Avis sur Fourmiz

ça remonte à loin, l'époque ou le studio Dreamworks que nous connaissons tous aujourd'hui comme étant le studio emblématique de Shrek, Madagascar, Kung Fu Panda et Dragons, des saga dont la renommée n'est plus à faire dans le monde de l'animation, débutait dans le monde de l'animation; et pourtant c'est avec ce film, Fourmiz, sorti en novembre 1998 qu'ils ont fait leurs premiers pas, un film d'animation qui avec le temps est un peu tombé aux oubliettes.
l'histoire est celle de "Z", une fourmi ouvrier banale parmi tant d'autres dans sa colonie se sentant "insignifiant" et est écoeuré du système et du mode de vie des siens. Sa vie bascule le jour ou il rencontre par hasard la princesse des fourmis, Bala; à partir de là, Z va tout faire pour rester avec elle jusqu'à inconsciemment contrarier les plans du général tyrannique Mandibule. Z et la princesse vont alors tous deux partir à la recherche du paradis perdu d'Insectopie et ainsi découvrir au terme de leur voyage qu'il existe une vie meilleure en dehors de la colonie pour ensuite voler au secours de leurs amis prisonnier du système.
l'histoire est très sympathique, très intelligente aussi, sous les traits d'un simple film d'animation on a le droit à une certaine leçon d'histoire qui illustre et dénonce très bien la dictature et les régimes totalitaires avec plusieurs thématiques secondaires comme la lutte des classes sociales avec la classe des ouvriers, le voyage initiatique, l'Utopie (d'ou le nom "Insectopie), et la guerre. Toutes ces thématiques sont mises en scène et habilement manipulées dans cette grande aventure ! et c'est ce qui fait la grande force de ce film, il peut avoir en plus du divertissement qu'il nous offre une dimension instructif et c'est le genre de chose qu'on aime bien analyser dans les dessin animés et films d'animation en général, on aime quand il y a un vrai propos tenu par le(s) réalisateur(s).
par contre, Fourmiz n'échappe pas à certains clichés scénaristiques du genre on a "un héro qui n'en est pas un au début et qui va se retrouver embarqué dans une aventure rocambolesque ou il va réussir à gagner la fille la plus inaccessible qui soit et qui va avoir pour mission de sauver tous le monde". Mais bon ça c'est essentiellement la forme alors on va pas trop chipoter car de nos jours en 2015, quel film d'animation fait 100% preuve d'originalité dans son univers et son scénario ? ( le dernier vraiment original que j'ai vu est Vice Versa des studio Pixar). Donc oui, c'est un film d'animation d'aventure et de romance qui n'échappe pas totalement aux clichés. Mais en rester à cette idée de énième film d'animation cliché du genre serait selon moi une bien grande erreur car Fourmiz possède plein d'autres qualités comme son excellent doublage. On retrouve au casting plein de doubleurs de marque comme Woody Allen (Bernard Murat) pour Z, Sylvester Stallone dans le rôle de Weaver, l'ami de Z (Alain Dorval) et Sharon Stone dans celui de la princesse Bala. C'est grâce à eux que les personnages de Fourmiz sont si charismatiques, ils le sont tellement et illustre tellement bien la personnalité des doubleurs que l'on pourrait supposer l'inverse, que ce sont les doubleurs qui ont inspirés aux réalisateurs les personnages du film.
Principalement le personnage principal, Z qui ressemble trait pour trait à Woody Allen dans l'attitude et le caractère du personnage dans ces films. Z est comme lui (dans les films de Allen): un personnage stressé pour un rien, égocentrique et un brin peureux, il va chercher un sens à tout et n'importe quoi dans le monde qui l'entoure. Pour avoir vu d'autres films de Woody Allen (petite comparaison), on retrouve éxactement ce personnage dans le film "Annie Hall" (comédie romantique de 1977 ou il est avec Diane Keaton), le personnage se "donne en spectacle" d'une certaine manière en offrant une étude psychanalytique de soi au spectateur notamment par différents procédés comme le fait de regarder la caméra et de s'adresser directement à nous.
