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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 mai 2012
Wahou!C'est une surprise parce que je dois dire que je m'attendais pas du tout à ça.L'histoire est bien construite,mêlant drame familial et gangsters.Les acteurs jouent bien mais j'ai pas trouvé Cantona bon,Ok il est très bon au foot et les flashbacks le mettent carrément en avant mais sa prestation n'est pas terrible,surtout son accent(je l'ai vu en VO).Sinon c'est un film sympa,parsemé d'humour par moments avec un final,certes un peu gnan-gnan,mais drôle.
Joli film intimiste sur la rédemption d'un homme, maltraité par la vie, méprisé par ses proches, et pas très loin de commettre l'irréparable. Pour s'en sortir, ce vieux postier solitaire invoque l'aide, non pas de Dieu, mais d'un joueur de foot : Cantona qui est vénéré là-bas un peu comme un Dieu. Après tout, pourquoi pas, à chaque époque ses idoles ! Cela fait une jolie fable, très légère, et un peu superficielle. Mais, le spectateur mord à l'hameçon, aussi gros soit-il. Il faut dire que l'interprétation est magnifique, bien davantage d'ailleurs du côté de ce postier anonyme que de notre Canto national, un peu monolithique dans son rôle et dans son interprétation. On sourit, surtout dans les moments de pure solidarité entre les postiers. Et puis Ken Loach est aussi un peu magicien. Il arrive à faire passer des supporters de foot anglais bien lourds pour les poètes de notre ère contemporaine. Et cela, c'est vraiment très fort !
Il y a bien sûr le charme de l'accent ouvrier anglais et le sens de l'entraide de la middle class anglaise (surtout entre supporters), il y a aussi le plaisir, pour les amateurs, de revoir certaines des actions les plus éclatantes de Cantona footballeur, mais cette comédie de Ken Loach va un peu plus loin et s'avère franchement réjouissante. Le réalisateur a ce talent de mêler le réalisme social à une bonne histoire. Par un récit ancré dans le quotidien et construit en strates allant de la détresse personnelle (une histoire d'amour ratée) à des phénomènes sociaux plus généraux (la délinquance, les supporters), il traite de sujets importants sans jamais se départir d'un humour tout britannique. Et puis, clou du spectacle, il y a la performance d'Eric Cantona, certes mauvais comme un cochon, mais qui s'autoparodie sans scrupule et arrache sans peine quelques éclats de rire.
Un poil trop long mais les idées sont bonnes, l'humour bien sentit et la chronique sociale intéressante chère à Ken Loach. Cantona passe bien à l'écran avec le second degré qu'il faut, l'univers du supporterisme est bien retranscrit, le foot. Anglais avec Ken Loach ça sonne vrai. Je retiendrai surtout sa scène finale hilarante, jouissive, totalement british. Un film original qui frappe juste, rafraIchissant.
Un Loach mineur mais sympathique. Généralement, je trouve les bons sentiments indigestes, surtout ceux qui sonnent faux comme dans beaucoup de productions démagos, mais là, on sent une réelle sincérité de la part du cinéaste anglais. Son empathie envers la communauté de supporters est salvatrice, dans un film au scénario somme toutes assez casse gueule. Quant à Cantona, il joue la carte de l'autodérision avec charisme et malice.
Un petit chef-d'œuvre, plein d'humanité, tendre, engagé, très drôle aussi par moments. Le duo Laverty - Loach à son meilleur, et la rencontre entre Cantona et Evets s'avère des plus savoureuses.
Un peu déçu, je m'attendais à mieux! Un homme psy, qui regrette d'avoir quitter sa femme, qui a des visions de Cantona, il devient même son guide. Le film montre la misère d'une famille pauvre mais qui se soutient! Fin agréable et marrante mais bon ça reste juste pour que le film soit bien! Ca se regarde quoi mais ce n'est pas sensationnel!
"I'm not a man, I am Cantona !". Ces quelques mots ne pourraient mieux résumer le projet fou de Ken Loach, qui se révèle ici comme l'un des conteurs les plus habiles pour marier rêve et humour avec la réalité contemporaine la plus crue. Ce projet en question est de trouver un mentor à Eric, postier à Manchester qui voit sa vie défiler devant lui sans qu'il n'ait aucune prise dessus ; que ce soit avec ses enfants ou avec sa femme qu'il a laissé lamentablement partir. Et qui de mieux que l'icône de tout mancunien qui se respecte, son homonyme Eric Cantona, véritable Dieu du football dans cette ville Anglaise et idole de tout un peuple, fier de cet homme autant connu pour ses coups de pied de génie que ses coups de sang foudroyants. De ce délire démarrant dans un épais nuage de fumette, Loach en tire toute l'alchimie nécessaire pour embarquer son spectateur pour un épatant numéro de comédiens qui ouvrira sur la renaissance d'Eric, dans les deux sens du terme. On connaissait les talents d'acteur de Cantona, on découvre ceux de Steve Evets, à la mélancolie bucolique communicative.
