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chrischambers86
13 668 abonnés
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4,0
Publiée le 3 mai 2013
Un film ? Non! Plutôt une spirale de Darren Aronofsky qui signe une première oeuvre crèative et foutrement originale loin du concept d'Hollywood! L'enquête d'un mathèmaticien pour percer les secrets de la Bourse dèbouche sur d'hallucinantes rèvèlations! Photo qui ressemble à du charbon, nèvrose pour les chiffres (l'èpoustouflant et quasi inconnu Sean Gullette), montage brutal sur une bande son d'enfer de Massive Attack, "Pi" est tout sauf un film ordinaire, un peu dans la lignèe du "Labyrinth Man", le premier bèbè de David Lynch! il faut surtout voir ce thriller mètaphysique pour son histoire vertigineuse et complètement folle combinant philosophie et mysticisme! Le foudroyant "Requiem for a Dream" n'est plus très loin (le compte à rebours est lancè: J - 730). A tous les migraineux de la Terre, ce premier essai d'Aronofsky est fortement dèconseillè...
Décidément Darren Aronofsky est un drôle d'oiseau !!! Avant même de nous déstabiliser avec Requiem for a Dream et de nous sublimer la danse avec Black Swan il avait déjà donné vie aux mathématiques ( ce qui pour moi n'était pas gagné vu que je suis loin d'être un matheux )a travers ce thriller déstabilisant qu'est Pi. C'est l'histoire d'un homme qui est à la recherche de la formule mathématique qui contrôle le monde, il sera poursuivi pendant sa quête par les représentants d'une firme de Wall Street et des cabalistes qui cherchent le nom de dieu dans la torah. Les points forts de Pi sont sa mise en scène épurée, stylisé, maître, sa photographie ( toute aussi épurée que sa mise en scène ) et sa sublime musique de Clint Mansell. Bref, à voir donc.
Sorti en 1998 et premier film de Darren Aronofsky, "Pi" nous fait suivre un mathématicien surdoué mais souffrant d'affreuses migraines qui commence à découvrir des formules révolutionnaires pour lesquels certains seraient prêt à tout faire pour mettre la main dessus...
Dès le début, Aronofsky nous place dans la tête du personnage, sa caméra est braqué sur lui et on voit ce qu'il vit et ce qu'il pense et donc notamment dans ses recherches en mathématiques entre les chiffres, les séries, le nombre d'or ou autre lien avec les fondements des mathématiques, puis peu à peu il commence à être approché par la bourse et un juif travaillant sur les rapports entre les maths et la religion. Ca permet de nous immerger assez vite de bien dans le film. Il arrive à instaurer un climat paranoïaque et à maintenir du suspense de bout en bout. Alors certes, tout n'est pas parfait, il y a cette manie de vouloir toujours compliquer des propos simples et l'effet clipesque, qui peut à force dérouter malgré l’esthétisme réussi que ce soit au niveau du noir et blanc, du montage ou des plans. Les interprétations sont bonnes et notamment Sean Gullette dans le rôle principal.
Le premier film de Darren Aronofsky n'est que souffrance et intellectualisation repoussante.Le réalisateur veut faire dans l'expérimental,avec son noir et blanc très lumineux,ses fondus enchaînés et sa caméra baladeuse.C'est une nouvelle forme de cinéma:ça ne sert à rien,c'est prétentieux et ça étale des théories fumeuses sur le fonctionnement du monde.Un mathématicien cherche la formule ultime permettant de contrôler les chiffres et de comprendre l'ordre du monde.Sa découverte entérine la menace des boursiers de Wall Street et des kabbalistes juifs.Le bonhomme est complètement cinglé.Il a des crises d'épilepsie,une mystérieuse tumeur,il a des visions et est paranoïaque.A la fin,quand il se lobotomisera le cerveau,il redeviendra simple d'esprit,donc heureux.Génial,la morale à 2 balles!Entre-temps,on doit subir ce mysticisme de bas étage dans un filmage underground,indigne du grand écran.On sait que le budget est plus que faiblard,mais quand même,fallait-il transformer la salle de test du gars en relique d'objets plus dépassés les uns que les autres?Grosse confusion d'Aronofsky entre oeuvre artistique et oeuvre vaniteuse.
Un thriller parfaitement moche sur le plan visuel. Pour ce qui est du scénario et de la mise en scène, c’est tout aussi catastrophique ; c’est incompréhensible, brouillon, ennuyeux et répétitif. Un film qui se veut certainement intellectuel et expérimental, mais qui est complètement raté ! Une perte de temps !
Clairement le moins bon Aronofsky que j'ai vu pour l'instant, loin en-dessous de Requiem for a Dream, Black Swan et même de The Fountain. Le premier film du cinéaste ne manque pas d'originalité, mais ce n'est pas vraiment le chef d'oeuvre que j'attendais. Le traitement de l'image torturé permet de rentrer facilement dans le cerveau taré du personnage et le côté un peu paranoïaque est plutôt amusant à suivre, mais le déroulement des événements est très flou et obscur, si bien qu'on ne sait pas très bien ce que ça veut raconter ni où ça veut aller. A l'apparition du générique final, la seule chose qui m'est venue à l'esprit a été : "OK". Passionné pourtant par les dialogues intéressants, liés de près ou de loin au monde mathématique, intrigué par les personnages admirablement interprétés, et le sourire aux lèvres devant les scènes de migraines et de prises de médocs qui ont inspiré Requiem for a Dream, j'ai pourtant été déçu par le scénario et l'évolution des événements, pas toujours très claire. Aronofsky veut nous embarquer dans le labyrinthe du cerveau de son personnage mais nous y perd avec lui.