Pour faire le lien avec Fourmiz (ne nous égarons pas^^), on retrouve bien ce sentiment de mise en avant de la psychologie du héro notamment dès spoiler: la scène d'ouverture du film ou on commence avec une autobiographie en voix off de Z qui est chez le psy, on voit le psy quelques secondes puis il quitte complètement le champs pour laisser le personnage seul dans son monologue, ce qui va amener une complicité avec le spectateur qui pourrait presque se mettre à la place du psy et ainsi croire que Z s'adresse directement à la "caméra" (façon de parler, c'est un film d'animation ^^). D'ailleurs le film se conclu également par un bilan de la part de Z sur sa nouvelle situation en voix off
. C'est pour ça que j'adore ce personnage qui pour le coup est si différent, si loin des critères de héros habituel, comme je l'ai décris plus haut, on a un héro égocentrique, peureux et pessimiste et même lâche par moment par dessus le marché spoiler: lorsque l'on découvre après la bataille contre les termites qu'il est ouvrier et non soldat, il n'hésitera pas à prendre la princesse en otage pour fuir les gardes
, des attitudes qui ne sont pas celles des héros clichés; du coup ce personnage est naturellement très vite attachant et le spectateur arrivera sans mal à travers les ses défauts à s'identifier à lui car pour une fourmi, il a 100% une attitude humaine; on a un héro qui en plus de ça ne recherche pas un grand destin mais juste à trouver une place au sein de sa colonie. De plus le contexte de l'histoire malgré l'aspect fiction, empreinte les traits réaliste d'une société humaine avec les classes sociales ouvriers/soldats, même le déroulement des journées et les lieux: le bar, l'heure de la danse...l'univers est bien construit, un autres bon point. Pour les autres personnages, on a Weaver, lui aussi est à l'image de Stallone dans ces films: un grand mec baraqué et bagarreur mais qui est le genre de personne sur qui on peu compter. Ce personnage est également très sympathique même si spoiler: il restera à la colonie après la fuite de Z et de la princesse et ne participera pas au voyage vers Insectopie
, il n'est pas inutile pour autant car il sera un grand soutien dans spoiler: la révolte de la classe ouvrière
. Quand à la princesse Bala, ce n'est pas un personnage très approfondie comparé à Z, spoiler: elle "complète" notre héro en quelque sorte puisque elle aussi recherche sa place dans la colonie,
cependant elle réussi à échapper aux clichés grâce à son caractère combatif, on n'a pas une énième princesse clichée qui est juste là pour soutenir le héro, ici elle a presque autant d'importance que le héro, c'est le genre de princesse que je préfère: celle qui va à l'encontre des règles liées à son rang avec un minimum de volonté pour changer son destin.
Ensuite, le scénario est bien maîtrisé et les réalisateurs ont bien prit le temps de développer leur univers au fur et à mesure. Le premier tiers du film fait plutôt office de scène d'exposition ou l'on nous présente l'univers et les personnages. spoiler: On découvre l'univers à travers le quotidien de notre ami Z, son travaille, sa fin de journée au bar avec son copain, on nous présente aussi la vie quotidienne des différentes classes sociale avec d'abords les ouvriers puis ensuite la guerre contre les thermites. Cette présentation pourrait presque s'apparentée à un documentaire.
J'avais oublier mais on nous présente également le général Mandibule qui sans être un méchant très recherché, colle bien à l'exemple typique du dictateur: spoiler: son but est de se débarrasser de la classe ouvrière en noyant ces derniers et ainsi ne garder que les soldats (les forts)
.
