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lara cr28
75 abonnés
123 critiques
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4,0
Publiée le 6 août 2009
Grâce aux apparitions de son héros, Eric Cantona qui va lui servir de guide, un homme va pouvoir reprendre son rôle de père auprès de son fils qui sombre dans la grande délinquance et retrouver son ancien amour. C’est un film très attachant, le spectateur est vite conquis par cette histoire où un homme redevient maître de lui-même et prend en main son destin. Cette renaissance démiurgique avec tout ce qu’elle contient d’épreuves, il la doit à son coach qui ne représente rien d’autre que le chaînon manquant d’un mécanisme psychologique : la confiance.
Un petit Ken Loach car en effet, je m'attendais à mieux... Un peu déçu donc malgré un grand bravo à Eric Bishop sur qui repose tout le film... Quel jeu !!!
Une excellente réalisation de Ken Loach ; un film social comme sait les faire ce réalisateur britannique de talent. La mise en scène et la direction d'acteurs sont magistrales et a juste titre récompensé à Bruxelles et à Cannes en 2009. Le Scénario de Paul Laverty (Moi, Daniel Blake 2016 - 4.5*, La Part des Anges 2012 - 4*) se révèle comme a son habitude très habile, mêlant réalité et fiction en introduisant le personnage fictif d'Éric Cantona. Sur des dialogues, à la fois drôles et profonds, il nous conte une très belle histoire d'entraide. Une histoire, certes dramatique, mais faisant également place aux sentiments et même à l'humour. L'affiche se révèle tout aussi intéressante avec une belle prestation d'Éric Cantona et un magnifique couple formé par Steve Evets et Stephanie Bishop, excellents dans les rôles principaux.
Ken Loach a pour habitude de faire deux types de films : soit des fresques historiques qui mettent en avant son engagement de gauche, soit des films populaires décrivant la vie des classes sociales défavorisées en Grande Bretagne. Mais dans tous les cas, c’est ce contact si particulier avec le peuple qui est mis en avant, le refus de l’élitisme et la compromission. Des valeurs qui sont aussi celles du plus célèbre transfuge sportif de France vers l’Angleterre, Eric Cantona.
Un postier dépressif ne parvient plus à gérer sa vie, ses deux beaux fils un poil délinquants, son ex-femme dont il est toujours amoureux. Un soir de bières et de pétards, Cantona lui apparait. Et va l’aider à reprendre les choses en main. Le bande annonce et le buzz autour du film laissait présager une comédie un peu potache centrée autour du King. Il n’en est rien.
Ken Loach ne renie pas son cinéma social, à la fois tendre et dur. Le footballeur est bien présent, mais il n’est pas le personnage principal, même s’il en est l’inspirateur et le moteur. Sa présence permet au récit de décoller petit à petit, à cet homme qui a tout perdu de se reconstruire et de se battre contre toutes les tuiles qui lui tombent sur la tête. Cantona n’en fait pas des tonnes, il n’en a pas besoin. Doté d’une aura incomparable de l’autre côté de la Manche, il lui suffit de marquer par la pellicule par sa présence, son charisme, et de déclamer en français ou en anglais les proverbes en toc que le scénariste a inventé pour lui. Tendre, drôle, mais parfois aussi violent et même très dur, le film propose un mélange détonnant, entre la nostalgie du temps où le foot se vivait plus dans les clubs enfumés qu’à travers les contrats de stars milliardaires et la célébration des valeurs chères à Ken Loach : l’amitié, l’entraide, la confiance et a solidarité. Que Cantona déclare que son plus beau souvenir n’est pas un but mais une passe ne doit rien au hasard. Les vingt dernières minutes célèbrent de manière drôle et complètement inattendue la victoire de cette bande de pouilleux qui se sont sérrés les coudes, et terminent le film dans un élan d’optimisme assez irrésistible. Le mot de la fin est quand même pour le King : « Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est parce qu'elles pensent que des sardines seront jetées à la mer ». Royal.
Pour qui aime le Ken Loach du "Vent se lève", ou plus encore, de "Land and Freedom", on ne peut qu'être déçu devant ce film, poussif et surtout de plus en plus invraisemblable au fur et à mesure de son avancement. L'ex-femme abandonnée depuis 30 ans, et qui, en deux temps trois mouvements, redevient la meilleure copine de son ex-mari? Le beau-fils qui vient de frapper son beau-père à coups de pistolet, et qui revient deux heures après boire une bière comme si de rien n'était? Le super truand qui voit cinquante mecs prendre d'assaut sa maison, et qui sort en slip, peignoir et batte de base-ball, dire aux types qu'ils sont pas cools? Un film à prendre pour ce qu'il est, donc: une bluette même pas encanaillée par les méchants...
