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scorsesejunior54
151 abonnés
694 critiques
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2,5
Publiée le 7 juillet 2008
Pour une bonne surprise, c'est une bonne surprise ! C'est presque par hasard mais avec une part de curiosité tout de même même que j'ai décidé de regarder "The Descent" du désormais réputé Neil Marschall, jeune cinéaste Britannique qui a très rapidement fait des émules chez les fanas du cinéma d'horreur. Sa seconde réalisation commence en effet comme un banal teen-movie : un groupe de jolies filles en apparence trop-méga-copines tente une expédition spéléologique qui tourne mal : le spectateur est censé avoir les chocottes bien que sa peur la plus primaire demeure d'abord la possibilité que ce long-métrage ne sombre dans l'ennui. Après une mise en appétit douteuse, la boucherie peut commencer et les belles qualités de "The Descent" tendent à faire tomber dans l'oubli de grossières faiblesses. En effet, le caractère des personnages n'est jamais fouillé, l'exploration de la peur chez les uns et les autres est traitée de façon superficielle, les thématiques (je pense particulièrement à la notion de spectacle) susceptibles d'intellectualiser un peu le film sont laissées de côté, la mise en scène sombre parfois dans la facilité (notamment au cours de certaines séquences d'action sans oublier des transitions maladroites et une mise en parallèle de points de vues limite grotesque) et le tout est gâché par un souvenir sentimental dont on se fout éperdument. Malgré tout cela, "The Descent" est plus que prenant : direct et affûté dans sa relation avec le spectateur, il comporte une série d'excellentes idées destinées à faire peur. Violent, il réussit à nous scotcher ; glauque, sombre et souvent irrespirable, il distille un suspense impeccablement amené. Neil Marschall a du talent, celui de s'adresser directement à son public, de s'assumer tel qu'il est (c'est-à-dire comme un remarquable technicien) et de ne rien laisser au hasard dans les émotions suscitées. Il délivre au final un brillant exercice de style, pas exempt de maladresses mais nettement au-dessus de la moyenne.
Il y a longtemps que l'on avait pas vu un film d'horreur qui sache aussi bien jouer sur le tableau du gore et de la psychologie, le réalisateur forçant peu à peu des êtres "civilisés" à retourner à des pulsions animales.
Un vrai film d'horreur angoissant, flipant où le suspense dure de bout en bout! Les rebonds sont au rendez-vous. On a beau été sur ses gardes,on se fait surprendre quand même. Il faut dire aussi que les personnages ont un drôle de goût (il paraît que ça date de la période des premiers homo sapiens lorsque les femmes restaient dans les cavernes et les hommes chassaient). L'idée d'aller se promener dans des grottes et des galleries souterraines est originale même si elle ne donne pas envie de l'essayer! Quant aux actrices, elles sont accorchantes et on se sent délivré nous aussi, lorsque la dernière respcapée quitte le site à toute vitesse. En résumé, excellent film à voir absolument.
The Descent aborde la descente aux enfers de 6 jeunes filles adeptes de spéléologie. L'action se situe dans une grotte au beau milieu des Appalaches aux Etats-Unis. Les différentes peurs sont parfaitement mises en évidence, de la peur du noir, du vide en passant par la peur de l'enfermement. L'atmosphère est étouffante. Le jeu des actrices excelle et nous transmet de vives émotions, de sueurs froides et de mal-être qui glissent le spectateur dans la peau de chacune des protagonistes. Le principal bémol est l'obscurité. Bien que l'histoire se déroule en profondeur et dans un lieu atypique, les scènes sont trop sombres surtout lors de l'apparition des "monstres". Quant à ces derniers, ils sont certes stressants et horribles mais éphémères dans l'intrigue. Neil Marshall aurait pu les passer à la trappe car ils n'apportent pas grand chose, hormis le coté horreur du film. Rare et inédit, The Descent plaira...sauf aux claustrophobes !
The Descent...j'avais lu le synopsis sur le programme télé, six femmes qui font une descente dans une grotte et qui vont tomber sur des créatures cannibales. Bon, je suis pas fan de ce genre de film, je m'embête un peu, aller...je vais regarder. Bon, pour commencer, le début est chiant à mourir. Mais je me rend compte qu'il y a pas que le début, c'est chiant pendant au moins 45 minutes, voir plus. Les scènes "angoissantes" comme quand elles traversent et qu'elle sont dans le vide, ou encore l'éboulement, ne sont pas angoissantes, problème. Entrent en jeu les créatures...moches, ridicules...Et là, ça devient de pire en pire. Les scènes d'attaques des monstres...c'est bizarre c'est passé en accéléré, ça a réellement l'air con. Les nanas se transforment en championnes d'arts martiaux. Après, des litres, des litres et des litres de sang, petit hommage au film Carrie à un moment. Bref, comment dire en un mot...navrant!!!
