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    Hiroshima, mon amour
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    3,6
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    124 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    Film clè de la nouvelle vague, "Hiroshima mon amour" est une sorte d'oratorio moderne sur l'aventure d'une actrice française et d'un architecte japonais, sorte de feuilleton radiophonique èlaborè à partir d'un texte de Marguerite Duras et amèliorè grâce à l'apport d'Alain Resnais, qui rèussit une sorte de collage pour rassembler deux rèalitès qui ont aussi peu en commun que l'occupation allemande à Nevers et l'explosion d'une bombe à Hiroshima, si ce n'est toutefois la drame d'amour des personnages principaux! La scène d'intro s'ouvre sur la musique envoûtante de Georges Delerue et Giovanni Fusco tandis qu'un corps nu saupoudrè de sable nous fascine! Amour impossible entre Eiji Okada et une frèmissante Emmanuelle Riva au lendemain de la seconde guerre mondiale, "Hiroshima mon amour" demeure un des meilleurs films de Resnais! Film du souvenir entre deux guerres donc, film où l'amour s'insinue dans l'horreur meurtrière, où le passè contamine le prèsent en revenant par bribe dans la voix off inoubliable de son actrice principale! La tragèdie collective s'introduit et s'incarne ainsi dans le drame individuel, comme le laisse entendre ce premier long-mètrage de Resnais qui ne traite absolument pas des troubles de la mèmoire, mais bien plutôt de sa persistance obsèdante! Le thème est, à proprement parler, le refus obstinè de la conscience humaine à effacer sa mèmoire les ravages de la bombe atomique! Aussi nècessaire que l'oubli (les deux pôles de la mèmoire) pour ce film emblèmatique du cinèma français, où un drame individuel (Nevers) est situè à l'intèrieur d'un drame collectif (Hiroshima), nous donnant en 1959, l'un des films les plus intèressants de la nouvelle vague, l'un des plus intelligents et terribles aussi! Depuis, Resnais bouleversa les donnèes romanesques qui lui servirent de point de dèpart en refusant les ingrèdients superficiels d'une psychologie simpliste hèritèe de la tradition classique! Le coeur de la contradiction, voilà prècisèment ce qui attira le rèalisateur, comme pour mieux dèfinir une nouvelle condition du dèpassement et de la transgression! Le temps cesse d'être chronologique pour privilègier dans le prèsent le conflit de la mèmoire (le passè) et de l'imagination (le futur) d'où surgira le devenir! Avec "L'annèe dernière à Marienbad" qu'il rèalisa deux ans après "Hiroshima mon amour", Resnais sera au sommet de son art...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    Un film d’une grande force qui mérite d’être vu plus d’une fois. Le ton recto tono des acteurs qui empêche d’accéder à la profondeur du propos lors de la première écoute, contribue au contraire à la musicalité de l’œuvre une fois qu’on en fait abstraction. Plus on s’y laisse entraîner, plus on y décèle des perles de phrases lourdes de sens qui suscitent longuement la réflexion. Un film sur l’oubli et le courage de renaître. Devant la découverte de l’ampleur des atrocités d’Hiroshima, la française voit peu à peu ses douloureux souvenirs remonter à la surface. Elle clame l’importance de se rappeler pour éviter la récidive, alors que le japonais lui répète qu’elle n’a rien vu à Hiroshima » comme si la dénégation avait été sa porte de salut. Comme s’il avait réalisé l’éphémérité de la vie et l’urgence de saisir les plaisirs qui se présentent lui. À travers son errance finale, l’actrice oscille entre rentrer à Paris pour aller macérer ses souvenirs malheureux ou rester pour s’oublier dans les bras de son amant apôtre du présent. Les deux dernières répliques nous indiquent qu’ils ont trouvé la solution : « Je t’appellerai Hiroshima. » « Et moi Nevers. » Comme s’ils s’étaient entendus pour laisser la vie renaître des cendres sans jamais oublier l’œuvre du diable. Un film épuré à l’image, un jeu pour le moins distancié qui laisse place à la portée des mots. Quatorze années seulement après Hiroshima et en pleine guerre froide, le film est un cri du cœur que l’humanité se devait d’entendre et se rappeler.