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loulou451
126 abonnés
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2,5
Publiée le 13 janvier 2010
Le film qui propulsa Alain Resnais sur le devant de la scène... Plusieurs décennies plus tard, le film a malgré tout vieilli, la magie de son verbe n'opérant plus totalement comme il le fit au moment de la "Nouvelle vague". L'ensemble semble aujourd'hui terriblement emprunté, marqué par une époque où le style comptait plus alors que l'histoire en elle-même. Au final, quelques longueurs plombent le film. Resnais a depuis su rectifier le tir.
Pour son premier film, il faut reconnaître à Alain Resnais beaucoup d'audace et d'ambition, ce que l'on ressent notamment à travers une introduction des plus déconcertantes. Alors c'est vrai que c'est beau et qu'il est parfois difficile de rester indifférent à cette relation presque hors du temps et franchement à contre-pied des histoires d'amour auxquelles on assiste habituellement. Mais fallait-il vraiment une heure et demie pour exprimer cela ? Une, deux, trois répliques incantatoires, je veux bien : de la première à la dernière minute, c'est long. Et puis bon, encore faudrait-il s'intéresser à ces deux héros : Eiji Okada m'a laissé plutôt indifférent, tandis qu'Emmanuelle Riva m'a donné à plusieurs reprises envie de la baffer... Certains me diront qu' « Hiroshima mon amour » aborde les traumatismes de 39-45 : OK, mais spoiler: il y avait peut-être moyen de l'évoquer autrement que par le biais des femmes rasées pour avoir couché avec l'ennemi! Ce n'est évidemment pas mauvais, c'est même brillant à plusieurs reprises et quelques moments nous interpellent, mais malheureusement c'est l'ennui qui prend le pas sur le reste lorsque je pense à cette collaboration Resnais - Duras qui, considéré par certains comme un chef d'œuvre absolu, reste surtout pour moi une tentative louable et plutôt manquée de proposer un nouveau type de cinéma.
Ce chef d'œuvre de romantisme se construit en 4 dimensions: Le temps, l'espace, l'amour et l'horreur de la guerre. La peur de l’oubli et le rapprochement de ces êtres tourmentés sont ainsi deux éléments omniprésents dans ce récit romanesque dénonçant ardemment l’emploi de la bombe H et le traitement des maitresses françaises par les soldats nazis. Les interprétations d'Emmanuelle Riva et d'Eiji Okada ne font que magnifier le lyrisme de cette œuvre tandis que les dialogues de Marguerite Duras et la mise en scène abstraite d'Alain Resnais nous procurent une référence sans précédent et inégalable en matière de construction narrative et de poésie cinématographique qui servit de pièce maîtresse à l’instauration de la Nouvelle vague.
Un an avant "A bout de souffle" de Godard, Alain Resnais se proposait déjà de bousculer, sinon révolutionner, le cinéma, et pas seulement français mais mondial, en témoigne la réalisation d'un film international. La force de celui-ci vient évidemment de son insolente modernité formelle et narrative (le prologue touche au sublime par son montage et son texte en voix-off) mais aussi du scénario de Marguerite Duras, sorte de puzzle dévoilant le passé de l'héroïne (jouée avec subtilité par Emmanuelle Riva) qui ne cède jamais à l'explication conventionnelle en développant un questionnement quasiment métaphysique sur la mémoire et l'identité des personnages. Il ne faut pas non plus négliger la discrète mais saisissante portée politico-historique du film, lié principalement au bombardement d'Hiroshima en août 1945 qui continue de hanter la ville et le monde entier. Finalement, le premier long-métrage de fiction de Resnais est à l'image de ses dernières répliques: mystérieux, déroutant, fascinant.