Une véritable référence cinématographique utilisant avec excellence les nombreux atouts du genre. En effet "Sursaut", "Sanglot", "Sanguinaire", et "Hors pair", tous les mots vont pour cette étoffe des plus claustrophobique et spectaculaire. Difficile à trouver, cette nouvelle pépite assurera surement et pour longtemps un même frisson garanti pour les futurs générations dépourvues de toute adrénaline. Une inévitable et impitoyable descente aux Enfers !
Y’a de la chair sanguinolente dans ces grottes….. C’est sûr qu’on ne s’attend pas à ça….. Par contre c’est parfois tellement trop qu’on ne peut s’empêcher de rire. Et ça pour moi c’est mauvais signe. Cela a dû m’arriver cinq ou six fois. Des bruitages grossiers et le comble je crois c’est la fille qui sort de la mare de sang……. De la bagarre, du sang et au final une survivante qui court dans la forêt exactement comme dans « les ruines »
Le film joue bien avec les effets de lumière et profite de son cadre ultra-serré pour enfermer ses personnages à la fois dans leur peur souterraine mais aussi physiquement. On notera l'interprétation correcte des actrices, la tension qui a su monter au bon moment et un contexte dépaysant. La sous-intrigue amoureuse était indéniablement inutile et n'amenait rien du tout au film. C'est bien de l'horreur ici et c'est bien du fantastique.
Second long-métrage pour Neil Marshall après Dog Soldiers (2002) il revient avec une oeuvre résolument différente et qui offre par la même occasion, une véritable bouffée d’air au genre, avec ce survival caverneux où un groupe de filles part faire une expédition spéléologique. Alors que tout était prévu pour qu’elles passent un agréable week-end, ce dernier va en réalité se transformer en un cauchemar redoutable lorsqu’elles croiseront le chemin des «Crawlers», pseudo créatures anthropomorphiques à l’allure vampirique. La force du film se situe dans le casting, où les actrices débutantes pour la plupart sont criantes de crédibilité, face aux immondes monstres qui font plus vrai que nature. Ils sont quasi indétectables, leurs hurlements donnent des frissons, la mise en scène jouant perpétuellement sur le côté sombre du lieu, entre le glauque et l’horreur, agrémenté par quelques séquences gore, The Descent : Part 1 (2005) est une des rares perles horrifiques de ces dernières années. A découvrir depuis peu : The Descent : Part 2 (2009), réalisé par Jon Harris (il officiait en tant que monteur sur le premier volet).
The Descent, film que je considère comme une néo-préhistoire de la féminité, fait parti de mon top all-time cinématographique et le film avec A Bittersweet Life que j'ai regardé le plus en boucle. Le réalisateur Neil Marshall nous enfonce dans les grottes en suivant un groupe de nana et il bouscule le genre épouvante-horreur en devenant un des meilleurs vu des cinq dernières années. Plus le film avance, plus on s'étouffe, plus l'excitation est présente également, l'ensemble et la force est aussi de se rendre au compte enfin un film ou pour une fois il y à pas de bimbo avec forte poitrine qui coure en gueulant. Retour à la chair, la sauvagerie de survivre dans un lieu hostile, de s'y adapter, le mental de tuer pour que le coeur batte encore. La musique quand à elle est belle et discrète, elle se déclare parfois intense également. quand vous arriverez au bout de cette expédition spéléologique il est difficile d'oublier ces jeunes femmes.
N. Marshall se révéla ici comme un sérieux prétendant à la relève d'un cinéma d'horreur qui s'enlise dans des concepts réducteurs et trop peu effrayants. Bon, on sait depuis que le film est un accident dans sa filmo foireuse mais au moins, il restera celui-ci. On commence fort dès les 1ères scènes avant qu'il ne décide d'installer ses personnages et il ménage quelques plages de silence et d'échanges de regards qui permettent au spectateur de s'intégrer doucement au milieu de cette bande. Si la tension monte ensuite lentement une fois les filles descendues (avec beaucoup d'effets terrifiants trop peu originaux pour faire sursauter), plus elles s'enfoncent, plus on commence à être terrifié. Une fois que la 1ère attaque meurtrière arrive, le film devient un pur survival hyper gore, éprouvant et qui multiplie les plans puissants, très évocateurs et surtout, il laisse l'humour et les clins d'oeil au placard pour nous coller au fauteuil de façon efficace. C'est parfois trop complaisant et ça réduit du coup certains effets mais pour le reste, on prend une sacrée claque. D'autres critiques sur
Doté d'une forte ambiance oppressante, d'une photographie angoissante et d'actrices impliqués, The Descent est un super film d'horreur. Il est devenu rare de voir d'aussi bons films dans le domaine, sachant surprendre et effrayer, tout en utilisant les clichés à bon escient. Alors que le prologue s'achève un peu vite, The Descent prend toute son ampleur sous terre, dans cette expédition spéléologique qui va rapidement devenir un cauchemar. Profondément sombre, parfois gore, des accès de violence surviennent parfois et n'épargne personne. Le film n'évite pas quelques effets de surprise facile, notamment au début, mais on se laisse ensuite prendre à ce jeu de cache-cache maîtrisé et bien flippant.