J'adore ce Looking for Eric de Ken Loach ! Je ne peux pas dire que c'est un très grand film mais quel plaisir de retrouver cette atmosphère et cet humour so british. Un film autour de la personnalité de Cantonna ? Pourquoi pas, surtout en Angleterre où il est considéré comme un Dieu vivant. Et l'histoire se développe même au delà de ce personnage, ça aurait été un peu limité sinon. Steve Evets est génial et vole presque la vedette à King Eric, on suit son histoire avec beaucoup d'intérêts. Le film se termine par une scène épique de drôlerie. Un vrai bonheur et un vent d'air frais !
Avec "Looking for Eric" présenté à Cannes en 2009, Ken Loach semblait tenir vraiment un sujet en or. L'histoire de ce postier paumé de Manchester, fan absolu de l'ère Cantona voyant apparaitre son idole tel un ange gardien paraissait en effet fournir un bel attelage à son cinéma social très engagé. Malheureusement, son contrat n'aura été rempli qu'à moitié. La première heure, tenant presque toutes ses promesses, est un délice d'autodérision ; al relation fan-idole, les dialogues tissés entre les deux protagonistes sont excellents. Les fans du King quant à eux se régaleront ; entre évocation de ses exploits sportifs et déballage de ses fameuses phrases inimitables, teintées d'une bonne dose de philosophie de comptoir. On croit que cet état béat des choses va durer, pourtant non ! A mi-parcours, tout s'éteint étrangement ; plus de second degré, plus de dérision, plus de Cantona tout court à vrai-dire. Loach change son angle d'attaque pour se concentrer davantage sur les vicissitudes familiales et sentimentales du postier. Le récit s'avère dès lors de plus en plus décousu et nettement moins intéressant, jusqu'à sombrer au final dans le gnangnan le plus insipide. Dommage donc pour le cinéaste qui d'une transition potentiellement intéressante pour son cinéma, n'aura tiré en fin de compte qu'une parenthèse moyenne.
Voilà qu’on nous fait tout un char de ce "Looking For Eric" parce que c’est du Ken Loach et parce que – excusez du peu – c’est avec mônsieur Eric Cantona. Mais au final, face à l’écran, on ne retrouve qu’une banale pelote de ficelles usées, celles que Loach a l’habitude de nous refourguer dans la plupart de ses films, avec tout son lot de cache-misères qui va avec, et qui n’ont que pour unique but de faire un peu prolo. Enfin, quand on parle de cache-misère, c’est une façon de parler, car encore une fois c’est tout le fond de commerce de ce type de cinéma qui n’a rien à dire, et qui expose la misère pour se donner une épaisseur sociale. Cela peut paraître un regard bien rude, pourtant c’est bien tout ce qui ressort de ce "Looking for Eric" qui, d’ailleurs, paradoxe du titre, ne regarde pas tant que cela Eric – Cantona ! – celui qui devait être le véritable sel de ce long-métrage. Effacé, fade, caricatural, inexploité ; le personnage Cantona n’est finalement qu’un détail dans cette histoire ; un greffon sans âme sensé donné le « la » du film mais qui, au final, ne donne qu’une seule chose, l’envie de dormir tant l’ennui et la monotonie guette. Un bide ni plus ni moins que ce film…
P.... n si on enlève tous les p....ns et b....l de ce p....n de film il ne reste plus rien de ce p....n de film plutôt c....t en ennuyeux. Très loin de Bread et Roses que j'avais adoré. Les deux étoiles c'est pour la p....n de dernière scène qui montre qu'avec un peu de solidarité on peut se sortir de p....n de situations. Interessant aussi l'engrenage dans lequel les ados peuvent se plonger mais on n'est pas accrochés.
Cantona est une figure mythique du football en Angleterre. Ken Loach veut lui rendre hommage dans ce film plaisant mais très naïf. On dirait Ken Loach au pays des Bisounours. Ca peut choquer !
Cantonna dans son propre rôle joue une star retraitée du foot qui devient l'ange gardien d'un supporter au bout du rouleau. Ken Loach fait une comédie à la Capra sans renoncer à son cinéma engagé.
Il faut avouer que l’on était septique au départ, Ken Loach dirigeant l’ancien footballeur Eric Cantona, on pensait à une mauvaise blague et après un court moment d’hésitation, on prend le risque de voir cette œuvre car après tout, on a rarement été déçu par Ken Loach ! Au final, quelle belle surprise, Looking for Eric est un drame passionnant et drôle (!!) dans lequel excelle le duo Steve Evets & Eric Cantona. Des situations et des répliques hilarantes grâce à Cantona qui nous offre quelques uns de ses meilleurs proverbes (auquel il est difficile de comprendre quoi que ce soit). Une excellente mise en scène, alternant entre la tragédie et l’absurde, touchant et porteur d’espoir. Une fois de plus, Ken Loach nous conquiert sans le moindre problème !