AlloCiné
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Votre avis sur Looking for Eric ?
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Un pur produit Ken Loach :
Réalisation minimaliste, humour anglais, constat social d'une Angleterre pauvre, mais prête à s'entraider.
L'innovation vient de la présence du King Eric, qui y via son rôle en profite aussi pour faire ses confidences sur sa carrière, un peu à la manière de JCVD.
Réalisation minimaliste, humour anglais, constat social d'une Angleterre pauvre, mais prête à s'entraider.
L'innovation vient de la présence du King Eric, qui y via son rôle en profite aussi pour faire ses confidences sur sa carrière, un peu à la manière de JCVD.
Ce Loach est raffraîchissant comme un thé au citron, et Cantona en est le miel ! Une verveine, Camille ?
Un bon film, mêlant drame et beaucoup d'humour. A voir absolument en VO pour pouvoir avoir toutes les subtilités dues aux courts passages qui sont en Français.
Le film est comme un caramel mou, il se colle à vous et impossible de le détacher.En effet la réalisation est molle et sans aspérité, le scénatio trés limité.Les 60 premières minutes sont sans intérêt et d'un ennui total.Seul la fin du film vous réveille de cette létargie.En fait il s'agit d'un hymne à CANTONNA.Quant à lui il joue mal, enchaîne les phrases sans aucun sens.Je dirai un gros mouai......
selenie
Ken Loach dans un film à la gloire de Cantona... Mouais... Je ne suis pas footeux mais on ne peut nier qu'un Cantona charismatique dans un film de Loach ça aiguise ma curiosité.
Le film est plutôt sympa, Loach s'attaque comme d'habitude au niveau social d'un homme simple passionné de footbal et surtout de Cantona. Grâce à l'apparition de son idole il réapprend à vivre et à assumer son rôle de père et d'homme avant tout. Les médias avait prévenu qu'on allait rire, faux ! On sourit mais sans plus, merci Canto tout de même. Mais le vrai défaut du film est la faible importance de Cantona dans le film ; peu de dialogue et de présence à l'écran... Un peu trompé sur la marchandise donc surtout que le quota d'humour du film est celui de Eric Cantona. A part ça le film se dote d'un repris sur un canevas bien connu de Loach, y ajouter Cantona dans une apparition n'apporte qu'un faible ingrédient. Dommage Loach n'a pas osé à fond son pari.
Le film est plutôt sympa, Loach s'attaque comme d'habitude au niveau social d'un homme simple passionné de footbal et surtout de Cantona. Grâce à l'apparition de son idole il réapprend à vivre et à assumer son rôle de père et d'homme avant tout. Les médias avait prévenu qu'on allait rire, faux ! On sourit mais sans plus, merci Canto tout de même. Mais le vrai défaut du film est la faible importance de Cantona dans le film ; peu de dialogue et de présence à l'écran... Un peu trompé sur la marchandise donc surtout que le quota d'humour du film est celui de Eric Cantona. A part ça le film se dote d'un repris sur un canevas bien connu de Loach, y ajouter Cantona dans une apparition n'apporte qu'un faible ingrédient. Dommage Loach n'a pas osé à fond son pari.
ffred
Grosse déception pour ce nouveau Ken Loach. On est loin de la verve et du militantisme de ses précédents films. Quel ennui ! Bon je n'aime pas le foot, Cantona n'est pas un acteur né (sans parler de son accent) et pour être franc je me suis assoupi plusieurs fois pendant la projection. Mais bon rien n'était fait pour me tenir éveillé. Un petit film mineur dans la filmo du metteur en scène. Espérons que ce ne soit qu'un accident de parcours...Une étoileparce que c'est quand même Loach et pour la bonne bouille de Canto.