Ensuite, après cette introduction, la deuxième et la majeure partie du film se concentre sur l'aspect aventure hors de la colonie ou l'on suit la quête de Z et Bala à la recherche d'Insectopie. La aussi les critères sont bien remplies, on retrouve pas mal de péripétie qui sont plus ou moin bien développées.
C'est bien fait et la dimension initiatique prend plutôt bien car les 2 n'ont jamais quittés la colonie avant du coup ils font face à plein d'épreuves. De plus dans ce film d'animation, le monde extérieur colle bien à notre monde et on arrive bien à croire à un point de vue miniaturisé, on a spoiler: le passage ou Z et Bala se retrouvent face à un être humain, enfin collés à un chewing gum lui même collé sur l'une des chaussure le la personne et même le face à face avec la loupe, le placement de marque comme "Pepsi" sur la nappe de pique nique.
C'est vraiment bien fait et utile car ça donne un ordre de grandeur et surtout, ça fait bien comprendre aux personnage les dangers du monde extérieur et de leur vulnérabilité face à ce monde inconnu. Evidemment, la romance entre les 2 protagoniste est elle aussi assez classique mais dans le contexte d'une dictature et d'un voyage initiatique, je trouve que cette simplicité donne justement plus d'impact à la relation en question. De plus l'ambiance romantique est bien présente grâce à la musique "I can see clearly now" (ici la reprise de Neil Finn), littéralement: "Je peu voir clairement maintenant", une chanson qui renvoit très bien à la prise de conscience déclenchée chez les personnages au cours de leurs voyage. De plus pour ceux qui n'aime pas les films avec trop de chansons, ne vous inquiétez pas, c'est la seule du film; personnellement je la trouve très sympa et bien adaptée à l'écran spoiler: elle intervient pendant tout le moment à Insectopie, ou l'amour entre les protagonistes se concrétise enfin.
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Car oui, encore un autre point fort de ce film, les ost. Les musiques du film ont été faîtes par Harry Gregson Williams et John Powell à qui on vaut les superbes musiques de Dragons 1 et 2 (déjà à l'époque ils en faisaient des superbes !^^). Les musiques comme le thème de la colonie ou celle du bar sont vraiment excellentes, dynamiques, elles donnent le rythme de l'aventure et c'est un vrai régale !
Sinon, Fourmiz fait aussi pas mal de clins d'oeil à d'autres films célèbres comme Pulp Fiction dans la scène de danse dans le bar ou Z et Bal reprennent quelques mouvements de John Travolta et Uma Thurman, le chant de guerre des soldats qui est une reprise de "when Johnny comes marching home" et aussi la chanson des ouvriers au moment de la révolte qui est une sorte d'imitation de la chanson anglaise "give peace a chance" de John Lennon qui devient ici: "donne une chance à Z".
Bon maintenant il faut aussi en parler, le film est sorti à un moi d'intervalle avec "1001 pattes a bug's life" de Pixar ce qui a entraîné une rude concurrence entre les studio mais qui quelque part a permit à Dreamworks d'être mit sur un pied d'égalité avec les autres studio et aujourd'hui on peut le dire sans honte, Dreamworks est franchement à un niveau équivalent à celui de Disney et Pixar. Je ne ferais pas de comparaison entre ce film et 1001 pattes parce que je n'aime pas les comparer et je sais que je ne les aime pas pour les mêmes raisons. Subjectivement je préfère un peu plus 1001 pattes mais Fourmiz n'a aucune raison selon moi d'être ignoré ou juste considéré comme un copié collé du film de Pixar. Pour conclure (enfin^^) sur Fourmiz, le premier Dreamworks, c'est un très bon film du studio Dreamworks, une vrai réussite qui malheureusement a vieilli et qui se fait un peu oublier, une très bonne aventure avec un bel exemple de dictature et de lutte des classe avec de très bon personnages et des doubleurs très investis. A voir et à revoir (ça se regarde très facilement et c'est pas très long, 1H20) 4/5.