Je sais bien que ce film est considéré comme un chef-d’œuvre, comme un grand film, comme un classique et blablabla. Mais franchement, que dire d'autre que : je me suis ennuyé à mourir ! J'ai même du le regarder en deux fois tellement j'en avais marre. Merde, le cinéma, ce n'est pas seulement faire des grands films avec des grandes phrases et compagnie. Quand je regarde un film, j'ai pas envie d'avoir l'impression d'avoir perdu mon temps. Ok, c'est pas forcément le cas, parce que j'ai quand même retenu des choses de ce film. C'est clair qu'il est révolutionnaire dans sa mise en scène avec l'utilisation des flashback et compagnie. Mais au bout d'un moment, la vie plate d'un japonais et d'une française, je finis par en avoir marre. Je regarde des films, c'est pour passer un bon moment et là, ça a pas été le cas. Je crois que c'est l’œuvre de Resnais dans son entièreté qui me gène, je dis pas que ce n'est pas un grand réalisateur, il en ressort quelque chose de ses films, mais j'ai pas l'impression qu'il y a grand intérêt à dire trois phrases quand une seule est nécessaire pour le récit. Bref, il m'ennuie, j'ai pas envie d'être hypocrite et de chercher quelque point positif trouvé sur internet juste pour faire comme les autres. D'un autre côté, l'interprétation des personnages par les acteurs est juste. Emmanuelle Riva, c'est clair que c'est une grande actrice, ça on ne peut pas le remettre en cause. Son interprétation colle parfaitement au film.
Pas fan de Resnais, s'abstenir! Film historiquement intéressant, car marquant une date dans la volonté de créer un produit sophistiqué, intellectuel, chic (?) donnant du grain à moudre aux critiques, avec des alibis (Duras, Hiroshima, la Libération, l'Amour...) , et un mépris complet pour un public - disons normal, populaire ? Resnais ne serait-il qu'un bon technicien ? Le pompon sera atteint peu après avec l'insupportable Marienbad encore plus chic. Quoi qu'il en soit, Hiroshima mon amour est surtout terriblement ennuyeux. Le texte de Duras n'est que platement illustré la plupart du temps, Riva frôle l'insupportable, et l'acteur japonais est inexistant. Vers la fin il y a quelques beaux moments. Et on a donné ce film au bac!!
Alain Resnais réussit une excellente adaptation cinématographique du roman de Marguerite Duras. Le premier quart d'heure vaut pour rappel historique de la catastrophe nucléaire. La durée restante est, quant à elle, dévolue à cet amour que l'on souhaiterait possible. Reconnaissons quelques longueurs et silences pouvant rebuter au bout d'un certain temps. Mais comment ne pas se laisser envoûter par la beauté des images et le jeu bouleversant des protagonistes? A tel point qu'"Hiroshima mon amour" marque à jamais n'importe quel cinéphile...
Hiroshima mon amour est un monument de la nouvelle vague ! C’est une œuvre magnifique qui transpire de finesse, de beauté et de douleur. C’est à la fois un poème à l’amour et une baffe cinématographique ! Un film innovant de part son rythme, son image et de sa superbe réalisation. En 91 minutes, ce film nous présente l'amour dans toute sa splendeur et sa complexité. Bien que je trouve la cadence des dialogues assez difficile à cerner de prime abord, j’ai complètement été charmée par le jeu des acteurs, par cette ambiance noire et par la peine qui s’en dégage. Sans oublier cette incroyable sensualité mêlée de mélancolie lyrique ! A voir!
Une comédienne française va rencontrer sur un tournage à Hiroshima un japonais qui va devenir son amant. Le film se situe 14 ans après la fin de la guerre. Elle et Lui vont vivre un amour impossible. A travers eux, la souffrance individuelle d’une femme punie et tondue comme d’autres pour avoir oser vivre une histoire d’amour avec l’ennemi va se confronter au traumatisme de tout un peuple victime de la première bombe nucléaire. Alain Resnais précurseur avec ce sujet avait déjà marqué les esprits 3 ans plus tôt avec le thème de la Shoah tût à l’époque ; ce fût « Nuit et brouillard ». Novateur, il l’est aussi sur la forme cinématographique en initiant ce qui deviendra la Nouvelle Vague. Et c’est à ce titre là que je n’attendais pas bien plus de ce film. La Nouvelle Vague a l’incroyable pouvoir de livrer souvent des films chiants, intellos jusqu’à la prétention. C’est à nouveau le cas ici. Emmanuelle Rivas rabâche d’un ton monocorde jusqu’à obtenir le décrochage du spectateur. Même si le texte de Marguerite Duras, égérie de la nouvelle littérature à l’époque, avec son ton cru, vif et répétitif est superbement écrit ; le Septième Art est un Art à part entière. La poésie est superbe, le concept intéressant ; mais le film ressemble plus à une ébauche. Le démarrage laissait pourtant présager une belle réussite : une introduction marquante type « Nuit et brouillard », une rencontre mystérieuse portée par un magnifique texte et puis plus rien… Et le temps s’allonge trop à mon goût sans contenu. Le cinéma n’est-il pas fait pour conter des histoires ? Pour les curieux et/ou les amoureux de la Nouvelle Vague… seulement
Superbe de romantisme et de réalisme historique, Hiroshima, mon amour recoupe plusieurs genres à la fois, un peu à la manière des Misérables dans la littérature. Le prologue d'une vingtaine de minutes est épatant: la voix d'Emmanuelle Riva y est à la hauteur de l'écriture de Marguerite Duras, c'est-à-dire exceptionnelle. La performance de Riva est par ailleurs extraordinaire. Rarement une actrice française m'aura fait une telle impression. Elle dégage une prestance rare, aidée par une voix envoutant, qui ai ordinairement du mal avec les productions en noir et blanc, la mise en scène d'Alain Resnais est tellement juste qu'elle s'adapte aux couleurs et se sublime à travers elles: c'est impressionnant. La critique sous-jacente de la guerre et de l'arme nucléaire se fond parfaitement dans la trame romantique. Le thème de l'oubli est omniprésent; c'est le fil rouge, s'il y en a, jusqu'à la toute dernière scène.