velocio
Je n'avais pas beaucoup aimé "It's a free world", le film précédent de Ken Loach, par ailleurs un de mes réalisateurs préférés. Dans ce film dans lequel il faisait le constat de la victoire (temporaire ?) de l'individualisme sur le collectif, Ken Loach semblait avoir perdu tout espoir, son pessimisme était noir, il avait perdu toute forme d'humour. En plus, j'avais trouvé très mauvaise l'actrice principale, Kierston Wareing. Résultat : je m'étais passablement ennuyé. C'est pourquoi je retrouve "mon" Ken Loach avec d'autant plus de plaisir. Certes, "Looking for Eric" n'est pas son meilleur film, certes la lutte collective menée par Eric, le héros du film, le fan de Cantona, et ses copains ne se place pas vraiment dans le cadre des luttes sociales, mais au moins, on a le sentiment que Ken a retrouvé le punch, l'humour et la foi dans le combat collectif. Et puis il y a Cantona, venu dans ce film avec sa provision d'aphorismes. Je n'irai pas jusqu'à dire, comme je l'ai lu quelque part, que Cantona est le nouveau Raimu, mais il est quand même très convaincant comme acteur dans ce film dont il est le producteur. A noter qu'il faut rester à la fin du film pendant le générique de fin, ce qui permet de revoir et de réentendre la fameuse histoire des mouettes, du chalutier et des sardines. Un film qui permet de passer un très bon moment.
Drole et touchant, Looking for Éric est une vision belle et utopique des problèmes quotidiens d'un foyer a budget modéré. Dans les tréfonds de l'Angleterre le cinéaste trouve une idée originale pour parler de problèmes sociaux.
https://m.facebook.com/la7emecritique/
https://m.facebook.com/la7emecritique/
Un très bon film social de Ken Loach avec Steve Evets et Éric Cantona sur la rencontre d'un fan et son idole.
Le thème de prendre un homme charismatique comme Cantona et de se servir de son vécu comme guide auprès d'un père paumé rest une fabuleuse réussite...
Du cantona a petite dose mais toujours remplit de phrase juste et belle... Très belle histoire filmer avec simplicité. Bravo
Du cantona a petite dose mais toujours remplit de phrase juste et belle... Très belle histoire filmer avec simplicité. Bravo
J'aurais vraiment voulu aimer ce film. En effet, j'apprécie beaucoup Ken Loach en tant que réalisateur mais le fait est que "Looking for Eric" m'a assez déçu.
Les comédiens s'en sortent bien (j'ai vu le film en VOST), à l'exception peut-être de Cantona que j'ai trouvé un peu "mou du genou" par moments. L'histoire en elle-même est intéressante mais malheureusement handicapée par des dialogues un brin bavards et certaines scènes plutôt ennuyeuses. De plus, là où le personnage de Cantona était censé apporter un soutien éventuel au héros (lui aussi prénommé Eric, un clin d'oeil?), ses conseils s'avèrent être un peu maigres en la matière. Cela n'empêche pas le film de bien se terminer (grâce à cela, justement) mais j'ai trouvé l'intrigue du gang assez saugrenue. Et puis, je suis loin d'être fana de football. Peut-être ce point a-t-il pesé dans la balance.
Bref, 2 étoiles seulement pour l'interprétation générale et quelques bonnes séquences (la danse, notamment).
Les comédiens s'en sortent bien (j'ai vu le film en VOST), à l'exception peut-être de Cantona que j'ai trouvé un peu "mou du genou" par moments. L'histoire en elle-même est intéressante mais malheureusement handicapée par des dialogues un brin bavards et certaines scènes plutôt ennuyeuses. De plus, là où le personnage de Cantona était censé apporter un soutien éventuel au héros (lui aussi prénommé Eric, un clin d'oeil?), ses conseils s'avèrent être un peu maigres en la matière. Cela n'empêche pas le film de bien se terminer (grâce à cela, justement) mais j'ai trouvé l'intrigue du gang assez saugrenue. Et puis, je suis loin d'être fana de football. Peut-être ce point a-t-il pesé dans la balance.
Bref, 2 étoiles seulement pour l'interprétation générale et quelques bonnes séquences (la danse, notamment).