J'adore ce film d'animation ! C'est très différent des autres films d'animation que j'ai pu regarder jusqu'à présent même si l'histoire reste banale. C'est surtout le personnage de Z qui est super ! C'est une fourmi totalement tarée qui se sent différent dans cet univers de collectiviste. La scène du début chez le psy est vraiment marrante et m'a marqué lorsque j'étais plus jeune. La musique est elle aussi bien trouvée et le rendu est plutôt bon. J'ai donc passé un agréable moment devant Fourmiz. 18/20

Un véritable chef d'oeuvre d'animation, représentatif d'une époque ou Dreamworks faisait des vrais chef d'oeuvres du genre (en fait les tout premiers, le studio était tout récent). Essayant de concurrencer Pixar à l'aide eux aussi d'images de synthèses, le studio Dreamworks, avec l'aide de PDI, nous livre un petit bijou d'inventivité et de beauté graphique ! Le film a bien malheureusement souffert de la comparaison avec "1001 pattes", alors que celui-ci est sorti après Fourmiz, un comble ! Et si j'avais à choisir entre les deux, je me tournerai très certainement vers Fourmiz, tant il est plus intéressant dans son histoire. En effet, le film nous conte l'histoire de Z, une fourmi maladroite vivant dans un système rempli d'ouvriers sans réelle identités, un système ressemblant beaucoup à une dictature. Sans le vouloir, celui-ci va organiser une véritable révolution concernant la classe ouvrière dont il fait parti ! On peut déjà voir à ce résumé que le dessin-animé a un message politique plus ou moins fort et bien trouvé dans un film de ce genre. Et de plus, l'histoire est passionnante et extrêmement agréable à suivre. Les personnages de Z, de son ami Weaver et de la princesse Bala, notamment, sont très attachants. Et le périple que vivent nos deux héros à travers le monde extérieur et inconnu est vraiment excellent ! Notamment grâce aux graphismes, somptueux (même aujourd'hui, ça n'a pas du tout vieilli) des décors et des personnages, mais aussi grâce à l'humour, absolument génial ! A l'époque, Dreamworks se différenciait de Disney par diverses raisons, dont l'humour, bien plus osé et bien plus adulte, j'ai envie de dire ! spoiler: Comme le moment ou le psy de Z lui rétorque qu'il est insignifiant alors que celui-ci se plaint de cela depuis plusieurs heures !
Mais un des autres élément qui contribue à la perfection de ce film, c'est bien évidemment la musique, composée par le génial duo Harry Gregson Williams et John Powell ! Et quelle composition ! Toute la bo du film est géniale ! Parfois légère, parfois très entrainante (le thème de la fourmilière, qui reste en tête une fois le film fini) et parfois même héroique (le thème lors de "l'attaque" de la chaussure). Une vraie réussite ! Parlons aussi des voix, ou là aussi, c'est du sans-faute. Dreamworks a réuni un beau casting américain pour son premier film d'animation: Woody Allen, Sharon Stone, Sylvester Stallone...non seulement la vo est superbe, mais la vf aussi assure totalement ! C'est si rare maintenant dans un film d'animation que ça doit être souligné, la vf est excellente. Le film aligne des scènes d'anthologies, ma préféré étant celle de la chaussure qui manque d'écraser les héros: elle est marrante, spectaculaire et la mise en scène joue bien sur les contrastes de taille entre les fourmis et la chaussure gigantesque ! La dernière scène aussi vaut le coup d'oeil: spoiler: ce long plan qui recule et qui montre que tout le film s'est passé dans un endroit minuscule pour les humains est excellent, et on apprend en plus que tout ça se passait dans le parc de New York !
Non, franchement, je n'ai rien à reprocher à Fourmiz. C'est un film qui divertit et met de bonne humeur, mais qui nous éblouit aussi grâce à ses nombreuses qualités ! Avec ce film et Le Prince d'Egypte (tout deux sortis la même année et tout deux les premiers films d'animations du studio), Dreamworks faisait très très fort en nous sortant ces deux bijoux ! A ne pas manquer !

Un film d'animation extraordinaire, avec une histoire passionnante et des personnages doublés a la perfection (Allen,Stone,Hackman,Stallone,Walken...).
C'est drole et intelligent de bout en bout et même parfois touchant. Superbe!!

