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Kubrick's Club
40 abonnés
694 critiques
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3,5
Publiée le 3 novembre 2010
Bonne comédie. Le sujet est original, celui d'un postier qui se fait coacher par son idole Eric Cantona pour surmonter sa dépression. Le parallèle fait entre le football et la vie est bien construit, mais aurait pu être davantage développé. Il en reste de belles leçons : faire ne passe comme on fait un cadeau, se surpasser et repousser ses limites pour surprendre etc... Cela donne de la valeur au football comme on le voit rarement au cinéma. Ken Loach nous fait également un portrait social de l'Angleterre à travers le football, un milieu de plus en plus régit par le business et sans valeur, loin du football populaire et fédératif tel qu'il était encore au temps de Cantona. Film à la fois drôle, notamment grâce à la personnalité du "King", et intéressant, qui nous fait passer un bon moment.
"Le vent se lève" c'était un peu... froid non? Pas gai. Là Looking for Eric c'est plus drôle, plus joyeux. On reste dans le populo, l'ouvrier (enfin le facteur quoi), les quartier pauvres, la bière (ah ça!! ça picole chez eux!! Incroyable!) mais c'est plus rigolo. L'histoire est sympa, les comédiens sont bons et le foot est ball (ouais je sais... Bof hein?). J'ai eu quand même quelques petits soucis. Sur l'ensemble, je n'ai pas eu ni la larme à l'oeil ni le sourire en sortant. Je m'attendais à un film vrai qui nous portait sans en faire trop. Ca ne m'est pas arrivé. Et second soucis : j'ai vu le film en VF. Et voir Cantona parlait anglais se doubler lui-même en français, moi ça me fait sortir du film. A part un manque... on va dire d'épaisseur même si ce n'est pas le bon mot, Looking for Eric est très sympa.
Sympathique mais vraiment sans plus, un peu niais voir facile, survole pas mal de sujets. Plaisir de retrouver Cantona, punch-lineur émérite du football franglais. Personnage de Steve Evets assez attachant et esprit english bien honnete et crédible.
Quand Ken Loach se met à la comédie sociale, avec un scénario un peu confus, la révolte des gentils... et surtout l’utilisation amusante d’Eric Cantona en ange gardien philosophe. L’ensemble est brouillon mais se regarde plaisamment, avec une belle prestation de Steve Evets.
Beau film de Ken Loach, émouvant et drôle à la fois qui perd de sa force lorsqu'i glisse vers le polar. Les personnages sont tous très attachants et Eric Cantona est formidable en génie de la lampe magique.
Si Cantonna est tout sauf un grand acteur. Ses dialogues à la fois drôles et intelligents font de son rôle de coach imaginaire pour de ses fans beauf et dépressif en recherche de confiance de soi, d'autorité sur ses fils et surtout de reconnaissance de son ex, un personnage attachant. Mais, en parallèle à ça, l'histoire de la résolution des problèmes du fils complice d'un skin psychopathe qui occupe entièrement la dernière demi-heure est parfaitement inutile. Ken Loach n'a donc pas le talent de réalisateur de comédies mais ça ne coutait rien d'essayer.
Beaucoup de blabla, des décores typiques anglais (personellement c'est pas mon truc) pour un film qui met pas mal de temps a démarré. Cantona sert juste de Guest pour ainsi dire, seul la fin du film relève le niveau, mais c'est pas encore une grande réussite à mon gout.
Comédie humaine et sociale réussie où la tendresse est plus de rigueur que l'hilarité pour au final en faire un film mignon et gentil mais qui ne cassera pas trois pattes à un canard. Le duo d'acteur est fort sympathique et le King Canto joue plus sur son charisme qu'autre chose, mais au final cela permet tout de même de passer un moment agréable. Looking for Eric n'est pas une priorité mais peut se regarder à l'occasion sans aucun problème même pour les anti football.
Après plusieurs opus en demie teinte, le cinéaste étant le plus souvent plus préoccupé à décrire un milieu qu'à raconter une véritable histoire, Ken Loach revient à un cinéma plus simple et plus humain avec cette fable agréable, à la fois drôle et touchante, portée par l'interprétation habitée de Steve Evets et par l'autodérision d'Eric Cantona. Dommage que le film perde beaucoup de sa force dans une seconde partie s'encombrant inutilement d'une sous-intrigue policière à la résolution certes amusante mais pas franchement crédible.