Pi : Un film qui ma assez impressionné et troublé il faut dire. Déjà, grâce à une réalisation du feu de dieux. Une réalisation surprenant et bluffant : c’est assez rare de voir un film filmé comme cela, avec autant de maestria et d’intelligence. Mais il faut avouer que c’est assez déroutant au début mais ça colle tellement au film qui est lui aussi assez bizarre mais d’une fascination hors paire. Car, comme je disais, la réalisation colle parfaitement au film. Car déjà, le film est en noir et blanc (excellent initiative : je n’aurais pas vu le film en couleur), ce qui renforce l’ambiance et l’atmosphère étrange, malsain pour ne pas dire dégelasse. Donc voila, un des gros point fort de ce film vous l’avais compris : sa réalisation d’une maitrisé et d’une efficacité redoutable. Ensuite, parlons du scénario : tout aussi bizarre et étrange mais c’est follement captivant. Le scénario faut dire est assez complexe car on suit le comportement, la psychologie pour ne pas dire la folie d’un personnage. Et ça va très loin dans tout ça, de plus l’ambiance et la réalisation ne facilité pas tout. C’est assez déconcertant tout ça mais qu’est ce que c’est captivant : du début jusqu'à la fin malgré la folie qui survole ce film. De plus, les acteurs sont vraiment très convaincant et étonnant, surtout l’acteur principale. Sean Gullette qui habite complètement son rôle, il est juste troublant et parfait dans son rôle. Voila, un film a petit budget mais d’une grand maestria mais il est aussi très étrange comme film. En tout cas, je ne peux que vous le conseillé ce véritable bijou du 7 art.
"Pi" est un brouillon pour Aranofsky. Après on aime ou on n'aime pas le style du réalisateur de "Black Swan" mais dans ce premier film tout donne l'impression d'un projet de fin d'étude en cinématographie. "Pi" n'est en aucun cas un film abouti.
J'aime beaucoup les mathématiques donc l'idée de départ me plaisait mais je pense que le visionnange de ce film nécessite quelques produits encore interdit de par chez nous, le réalisateur veut essayer de donner un style, une ambiance à travers le noir et blanc mais c'est raté. J'ai même pas eu envie d'aller au bout
Le film intrigue au départ malheureusement le scénario ne tient pas ses promesses et l'ennui nous gagne. On assiste juste à un gros pompage des styles d'autres réalisateurs.
Un thriller psychologique qui lorgne vers le drame humain autour d'un mathématicien qui n'arrive pas à s'intégrer à une société qu'il arrive pourtant à comprendre par les biais de sa réflexion mathématique. Porté par un scénario très complexe, difficilement accessible, mais pas moins efficace, Pi est également mis en scène d'une façon incroyable par un Darren Aronofsky qui signe ici son premier film (et la première perle de sa carrière). Un OVNI cinématographique, une vraie expérience à voir et à revoir.
Retrouvez la critique de Matt en intégralité et en vidéo sur Youtube :
Darren Aroffnovski restera un grand réalisateur, mais du domaine de l'expérimental (le truc qu'on montre à ses potes, genre "Regardes, je sais faire des fondus sur du blanc!!!" ou encore des "Le noir & blanc, c'est plus classe et moins cher que la couleur.") alors, ça fait genre intello et tout et tout, mais en fait, c'est aussi développé intellectuellement que les chansons de Britney Spears. Et voici pas qu'un type ayant une tumeur au cerveau et/ou des crises d'épilepsie, qui compte des chiffres partout et veux trouver une formule à la vie dans l'univers. Alors bon, voilà c'est tout. On voit le type, ses crises, ses théories fumeuses (il perd aussi la bouboule), et ne pense qu'à ces chiffres ! Et pis à la fin, après une tentative d'opération auto-billardesque type lobotomie fait soi-même à la mano avec la visseuse (assimilable à du suicide pour faire taire ses crises), il est redevenu normal et peut apprécier de jouer avec la gamine du dessus et la beauté des feuilles et la vie simple... Morale du film, heureux sont les simples d'esprits (les Américains sont très heureux). Tout à fait le genre de film à vomir qui me rappelle que les films les plus intellectuels sont (certains) films grand public (divertissement + réflexions, l'équation parfaite du cinéma).
J'ai pas tout tout compris mais formellement on frôle la démo artistique! nous assistons ici à la pré filmographie de Darren Aronofsky! On retrouve tous ses trucs et toutes ses angoisses! Darren Aronofsky essaye mieux que personne de nous enfermer dans la tête de ses personnages!
Ce premier long-métrage de Darren Aronofsky a été financé en grande partie avec de l'argent prété par ses proches, ce qui explique son aspect un brin fauché. Le scénario s'articule autours des recherches d'un mathématicien solitaire persuadé que l'univers peut être décrit par une séquence mathématique. Pi est un film rempli de bonnes idées, tant sur le plan thématique (épistémologie, métaphysique, rapport science/religion...) que sur celui de la mise en scène (montage innovant, esthétique quasi-documentaire...), mais il pêche par son intrigue un peu bancale. On a parfois la désagréable impression que le réalisateur en rajoute des caisses dans la surintellectualisation de son propos, quitte à faire passer des vessies pour des lanternes. Néanmoins, on ne peut que rester admiratif devant le degré de maitrise d'Aronofsky qui livre un premier film prometteur à bien des égards.