1er long metrage de Resnais, 1er chef d'oeuvre: les mots de Duras superbes mystérieux et poétiques, la tres belle photographie, le charme sensuel et troublant d' Emmanuelle Riva dans son rôle mythique, tout concourt à faire de cette histoire d'amour impossible, un film déchirant. A redécouvrir dans sa version restaurée de 2013
Un film froid, détaché, pas du tout prenant. C'est dommage, le texte de Marguerite Duras est un délice à entendre, mais le rythme est résolument trop lent, le traitement raté à force de volonté d'un esthétisme particulier. Dommage, car au fond il nous apprend des choses, et pas que sur Hiroshima. Mais la pilule est dure à avaler.
Je sais que ce film fait partie des films qui sont reçu par les grands critiques cinéma comme un des plus grands films de tout les temps mais pour moi ce n'est pas le cas. Très bien filmer, des décors magnifiques. Les dix premières minutes sont cultes quoi que un peu énervantes, le jeu de Emmanuelle Riva est hystérique et c'est agaçant à la longue. Les dialogues au début sont bien mais deviennent vite lourd ("Nevers par ci Nevers par là", "Hiroshima par ci Hiroshima par là"), l'histoire est très belle cela dit.
Film innovant par sa qualité de narration, Hiroshima mon amour est un film sur la mémoire, thème récurrent chez Resnais. Peu de temps après son documentaire Nuit et Brouillard sur les camps de concentration, Resnais refait un film sur la seconde guerre mondiale. Mais loin d'être des films de guerre, ce sont des films sur la guerre, sur ses impacts. Ce sont des films psychologiques, à portée philosophique. Hiroshima mon amour présente cette particularité de situer l'action (présente) au Japon et de présenter le plus objectivement possible une histoire d'amour entre une française et un japonais, ces personnages étant évidemment des métaphores représentant leurs pays. Bref, film important de la Nouvelle Vague, à voir.
J'ai lu le livre, je me suis beaucoup ennuyé et puis Marguerite m'a capté vers la fin en 10 pages lorsqu'elle a raconté une femme tondue à la libération pour cause d'amour. Qu'en savaient- ils de l'amour ces bourreaux du cheveux, les mêmes qui ont collaboré pour la plupart, les mêmes qui se sont dégonflé pour la plupart. Je sais qu'il y a eu les justes et les résistants mais j'ai du mal à croire qu'ils aient participé à cette lâcheté. Et puis j'ai vu le film et je me suis rendu compte que j'avais oublié que le livre n'était qu'un scénario. Avec les images le texte de Duras prend tout son sens et fait de cette histoire une douce épure sur l'amour et la mort. Hiroshima mon amour, terrible oxymore pour réparer une jeune femme lourdement blessée à la libération de Nevers.
Que dire de plus que: Wahou! Une histoire des plus réalistes, nous montrant un amour impossible entre une française et un japonnais...Le rythme du film est lent, les dialogues sont lent, tout est lent! Ce qui est volontaire. A cause de cela, pas mal de monde risque de ne pas aimer ce film... Mais il faut savourer le côté magnifique de l'histoire. On rentre dans l'horreur d'Hiroshima, on sort par le poètisme, et au milieu on retrouve la tristesse... Un film magnifique! A voir.
je ne choisis pas forcémment par gout les films que je regarde. ça peut être aussi parce que je suis avec quelqu'un qui a envie de le voir ou revoir . Résultat je me trouve parfois embarqué dans le visionnage de quelque chose que je trouve insipide. la plupart des "chef d'oeuves de la nouvelle vague des années 1950 1960 sont pour moi une purge . je n'y vois que des histoires destinées à des intellos qui on envie de se torturer les méninges pour deviner où l'auteur veut en venir. c'est le cas dHIROSHIMA, MON AMOUR. , lourd lent et décousu . en tout cas c'est mon avis et je le partage ...
nul, long, chiant, inutile. Pendant 1/2heure on entend "Je suis allée à Hiroshima-Tu ne connais pas Hiroshima-Je suis allée à Hiroshima-Tu ne connais pas Hiroshima" et l'heure qui suit parait très très très très longue
Jamais un film n'a atteint une telle perfection! L'évocation incantatoire de la guerre et de ses horreurs sont une chose,:mais le phrasé d'Emmanuelle Riva, un rôle appris de manière phonétique par l'acteur japonais Okada qui ne connaissait pas le français, créent un effet hypnotique ...C'est magique!! Quant à la musique douce et prenante..On n'oublie pas un film comme ça.....
Je sais que ce film a pu être critiqué, et qu'avoir aimé ce film peut paraître comme étant un simple moyen de se montrer à soi même qu'on est un "VRAI" cinéphile. C'est même d'ailleurs comme ça que j'ai abordé le film pour la première fois: comme une étape nécessaire à ma culture cinématographique, mais qui n'allait pas me plaire car trop "savant". Pourtant, ce film m'a poussé à l'aimer, et de minute en minute, et de surprise en surprise, je me suis retrouvée à le considérer comme un de mes films préférés. L'écriture de Marguerite Duras se retrouve transposée à merveille à l'écran, rendant l'inconscient un peu plus tangible, et créant du beau à partir d'incompréhension du spectateur. Je sais que ces commentaires peuvent paraître un peu abstrait, mais c'est réellement l'effet que ce film a eu sur moi. J'en suis sortie bouleversée, et je vous conseille de le voir aussi, afin de pouvoir peut-être vivre la même expérience.
Hiroshima, mon amour n’est pas une oeuvre que l’on regarde en curieux ou en cinéphile. Elle est un récit que l’on contemple en tant qu’être, vivant, sentant.
La poésie de Marguerite Duras transcrit sur grand écran sa donne "Hiroshima mon amour" ou dit autrement : un chef d'oeuvre. Avec bien sûr une Emmanuelle Riva plus belle que jamais mais aussi un Eiji Okada magnifique que l'on retrouve d'ailleurs dans "La femme des sables" de Hiroshi Teshigahara.