos spéléologues en jupes courtes et le film devient beaucoup plus qu'un simple film d'horreur. Bonne nuit après ça...
spoiler: C'est l'histoire d'une meuf qui commence par en prendre pour 10ans de psychanalyse et puis en fait non, c'est plutôt 30.
- Cette critique contient des spoilers -
Vu il y a 12 ans j'en gardait un souvenir étonnamment précis et notamment de cette jouissance d'assister à la transformation de l'héroïne de victime, à machine à latter tout ce qui se bouge. 20 ans avant la vague "woke", The Descent proposait déjà un casting 100% féminin convainquant et évitant le stéréotype de la blonde débile qui hurle au premier danger. Les femmes présentées ici sont courageuse sans être masculine, compétente sans être omnipotente. Ca fait du bien. Visuellement le film nous offre des plans colorés de vert grâce aux batons de lumère assez bluffants voir même badass comme lors de l'attaque des crawlers. J'ajoute une demie étoile.
Ma critique de 2012 avec laquelle je suis toujours bien en phase: Un film d'horreur viscéral et traumatisant. C'est très réussi et marque durablement. Les ingrédients sont redoutables : ténèbres, huis-clos, claustrophobie, primitivité, traque, lutte à main nue dans les tunnels, sang giclant à même la gorge ou en mare poisseuse... Après être descendu avec ces femmes dans les entrailles de la terre on assiste terrifié à la lente rémission de leur néocortex au profit du cerveau reptilien. D'abord apeurées elles se transforment (comme nous et ceux qui les traquent) en animaux prêt à tout pour survivre et se retourne contre leurs monstres dans une explosion de violence, d'hémoglobine et de joie sadique féroce. J'ai d'ailleurs bien aimé le fait d'utiliser des monstres primitifs finalement assez vulnérables. Au niveau du scénario l'avantage des films d'horreur c'est qu'en plaçant leurs héros dans des situations extrêmes ils arrivent à leur faire exécuter des actions irrationnelles (on pense à la course d'Holly) sans que cela n'entame la crédibilité du scénario. D'ailleurs on échappe au "on se sépare pour avoir deux fois plus de chance de trouver la sortie". The Descent fait peur parce que les réactions de ces femmes sont plausibles. Attendez 22H00 éteignez les lumières et plongez dans les atroces ténèbres de The Descent.
Présenté parfois comme le film d'horreur de la décennie, ben ça me fait mal, même si ça prouve qu'il n'est pas sorti grand chose de bien du coup. Soyons honnêtes ce film n'est pas si mauvais, l'idée de départ est d'ailleurs très bonne, déjà vu mais pas trop souvent encore : un groupe de filles qui fait de la spéléologie et se fait choper par des monstres (plus que des zombies), pas mal. Surtout le ressort de l'horreur repose sur des éléments qui ont fait leurs preuves : violence, monstres, obscurité, claustrophobie, stress de l'enfermement et du groupe... le tout sur fond de survival avec trahison intenable sur la fin, non vraiment la trame est soignée, et même si on s'attend un peu à la fin ça ne gâche pas le film. Par contre au niveau musique rien, pas de bonne ambiance ramenée par des airs stressants, pour ce qui est du jeu d'actrice là aussi c'est pas toujours le top (mais elles s'en tirent bien), mais le gros problème vient de la lumière. D'accord ça fait parti de la peur le noir, eça permet d'économiser sur les déguisement et les FX pour les monstres, et tout montrer reste moins bien que la suggestion, n'empêche que là, certains parlent de jeu de lumière on n'en voit rien car c'est trop sombre (même en Blu ray), on ne distingue que quelques petites choses, et du coup ça fait pas peur, dommage, resident evil a changé de ce point de vue là par rapport au 1er opus, l'erreur se répète ici pourtant. Quand au fait de prendre des filles je trouvais que ça faisait un peu trop facile. Je rajouterai que j'attendais la suite en me disant que ça pouvait le faire, malheureusement le synopsis déjà montre que la raison de refaire un film est débile.
Cela fait déjà 12 ans que ce film est sorti (!) et franchement il mérite bien la réputation qu'on lui attribue. Réalisé par Neil Marshall et donc sorti en 2005, ce film rentre dans la catégorie des films d'épouvante qui m'ont marqués et beaucoup plus. Effectivement, depuis un certain temps je trouve de plus en plus dur de trouver un bon film d'horreur car les codes sont toujours les mêmes, on sait ce qu'il va se passer, on connaît la fin par cœur et le plus souvent, on n'éprouve pas le moindre sentiment de peur. C'est pour ça d'ailleurs que j'ai mis du temps à regarder ce film car je m'attendais à être déçu mais je ne l'ai finalement pas été du tout, le film est arrivé à me surprendre à plusieurs reprises ! Le film raconte l'histoire de six femmes qui décident de faire de la spéléologie mais elles se retrouvent coincées dans la grotte par un éboulement et elles ne sont pas seules. Première chose : l'absence totale de personnage masculin, ce qui est plutôt une bonne chose car de par le fait, les femmes ont ici des rôles vraiment importants et surtout elles ne sont pas potiches, elle savent se débrouiller, se battre etc. Deuxième chose : on ne s'attend pas forcément à la tournure que vont prendre les choses et notamment spoiler: pour la fin que j'ai particulièrement adoré car elle nous fait croire à un une fin banale que l'on a vu et revu et puis finalement quand le personnage se réveille et qu'il est toujours prisonnier de la grotte, on se rend compte qu'il y a une volonté de casser les codes du genre et de faire une fin originale qui se démarque de ce qu'on nous sert habituellement . Pour ce qui est de l'épouvante, elle est bien présente car tout d'abord beaucoup de scènes jouent sur le jeu des lumières des lampes en laissant la moitié du plan très sombre, ce qui est forcément angoissant, il y a aussi des jump scare très bien placés qui fonctionnent bien et enfin le film est dans l'ensemble oppressant car les personnages restent enfermés dans une grotte avec des passages étroits etc. Le gore est aussi bien présent mais n'est pas non plus excessif et les effets spéciaux/maquillages sont réussis et réalistes. La réalisation est très bonne, le film nous offre de belles scènes et de beaux plans. Pour ce qui est des actrices, elles jouent toutes bien, il n'y a rien à dire là dessus. "The Descent" est donc un très bon d'horreur qui est à ne pas rater !