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Voilà un film qui me laisse mitigé... D'un côté je ne peux qu'admirer la magnifique réalisation de Resnais, qui choisit ses cadres à la perfection, j'ai trouvé la musique très belle et il y a des moments de pur grâce (les deux enfants qui regardent la rivière, Emmanuelle Riva jeune faisant du vélo, les escaliers de l'hôtel filmé en contre-plongée... Que des moments où ça ne parle pas !). Mais je déteste l'écriture de Duras pour la simple et bonne raison que cela rend le film atrocement artificiel, c'est trop écrit, ça finit par devenir pompeux, c'est lourdingue... Et puis il y a les acteurs. Quand ils ne parlent pas ils sont bons, leur faciès est crédible... Mais dès qu'ils ouvrent la bouche... Arggghh quoi ! C'est faux, c'est horrible à quel point c'est faux, c'est prononcé d'un ton détaché, un ton que personne ne prend jamais au quotidien, j'avais presque envie de coller des baffes à Emmanuelle Rive tellement elle faisait faux. Et c'est vraiment dommage parce que j'ai regardé tout le film en me disant que si ça avait été fait de manière naturelle, ça aurait été l'un des plus beaux films que j'ai jamais vu... Or ce n'est pas le cas, et pour tout ce que le film a comme (grandes) qualités c'est contrebalancé par une écriture lourdingue et artificielle. Dommage.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Les coups d'éclat à l'origine de la «Nouvelle Vague» sont assez divers! Et le coeur de chaque cinéphile penche plutôt pour l'un ou pour l'autre. Certains se reconnaissent de préférence dans «À bout de souffle», d'autres savourent davantage «Les quatre cents coups», d'autres encore, dont je suis, ne cachent pas leur préférence pour «Hiroshima mon amour» (1959). Resnais a signé là un poème cinématographique inoubliable qui dépasse très largement le prétexte initial d'un mémorial sur Hiroshima. Axé, comme toute l'oeuvre ultérieure du cinéaste, sur une interpénétration des thèmes de l'amour, de la mort et de la mémoire, le film déroule le fil d'une cantilène envoûtante qui puise sa substance simultanément dans les images d'une photographie superbe, dans le texte de Duras et dans la musique signée Delerue et Fusco. André Delvaux l'a très bien perçu, l'oeuvre de Resnais est révolutionnaire en ce que sa construction ne résulte plus de l'ordre événementiel, ou les péripéties d'un drame, mais procède toute entière du dialogue lyrique de l'homme (Okada) et de la femme (Riva). Film profondément littéraire donc où les images, les gestes et les sons épousent la scansion même du texte. Avec «Hiroshima mon amour», Resnais a signé le premier d'une série de trois monuments (avec «L'année dernière à Marienbad» et «Muriel») qui comptent parmi les quelques plus beaux films du cinéma français.
    Anémone Merl
    Anémone Merl

    7 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2016
    Beau et Grand simplement. Pour moi, le meilleur film de Alain Resnais. Interprétations, secenes, et musiques envoûtantes
    évoquant la passion, la mort, le désir. Dans tout le savoir fair de Marguerite Duras, Alain Resnais nous offre quelques chose d'immenses.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Non, tout ce qui se veut audacieux sur la forme n’est pas nécessairement un chef-d’œuvre. Remarque faite aux critiques qui idolâtre ce métrage à un point rare. Si c’était le cas bien des courts-métrages seraient géniaux, et bien des films. Hiroshima mon amour est avant tout expérimental, et cela ne peut pas suffire à faire un bon film.