Dans une sorte de fourmilière communiste ou chaque individu oeuvre pour le bien commun, une fourmi névrosé (doublé par Woody Allen, excusez du peu), va provoquer une révolution malgré elle en apportant la notion d’individualisme. Un propos qui fait la part belle au rêve américain, mais on s'en fout car c'est surtout un film pour enfant ! Que l'on ai 10 ou 40 ans on s'amuse quand même avec fourmiz, qui à l'énorme qualité de s’être payé un casting de luxe qui prêtent leurs voix, leurs traits et leurs personnalités à des insectes en images de synthèse. Et voir Stalone en fourmi, sa n'a pas de prix !

Un excellent film d'animation, original et très intelligent. L'histoire est celle de Z, une fourmi ouvrière banale parmi tant d'autres dans sa colonie spoiler: se sentant "insignifiant" et qui est écœuré du système et du mode de vie des siens. Sa vie bascule le jour où il rencontre par hasard la princesse des fourmis, Bala; à partir de là, Z va tout faire pour rester avec elle jusqu'à inconsciemment contrarier les plans du général tyrannique Mandibule. Z et la princesse vont alors tous deux partir à la recherche du paradis perdu d'Insectopie et ainsi découvrir au terme de leur voyage qu'il existe une vie meilleure en dehors de la colonie pour ensuite voler au secours de leurs amis prisonniers du système
. Faire d’une fourmilière un avatar de notre société afin d’y établir une lutte des classes est l’excellente idée de "Fourmiz", divertissement sincère et intelligent avec un ton en fin de compte plutôt adulte, même si le film est parfaitement accessible aux enfants. Le scénario est solide et très original. Le caractère atypique du film repose donc sur son univers avant tout réaliste, notamment d’un point de vue visuel, mais surtout au travers de ses protagonistes, dont la figure principale qu’est Z est savamment introduite : l’excellente scène d’introduction est ainsi une superbe mise en bouche, fort d’un monologue sur divan névrosé et pessimiste, et d’une chute éloquente comme pas deux. On comprend donc rapidement ce qu’est la vie en fourmilière, soit un monde proche du communisme humain poussé à son extrême, et on accroche tant bien que mal au personnage de Z, sorte d’anti-héros pas forcément attachant mais nécessaire à l’intrigue. Celle-ci est d’ailleurs globalement réussie, la trame de "Fourmiz" offrant bon nombre de péripéties intéressantes, mais aussi surprenantes telle que l’affreuse bataille contre les termites (qui m’aura bien marqué dans mon enfance), rappelant la maturité palpable d’un récit au final assez sombre et adulte. Ce film parle de la dictature des fourmis, nous rappelant ainsi la dictature des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. En ce sens, difficile d’apparenter "Fourmiz" aux autres longs-métrages d’animation classiques, tant celui-ci nous propose un récit aussi adulte que mature. Ainsi le film d'Eric Darnell et Tim Johnson possède des thèmes intéressants et plutôt adultes comme la guerre, ou encore l'individualisme au sein de la colonie. Critique de notre société avec opposition des classes, des pouvoirs et rapports de force de puissants à faibles, ce film d'animation a le mérite de pouvoir réunir un public d'enfants et d'adultes. L'animation est très bien (rien à redire là-dessus) tout comme le doublage (complètement dépourvu de fausses notes). On a cependant le droit à quelques stéréotypes du genre, dont une romance entre deux créatures que tout oppose et un putsch dirigé par un tyran belliqueux, mais ces éléments servent surtout de base scénaristique, les à-côtés formant finalement le véritable intérêt du long-métrage. Par ailleurs la princesse Bala est assez orgueilleuse et méprisable, ce n'est vraiment pas un personnage attachant. En résumé "Fourmiz" brille de nombreux éléments matures (propos satirique et autres doubles-sens), faisant de lui un long-métrage singulier dans le genre, mais aussi une réussite des studios Dreamworks

C'est de loin le meilleur film d'animation mettant en jeu des insectes. Les dialogues sont hyper croustillants, d'une grande finesse, et la musique est simplement géniale. De manière inattendue, ce film est spécialement ciblé pour les grands enfants et les adultes de par le message politique qu'il contient et les divers clichés qu'un petit enfant ne peut comprendre. Il n'empêche que les enfants y prennent leur compte également car les images sont d'une spéciale créativité et c'est drôle et touchant du début à la fin. A bug's life qui est sorti dans la même période parait nettement moins innovant et il ne s'adresse vraiment qu'au public du premier âge.