Dans sa longue carrière beaucoup de réussite pour Loach, ce nouveau film en fait partie. Talentueux réalisateur au style très personnel et affirmé avec toujours cette même ambiance et cette incontestable réussite à juxtaposer le champ comique avec la difficulté social quotidienne. Le choix et la crédibilité des acteurs est toujours au rendez-vous.
On sent que le réalisateur a voulu se faire plaisir en compagnie d'un sportif à carrure populaire. Fort heureusement, le foot ici n'a pas "les gros pieds", je parle pour ceux assez allergiques au football en général comme moi-même. D'abord, Eric Cantona, sorti d'une lampe d'Aladin comme ça, on jubile. Surtout que les scènes où on est sur le terrain ont des allures de ballet plus que de match, la musique, discrète, y étant pour beaucoup. Quelque peu bizarre le pistolet sous le plancher et puis ça passe. Car on se marre bien, parfois après avoir tressauté au moment des chocs qu'assène le cinéaste par ailleurs fidèle à ses obsessions sur ses contemporains. Peut-être moins de profondeur que d'habitude, sans doute Ken Loach a t'il besoin de souffler un peu ?
Fan de Foot ou pas, c’est une agréable surprise !! Un bon film à découvrir signé Ken Loach. L’histoire est bien trouvé, drôle, humain et émouvant. Avec des moments sympa et dures. Le début du film à du mal à démarrer, mais après on accroche jusqu'à la fin. On suit l’histoire de Eric Bishop, postier à Manchester avec ses problèmes quand un soir Eric Cantona son idole apparaît et il va l’aider à prendre sa vie en main. Eric Cantona trouve ici un rôle sur mesure pour lui quand à Steve Evets et Stephanie Bishop ils sont incroyables dans leurs rôles comme le reste de la distribution.
Il y a toujours chez Ken Loach des groupes de gens unis par un même combat et par une même appartenance qui permettent au héros de surmonter son isolement et de faire échec aux exploiteurs : cheminots, squatters, travailleurs immigrés de Californie, combattants des Brigades Internationales ou de l'indépendance irlandaise... Ici, il s'agit de postiers, représentants de ces services publics malmenés par des décennies d'ultralibéralisme, et qui incarnent une nouvelle fois la solidarité de la Grande-Bretagne d'en-bas.
Mais il ne s'agit pas de n'importe quels postiers : ce sont des postiers de Manchester, et si on les voit se déchirer, ce n'est pas entre supporters des red devils et des Citizen de Manchester City, mais au sein de la famille rouge, entre légitimistes et membres du F.C. United, le club créé par les supporters opposés au rachat du club par Malcolm Glazer. Car quand Ken Loach s'intéresse au football, il ne peut s'empêcher de montrer qu'aujourd'hui les ouvriers ne peuvent plus se payer de places au stade, alors que les petits caïds s'offrent une loge à Old Trafford.
La querelle entre partisans du F.C. United et de Man U donne lieu à une de ces scènes savoureuses de débat populaire que Ken Loach sait si bien mettre en scène. Autre scène typique de l'affection que le réalisateur porte à ses personnages, la séance de thérapie de groupe animée par Meatball, le chef de la bande féru de bouquins de psychologie appliquée, et qui invite ses collègues à s'imaginer dans la peau de leur idole, ce qui permet la réunion de Castro, Mandela, Ghandi, Sammy Davis Jr, Franck Sinatra et bien sûr, d'Eric Cantona.
Cantona, donc. On sait que c'est Eric the King lui-même qui a contacté Ken Loach pour lui proposer l'idée de la rencontre improbable d'un fan et de son idole. Paul Laverty, le scénariste de dix films du réalisateur de "Le Vent se lève", a alors eu l'idée de faire sortir Cantona de son affiche, un peu comme les personnages descendant de l'écran dans "La Rose pourpre du Caire". Cantona, maudit dans le foot français et adulé Outre-Manche, campe un personnage plus cantonesque que nature, comme il le justifie dans une réplique déjà culte : "I'm not a man, I'm Cantona".