    Déjà je n’ai pas compris pourquoi faire réciter du texte à des acteurs. Un acteur n’est précisément pas un récitant, si on veut un récitant on ne s’adresse pas à des acteurs, ou du moins on ne fait pas un film. Les interprètes déblatèrent leurs texte, au mieux sans vie, au pire en surjouant à l’excès simplement car il y a rien de pire que des textes écrits dans un film pour perdre en naturel et en vie. C’est d’une rare artificialité, et il faut être franc, aucun bon acteur n’aurait pu faire quoi que ce soit de ce genre de texte et de dialogue, il n’y a d’ailleurs pas de dialogue, l’essentiel du film se résume à une succession de monologue d’une lourdeur rare ! La plupart des phrases se résumant à sujet verbe complément !
    A cette lourdeur s’ajoute un scénario bien moyen. Certes c’est ambitieux, mais au final rien de bien savoureux. Le film se traine en longueur, c’est plat, la narration est chaotique, et le pire c’est que l’introduction est finalement bien meilleure que le film lui-même ! Le souci c’est que le métrage manque complètement d’émotion, de vie, alors même qu’il traite de l’amour. Du coup bonjour la platitude. C’est peut-être de l’amour expérimental, qui sait, mais une chose est certaine, ce qui est bien en labo n’est pas nécessairement savoureux !
    Formellement Resnais se débrouille honorablement dès lors qu’il s’agit de filmer la ville, les décors, mais alors à l’image du reste il est incapable ici de saisir les émotions et de saisir ses acteurs. C’est tourné comme un documentaire, c’est si les cadrages et les plans sont globalement d’une grande recherche, le manque de dynamisme de la caméra et de vitalité, l’austérité pour ainsi dire, finissent par empeser un métrage déjà bien pesant. La bande son des plus minimalistes finit d’achever le tableau.
    Franchement je ne comprends pas du tout l’engouement pour ce film. Révolutionner quelque chose ne signifie absolument pas que cette révolution soit géniale, ni même qu’elle justifie de faire n’importe quoi à côté ! Pour un laborantin du cinéma c’est peut-être très bien, pour un technicien je n’en doute pas non plus, pour un spectateur qui doit juger un film sur un plan artistique, c’est beaucoup moins le cas. 1.5
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Faire un tel premier long métrage à 36 ans montre combien les hommes étaient vite adultes dans ces années d'entre les deux guerres .Si adultes que la génération suivante, plus infantile, ne les suivait pas et lorsque ce film nous fut présenté,la majorité d'entre nous ,les moins de 20 ans s'ennuyèrent et ne ressentirent rien. Aujourd'hui , les mêmes qui ont aimé et souffert entre temps comprennent maintenant ce que Resnais à voulu exprimer. Il n'y a rien à jeter tout y est admirable. D'ailleurs ,Resnais ne fera jamais mieux et sa mise en scène, si fluide lorsque la frêle jeune fille de 18 ans va rejoindre son soldat allemand à bicyclette, ne se reproduira pas dans ses films suivants, de plus en plus académiques. Ici l'académisme cède le pas à l'émotion et il est impossible de ne pas pleurer tellement il y a d'occasions de le faire .Entre le plus grand drame ponctuel de l'histoire de l'humanité et l'histoire individuelle d'un premier amour détruit par la lâcheté et la bêtise d'un être humain isolé; tout y est. Jamais aussi Marguerite Duras ne fut autant inspirée et nulle voix ne raisonnera comme celle d'Emmanuelle Riva...Le miracle de ces 3 rencontres lui aussi, ne se renouvellera plus. Enfin, le lieu bien évidemment et surtout l'idée géniale s'y rattachant qui est un éblouissement intellectuel. Ce premier amour si pur et si innocent qui était peut être voué à durer toute une vie va ressortir sous l'effet du plaisir physique, de l'alcool et de l'intuition d'un architecte japonais pour nécessairement ,les temps ayant changé ,se transformer en amour impossible...Nevers et Hiroshima ,comment imaginer une telle union? C'est l'histoire de la carpe et de l'éléphant. Peu importe et c'est bien là,la magie du talent cinématographique...Nous, spectateurs nous allons la revivre cette histoire, infiniment triste mais infiniment liée à la condition humaine. Nous allons l'accaparer, la faire notre et sortir de ce spectacle une fois de plus bien différent de ce que nous sommes en entrant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2013