On a été habitué ces dernières années à des films plutôt durs et sérieux de la part de Ken Loach ( excepté peut-être un peu "Bread and Roses") et il nous revient cette année aux côtés d'Eric Cantona dans une comédie même si la trame est plutôt de l'ordre du drame. Même si on retrouve certains thèmes souvent présents dans la filmographie de Loach comme la lutte contre la superpuissance de l'argent ou la famille sous toutes ses formes on se dirige dans ce film vers la comédie ce qui n'a pas souvent été le cas. Pour ce film, ce qui me vient à l'esprit c'est le pouvoir comique de Loach qui se manifeste grâce à sa direction d'acteurs (scènes de la méditation) et grâce aux dialogues très justes. Justes notamment en ce qui concerne le personnage d'Eric Cantona, Loach joue avec son image et ses frasques pour le rendre moins uniforme que nous le voyons. La comédie n'est ni lourde ni grossière (dans le sens rudimentaire). Elle à même une utilité et se borne à trouver son essence dans la qualité des dialogues et leur simplicité, dans la prestation des acteurs toujours justes (on est loin des grimaces d'un Jim Carrey par exemple) et dans la démarche d'aider le scénario à avancer. Malgré l'humour très présent le réalisateur n'oublie pas ses décénnies de combats et ne peut s'empêcher de nous glisser une petite pique envers une conséquence du "capitalisme" avec le débat sur Man U, le prix des places et le rejet de ceux qu'ils faisaient et font le foot: le peuple. On retrouve aussi ce combat dans l'histoire du jeune garçon face au caîd (grosse voiture, grosse villa etc) qui se solde par la parabole de l'invasion des Cantona. En effet, il montre qu'un peuple uni peut faire plier les puissants. A noter aussi, la fin de "l'histoire d'amour" dont la perspective pouvait être inquiétante mais qui se termine d'une manière assez simple et fine. Pour finir, en tant que français on ne boude pas son plaisir d'entendre parler français ou d'entendre la marseillaise dans un film anglais.
Peut-être un film de Loach mineur dans sa filmographie, mais un bon film quand même, qui se regarde sans déplaisir et qui atteint des sommets d'intensité (attention ce n'est pas QUE une comédie, mais aussi un drame humain)… j'ai hésité avant de mettre 4 car l'histoire d'amour semble un peu trop simple… Les apparitions de Cantona sont bien amenés et pas trop nombreuses, juste ce qu'il faut pour se faire désirer… Loach joue avec l'attente du public jusqu'au final vraiment marrant…
Du grand Ken Loach, le meilleur film de l'acteur Cantona, des comédiens éblouissants de justesse dont le jeu qui nous fait passer du rire aux larmes d'une minute à l'autre, une peinture du prolétariat anglais d'une grande gentillesse mais sans pathos. Merci à KL pour ce bijou cinématographique, même pour quelqu'un qui n'apprécie pas particulièrement le foot-ball et encore moins les frasques des supporters confits de biè re.
Encore un coup de maître pour Ken Loach qui n’en finit pas de nous étonner. Fidèle à son scénariste Paul Laverty, il signe une merveille de comédie sociale dans la lignée du meilleur cinéma anglais.
Un film sympathique mais pas indispensable, à cause d'une réalisation un peu molle. Par contre c'est un plaisir de revoir bon nombre de buts de Cantonna!
"Je ne suis pas un homme, je suis Cantona" cette phrase résume parfaitement le plaisir que prend Canto à faire son show pour nous embarquer dans cette drôle de comédie. Il y a des mauvais côté Ken Loach est en pilote automatique et se montre paresseux caméra à la main tandis que le scénario est prévisible. Mais face à cela, il y a le facteur "Canto" . Entre référence footballistique, dérision et amour du bon mot, l'ancienne star de Man U. prend un plaisir communicatif à se mettre lui même en scène et offre un show comme il pouvait en faire à Old Trafford. C'est d'ailleurs ce qui hisse "Looking for Eric" au stade de vrai plaisir mais pour ça il faut aussi apprécier l'homme.
Ken Loach c'est en gros tout ce que je déteste au cinéma : le réalisme, le social, le didactique, les semelles de plomb...et là je dois dire que j'ai aimé ce film sans réserve. L'idée maîtresse est tout sauf réaliste, même assez foldingue. Et ça marche de A à Z. Le fond prolétarien britannique est toujours bien là mais c'est drôle, émouvant, inattendu. Même si on sait que le happy ending est forcément à l'arrivée les différents épisodes sont tous réussis, mélangeant la dure réalité de la vie, l'espoir, les solutions folles et des répliques anthologiques. Cantona est très bon, il n'en fait pas des tonnes. L'autre Eric (Steve Evets) est impeccable en postier looser et paumé.Tout le casting des postiers est d'ailleurs nickel. La mise en scène n'est pas d'un intérêt foudroyant mais ça n'est pas grave. On sort de là avec un sourire joyeux. On trouve même les supporters footeux sympathiques, c'est dire !