Voilà donc Cantonna dans l'univers de Ken Loach: celui des cabossés de la vie –et de l'amitié entre ces cabossés là. Eric Bishop (l'excellent Steve Evets), postier dépressif, ne se remet pas d'avoir planté là sa première épouse, épousée trop jeune, avec sa petite fille. Il se trimballe deux abominables beaux-fils, qui encombrent la maison de matériel volé et de copains douteux. Il a complètement baissé les bras; il lui reste la légende du Manchester United, le pub -et les copains de la poste qui tentent de le remettre sur pieds, de le faire rire -rien n'y fait. Jusqu'à ce qu’apparaisse dans sa chambre son Jiminy Cricket sous la forme de son idole: Eric Cantonna. Qui va lui redonner, à grand renfort d'aphorismes à la mords-moi-le-noeud (qu'il traduit en anglais approximatif avec un accent à couper au couteau!) le goût de se battre, de se reprendre en main... et de faire confiance aux autres. Quand il s'agira de sauver la famille et l'aîné des fils, tombé dans les pattes d'une menaçante crapule, c'est toute la poste de Manchester, affublée de masques de Cantonna, qui va débarquer de bus de supporters où les battes de base-ball ont remplacé les trompettes, pour aller donner à la petite crapule une leçon qu'il n'est pas prêt d'oublier. Inattendu chez Loach, il y a une happy end digne d'une comédie américaine mais qu'on ne s'y trompe pas: c'est un film largement aussi politique que les précédents. La leçon c'est que, pour s'en sortir, il faut faire du beau jeu: il faut faire collectif. Vous vous souvenez, dans son précédent film, it's a free world, l'héroïne avait décidé de jouer complètement perso, égoïste. Elle s'en sortait -dans quel état. Après ce contre-exemple, après cette dénonciation amère du monde libéral où nous vivons, c'est une sorte de conte de Noël que Loach réalise avec la complicité d'un Cantonna épatant. A voir, bien sûr, et si vous n'aimez pas le foot, ce ne sont pas les quelques images d'archive des meilleurs buts du grand Eric pour vous faire peur!
Franchement, ça commençait mal. Entre un personnage central complètement dépressif et une photographie dans les tons bruns/gris/vert kaki, j'avais juste envie d'arrêter le film au bout d'une demi-heure. Mais heureusement, j'ai tenu. Oui, "heureusement" car tout va bien mieux par la suite, Eric Cantona fait son apparition et apporte un peu de gaité à tout ça, et puis on est vraiment porté par l'histoire, qui devient de plus en plus intéressante au fur et à mesure que le film avance. Au final, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film.
Après Almodovar, Loach... encore un cinéaste non récompensé cette année à Cannes... Attention Isabelle, il va falloir que les films primés soient très bons pour surpasser les recalés. Car Loach est vraiment remarquable dans ce film tout en nuances où l'émotion perle à chaque image... Cantona dans son propre rôle est parfait, aussi bon que dans les images d'archives de ses plus beaux buts!
petite comédie british assez sympathique, qui se laisse regarder, assez inégale, une seconde moitié plus réussie mais très en rupture avec la premiere partie. cantona est juste un pretexte rigolo pour dérouler l'histoire, c'est pas si mauvais que ça... envie de mettre deux etoiles.
Ken Loach s’offre un intermède dans le domaine de la comédie avec ce film tour à tour drôle, émouvant et grave par moments. S’appuyant sur un scénario très original – un postier dépressif qui a raté sa vie va trouver réconfort et tonus auprès de son idole de toujours Éric Cantona – il réussit à croquer le quotidien des banlieues anglaises avec humour, dérision et tendresse. Ce petit bijou d’humour typiquement britannique souffre malgré tout de quelques longueurs. Éric Cantona, dans son propre rôle, semble beaucoup s’amuser et va encore renforcer outre-manche son statut d’icône indéboulonnable. La rencontre entre Ken Loach et notre footballeur-acteur, également initiateur et coproducteur du film, est une surprenante réussite.