    Resnais filme les territoires sublimes de la littérature de Duras. On est pris par le vertige de sa prosodie. Le film est tout aussi politique que poétique ! Un chef d'œuvre absolu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2011
    Si le scénario est issu d'une Marguerite Duras au sommet de son art, on pourra en dire autant de la mise en scène de Alain Resnais. "Hiroshima mon amour" reste, même après de nombreux visionnages, une oeuvre mystérieuse, vertigineuse et envoutante. Les comédiens, quoique amateurs encore à l'époque, sont excetionnels dans ces rôles difficiles. Un chef d'oeuvre exceptionnel du cinéma français.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    Avec cette histoire d'amour, Resnais poursuit sa quête de mémoire en évoquent aussi bien les dégâts de la bombe à Hiroshima que les ressentiment anti-allemand après la guerre. Ses personnages portent les stigmates de la guerre ce qui les rapprochera dans leur histoire d'amour. Il magnifie tout cela avec des dialogues superbes et "aérien" qui transporte cette histoire au delà de l'amour de façade. La photographie tout en minimalisme permet de concentrer l'attention du spectateur sur l'histoire et les personnages tout en restant magnifique dans ses plans les plus contemplatif. Un véritable chef d'œuvre de la part d'un cinéaste qui aura véritablement posé sa patte sur le cinéma français.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2014
    "Hiroshima, mon amour" est un film quasi indescriptible, tant sa grammaire cinématographique est nouvelle et si éloignée des conventions. Les dix premières minutes sont stupéfiantes et géniales, avec ce contraste de l'amour et de la guerre exprimé par la voix-off grave d'Emmanuelle Riva. Le film invente sa propre forme et refuse continuellement les clichés. Pourtant, il possède des limites. La noirceur et le trouble augmentent au fur et à mesure, et font perdre la nuance présente au début. Aussi, la voix d'E. Riva devient quelque peu monotone et fait perdre lentement l'attention du spectateur. Un film révolutionnaire pour le cinéma, au charme évident, mais à la puissance relative.
    Appeal
    Appeal

    157 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2012
    A l'image de beaucoup de films de la Nouvelle vague française, Hiroshima mon amour souffre aujourd'hui du recul que nous avons sur le cinéma, et d'un style révolutionnaire a l'époque qui aujourd'hui ne passe plus vraiment. Pour tout dire, Hiroshima mon amour me semble être un livre illustré, mais où l'illustration est très secondaire. En effet, Alain Resnais adopte une narration et surtout des dialogues très littéraires. Si ce mode permet d'expliquer des idées précises, complexes et profondes, il n'est pas franchement adapté au cinéma. Le jeu d'acteur d'Emmanuelle Riva et Eiji Okada s'en ressent : cela ne nous paraît pas naturel, c'est surjoué, surréaliste, on doute fort que des personnes s'expriment comme eux, même dans les années 50/60. Ce qui fait qu'on y croit pas, et qu'on à plus de mal à se passionner pour le fond, car l'aspect n'est pas plaisant. La caméra elle, ne film pas grand chose, si ce n'est des gros plans alternés sur les deux personnages principaux de cet oeuvre, sur le couple franco japonnais. Finalement, Hiroshima mon amour se consomme comme si quelqu'un vous fait la lecture; non pas que je n'aime pas cela, mais ce n'est pas adapté au format cinéma. Car pourtant, si on se concentre sur le fond des choses, Hiroshima mon amour est grand : c'est la rencontre entre deux destins brisés, deux