Paul Laverty s'est amusé à lui écrire des proverbes du type "Qui sème des chardons, récolte des épines" ou "La plus noble des vengeances, c'est de pardonner", référence à la célèbre phrase lâchée par Cantona lors de l'affaire du mawashi-geri de Crystal palace qui fait dire à Eric, l'autre : "Je ne me suis jamais remis de tes foutues mouettes". Partageant un joint avec son protégé, jouant de la trompette ou servant de préparateur physique, l'acteur Cantona rend le personnage Cantona crédible, alors qu'on nage en plein fantastique.
"Looking for Eric" n'a pas la dimension épique de "Land and Freedom" ou de "Le Vent se lève", ni l'âpreté de "Family Life" ou de "Ladybird". Il n'en est pas moins un film jubilatoire, qui fait penser par moment aux meilleurs Capra, et une nouvelle affirmation des valeurs de solidarité et de foi dans l'humanité qui ont toujours structuré les oeuvres du plus attachants des réalisateurs britanniques.
http://www.critiquesclunysiennes.com
Mais il ne s'agit pas de n'importe quels postiers : ce sont des postiers de Manchester, et si on les voit se déchirer, ce n'est pas entre supporters des red devils et des Citizen de Manchester City, mais au sein de la famille rouge, entre légitimistes et membres du F.C. United, le club créé par les supporters opposés au rachat du club par Malcolm Glazer. Car quand Ken Loach s'intéresse au football, il ne peut s'empêcher de montrer qu'aujourd'hui les ouvriers ne peuvent plus se payer de places au stade, alors que les petits caïds s'offrent une loge à Old Trafford.
La querelle entre partisans du F.C. United et de Man U donne lieu à une de ces scènes savoureuses de débat populaire que Ken Loach sait si bien mettre en scène. Autre scène typique de l'affection que le réalisateur porte à ses personnages, la séance de thérapie de groupe animée par Meatball, le chef de la bande féru de bouquins de psychologie appliquée, et qui invite ses collègues à s'imaginer dans la peau de leur idole, ce qui permet la réunion de Castro, Mandela, Ghandi, Sammy Davis Jr, Franck Sinatra et bien sûr, d'Eric Cantona.
Cantona, donc. On sait que c'est Eric the King lui-même qui a contacté Ken Loach pour lui proposer l'idée de la rencontre improbable d'un fan et de son idole. Paul Laverty, le scénariste de dix films du réalisateur de "Le Vent se lève", a alors eu l'idée de faire sortir Cantona de son affiche, un peu comme les personnages descendant de l'écran dans "La Rose pourpre du Caire". Cantona, maudit dans le foot français et adulé Outre-Manche, campe un personnage plus cantonesque que nature, comme il le justifie dans une réplique déjà culte : "I'm not a man, I'm Cantona".
Paul Laverty s'est amusé à lui écrire des proverbes du type "Qui sème des chardons, récolte des épines" ou "La plus noble des vengeances, c'est de pardonner", référence à la célèbre phrase lâchée par Cantona lors de l'affaire du mawashi-geri de Crystal palace qui fait dire à Eric, l'autre : "Je ne me suis jamais remis de tes foutues mouettes". Partageant un joint avec son protégé, jouant de la trompette ou servant de préparateur physique, l'acteur Cantona rend le personnage Cantona crédible, alors qu'on nage en plein fantastique.
"Looking for Eric" n'a pas la dimension épique de "Land and Freedom" ou de "Le Vent se lève", ni l'âpreté de "Family Life" ou de "Ladybird". Il n'en est pas moins un film jubilatoire, qui fait penser par moment aux meilleurs Capra, et une nouvelle affirmation des valeurs de solidarité et de foi dans l'humanité qui ont toujours structuré les oeuvres du plus attachants des réalisateurs britanniques.
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