La génèse du film est assez douteuse. Il est de notoriété publique qu'en claquant la porte des studios Disney pour Dreamworks, Katzenberg emporte dans ses cartons une idée que développe John Lasseter et qui deviendra 1001 pattes. Voulant doubler Pixar au poteau, Dreamworks force la cadence de la production du film, d'où un scénario bancal et une animation très limite. Il suffit de comparer les deux films aujourd'hui pour constater la différence abyssale de qualité. Seule idée interessante du film, un casting vocal de stars, ce qui deviendra une marque de fabrique de Dreamworks mais cela ne remplacera jamais la qualité des scénarios de Pixar. Le principal plaisir du film est le doublage du héros par Woody Allen. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant que le cinéaste est écrit lui-même la plupart de ses répliques.

Deux ans après Toy Story, premier phénoménal film entièrement réalisé en images de synthèse, sort FourmiZ, réalisé en revanche par ce qui deviendra le principal rival de l'industrie Pixar en matière d'animation : DreamWorks. Mis en scène par Eric Darnell et Tim Johnson, le long-métrage se veut plus adulte que les habituels films du genre, apportant une certaine maturité au genre qui n'est depuis alors plus vraiment réservé qu'aux enfants... Bien au contraire. Dans FourmiZ, lesdits insectes sont réglés comme une horloge : chaque jour ils labourent la terre, boivent de la bière de puceron au bar, danse sur "Guantanamera" à 18h15 et vont se coucher. Cette routine, l'ouvrier Z n'en peux plus. Dépressif pessimiste se posant continuellement des questions existentielles, il est d'une piètre utilité au sein de cette colonie soudée ne pensant qu'au bien d'autrui tandis que lui commence à s'intéresser un peu à son bien-être personnel. Catastrophe ambulante, il tombe amoureux de la princesse Bala et décide pourtant de braver tous les dangers afin de rester auprès d'elle. Mais il ne fera qu'attirer la princesse hors du nid, dehors, dans la vie "sauvage". C'est autour de cette histoire un brin classique inspirée par "Le meilleur des mondes" d'Huxley que se trame pourtant une excellente comédie basée sur notre propre société. Doublés par une pléiade de stars toutes aussi engagées les uns que les autres, les personnages sont d'emblée attachants, en particulier notre héros Z et Weaver, véritables copies numériques de Woody Allen et Sylvester Stallone. Et pendant 1h15, on ne cessera de rire et de s'émerveiller devant une animation exemplaire, des références cinématographiques évidentes (la danse inspirée de Pulp Fiction notamment) et une véritable prouesse scénaristique audacieuse et réussie, ou comment mettre en scène l'aventure d'une fourmi éprise de liberté. FourmiZ demeure encore aujourd'hui un film d'animation magnifique comme on aimerait en voir plus souvent.

Un film d'animation plaisant et réussi avec la voix de Woody Allen dans la version originale.

Humour inexistant, pas spécialement impressionnant techniquement (même pour l'époque), chiant. Je lui préfère mille fois 1001 pattes de Pixar.

Dreamworks suit le chemin des insectes comme Pixar pour les 1001 pattes. Premier long-métrage pour la création de ce studio made in Spielby. Je n'en garde pas un souvenir excitant. Tout ce que j'ai retenu c'est la reprise de la scène de danse dans Pulp Fiction.

Plutôt moyen finalement même si assez divertissant, ce film ne tient pas la comparaison avec 1001 pattes.

Cet animé est assez moyen. Depuis que j'ai vu lucas, fourmi malgrè lui, je n'accroche plus aux films d'animation sur les insectes et les fourmis ! N'empece que celui là est sympathique, maiss ans plus.

Un bon dessin-animé avec plein de bonnes intentions !!!