histoires de la seconde guerre mondiale, a la fois lointaines et proches; une française, victime de l'épuration pour avoir à ses 18 ans eu une relation amoureuse avec un soldat allemand - un japonnais, victime du bombardement atomique d'Hiroshima. On perçoit vite le film de Resnais comme un prolongement logique de "Nuit et Brouillard" dans cet appel à la mémoire; le couple, chacun de leurs côtés, cherchent à oublier leur douloureux passé, mais en ayant de la pitié pour celui de l'autre, ils en reviennent encore et toujours, si bien que leur amour semble impossible et destructeur car ils ne pourront jamais être en paix. Profond et beau, il n'y a rien à dire la dessus, c'est sûr. Mais encore une fois, l'effet Nouvelle Vague, génial à l'époque, montre aujourd'hui ses grosses lacunes de mise en scène; on relèvera dans Hiroshima mon amour une certaine intelligence dans l'utilisation des flash back, à l'évidence, mais beaucoup d'éléments, comme les longs plans fixes sur les protagonistes et surtout le style littéraire des dialogues ne seront pas repris. Mais ne nous méprenons pas : Hiroshima mon amour est intéressant et touchant, il faut briser la glace pour comprendre le sens profond de celui-ci. Mais ce n'est pas toujours chose aisée.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2012
    Magnifique, chef d'oeuvre absolu.

    Les dialogues de Duras sont d'une puissance inouïe et servent à merveille cette histoire d'amour absolument bouleversante, presque bergmanienne même. La prestation de Emmanuelle Riva est absolument exceptionnelle (rien à voir avec le jeu boursouflé, à la limite du vulgaire, de Anna Karina dans Pierrot le Fou), tout en retenue, en chaleur et en pudeur. Elle a également l'une des plus belles voix féminines qu'il m'ait été donné d'entendre, si bien que celle-ci se suffit à elle-même, sans besoin de rajouter de la musique derrière.

    C'est un film extrêmement mélancolique, d'une beauté foudroyante, servi par les dialogues de Duras, la mise en scène admirable de Resnais et le visage et la voix de Riva, que j'ai hâte de revoir dans Amour.
    oneosh89000
    oneosh89000

    38 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2011
    "Hiroshima mon amour" m'a fortement déçu. A aucun moment ce film m'a accroché...Et pourtant ce long métrage est superbe, débutant douloureusement sur des images très atroces résultantes du bombardement d'Hiroshima sur les autochtones japonais, pour continuer et finir dans un dédale de dialogues poétiques entre deux amoureux, l'une française et l'autre japonais. Un amour impossible évidemment, d'où une construction lyricale ma foi juste (signée l'auteur Marguerite Duras, qui on le sent fortement marque son empreinte littéraire). La mise en scène de Resnais est très belle, il explore nettement ses personnages, leurs allées évasives grâce à de géniaux travellings dans la ville , leur passion éperdue, et aussi de très beaux plans sur la Loire. Mais voilà, sur une heure vingt six, ça tourne pas mal en rond, et on peut largement s'ennuyer vite. Emmanuelle Riva si elle joue bien certaines séquences,est consternante dans pas mal d'autres dont celles où la folie l'a autrefois gagné,son jeu n'engage en rien l'émotion que procure son personnage de femme désolée par une ancienne histoire. Et comme de coutume à la Nouvelle Vague, ça rabâche beaucoup (...Non tu n'a rien vu à Hiroshima...Non tu n'a rien vu à Hiroshima..Tu me tue,tu me fais du bien..Tu me tue,tu me fais du bien..) , bref on croirait à du Godard quelquefois. "Hiroshima mon Amour" est donc un film auquel j'attendais énormément plus que cela, grosse désillusion.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2009
    L'un des films les plus intéressant qu'il m'ait été donné de voir, chaque phrase se savoure, chaque plan est magnifique… une pure merveille qui traverse les âges
    Les meilleurs films de tous les temps
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