Un film d'horreur ?! Oui, une horreur cinématographique et d'ailleurs je ne comprends pas cet engouement pour The Descent qui est je pense une des pires sottises du cinéma de ces dernières années. Une vraie perte de temps, et franchement je suis encore sous le choc de la nullité de ce film !
Un film ridicule qui rate complétement l'objectif d'originalité que s'était fixé son réalisateur.Tout n'est qu'une succession de scènes bourrés de clichés,convenus et bien trop prévisibles.Alors le lieu de l'action de the descent et plutot interessant,ça oui,mais il faudrait encore l'exploiter comme il se doit.C'est a dire qu'il aurait fallut jouer avec nos nerfs et l'effet claustrophobique des lieus,chose que le réalisateur ne fera jamais,ou alors si il l'a fait c'est passé complétement inaperçu,et son niveau de réalisation est encore pire que ce que je ne pensai.De plus les creatures sont ridicule on nous sert une espece de gollum ridicule et raté.The descent est une serie b au rabais.
The Descent a tout pour dissuader même le plus chevronné des spéléologues de quitter la terre ferme. Ce dernier qui ne sait pas à quelle point la lumière du jour est précieuse. Bienvenu dans un authentique cauchemar claustrophobique, acculer dans un dédale de galeries primitives, à plus de mille mètres sous terre, pour ceux qui ne sauraient pas encore où ils mettent les pieds. Ce film est une véritable prouesse horrifique qui attache un profond respect au cadrage et à la photographie. L'angoisse s’installe progressivement à mesure que l’étau se resserre sur ce groupe de femmes assoiffées de sensations fortes. Au détriment de la raison, l’insouciance peut conduire à une triste fatalité. L’inconnu est parfois terrible, surtout lorsqu'il se taire dans les méandres d'une caverne inexplorée. Notre instinct de survie le plus primaire est sans doute la meilleure arme face à des êtres immondes et bestiales. On se livre à une traque sans merci, tenaillé par nos peurs du vide, de l'obscurité pesante et des espaces confinés. Difficile de faire plus étouffant. Neil Marshall est parvenu à rendre crédible à l'extrême le fait d'être prit au piège dans un environnement que l'on ne maitrise pas et qui nous dépasse. Un survival hors du commun, mue d'une extrême violence, et incarné par des actrices de haute prestance. Si le girl power est au sommet de l'affiche, l'épouvante poisseux et morbide l'absorbe littéralement. Une référence de premier choix, jamais égalée. 5/5
Après un début grotesque qui semble durer une éternité et qui ne sert strictement à rien, puisque les personnages ne sont que rapidement présentés, le groupe de femmes (qui sont toutes plus stupides les unes que les autres) se décide enfin à rentrer dans une grotte. Tous les clichés des films d'horreur sont ensuite réunis (pas la bonne grotte, pas de cartes, prises au piège,... ce qu'il faut pour qu'elle se fasse tuer), jusqu'à ce que Golum et ses petits copains entre scène pour en tuer la plupart. Le film continue alors de se dégrader, puisque deux des meufs vont se transformer en machines à tuer, et que les créatures aveugles (ce qui se comprend vu qu'elles vivent dans l'obscurité) n'ont pas développé leurs autres sens comme le toucher, l'ouïe ou l'odorat.
un bon film pour le genre, comme j'en vois trop rarement. Original dans son thème, un bon nombre d'écueils évités, un casting (sans stars) qui n'a pas peur de se mouiller, une réalisation comme il faut, un rythme bien soutenu. Bref, j'ai du mal à lui trouver de gros défauts. Sans trop spoiler ceux qui seraient intéressés, on peut le situer dans la veine d'un Projet Blair Witch ou encore d'un Cube, un huis clos oppressant. D'autant que, pour ne rien gacher, l'introduction et la conclusion brillent par leur redoutable efficacité (et une bonne dose de roublardise). Bref, largement assez de points positifs pour que les amateurs de flippe se refuse un tel plaisir ! Mais par pitié, regardez le moins d'images possible et ne lisez pas trop de critiques, histoire de vous garder quelques petites surprises sous le coude. 5/5
Glauque et implacable, The Descent est de la trempe des classiques du genre, une véritable leçon de trouille au cinéma... Lire notre critique complète sur le site Terreurvision !