Je me suis profondément ennuyé durant ce film. Il y a énormément de longueurs et je n'ai pas réussi à accrocher aux personnages et à leur histoire. On n'a pas envie de les écouter, tant ils s'expriment lentement. Les images ne suffisent pas.
"Son nom de Nevers dans Hiroshima désert", pourrait-on être tenté de renommer ce 1er "long" de fiction de Resnais, tant l'empreinte de Duras, la scénariste, est forte. Hormis le premier quart d'heure (qui forme un tout, aisément détachable) qui assure le lien avec le cinéma familier jusque-là au cinéaste, et maîtrisé parfaitement - documentariste - le reste du film est en rupture avec son univers d'origine. C'est du très littéraire que voilà, avec ton volontiers déclamatoire chez la lumineuse Emmanuelle Riva, pour cette "Brève rencontre" aux vertus cathartiques, amour(s) et mort mêlé(es). C'est follement esthétique, mais exigeant - beaucoup restent sur le bord du chemin, décontenancés par cette épure à réminiscences. Un regret : Eiji Okada, dont chaque mot prononcé est une torture pour l'oreille - je viens de vérifier (sûre de mon fait) qu'il débitait un texte appris phonétiquement, dont il ne saisissait jamais le sens. Aucun acteur nippon francophone ?.. Un plus : les musiques, sublimes, de Georges Delerue et Giovanni Fusco.
Hiroshima mon amour, film magnifique.Par son titre d'abord qui juxtapose le nom de la ville japonaise martyrisée pour l'obtention de la fin des hostilités en1945 et un mystérieux aveu d'amour.
Hiroshima,lieu du dernier amour ardent et impossible.Nevers, la Loire, lieux des premières amours De l' héroïne,amour pour un soldat d' occupation qui meurt dans ses bras.Récit pathétique enchâssé Dans le spectacle. Noir et blanc très sombre, morbide lorsqu 'il dépeint Hiroshima , plus clair lorsqu' il dépeint la jeunesse à Nevers.Assombri par la honte lorsque la jeune femme est tondue et séquestrée. Premier amant,dernier amant, celui- là seul à qui est conté le premier amour. Par la grâce du récit, le rythme de Marguerite Duras, la musique de Delerue, l'admirable montage d' Alain Resnais , l' amant japonais délaissé deviendra à jamais Hiroshima mon amour.
L'un des plus grands calvaires qui m'ait été donné à voir. Je ne parle pas seulement d'écart de générations, ni de style, non je parle d'une réelle souffrance morale quand on regarde cette "oeuvre". Il me tardait que cela cesse. Les voix off narratives sont interminables et assommantes : avec l'accentuation de chaque mots comme si le prêtre du dimanche matin lisait un poème au lieu de la sainte bible et avec la ponctuation de la dernière syllabe de chaque phrase comme si on voulait prolongé la souffrance de l'horreur de la guerre à Hiroshimaaaaaaaa. D'ailleurs en parlant du nom des villes, je n'ai pas compté le nombre de fois où "Anvers" et "Hiroshima" ont été utilisé, mais je dirais facilement près de deux cents fois. Pour clôturer le tout, la musique nous achève, comme un coup de massue qui se répète à chaque fois qu'on pensait l'avoir oublié. Quelle torture ! J'en ai le dos tendu. Dommage car les images valaient vraiment le coup, j'aurai coupé le son, tout aurait été mieux.