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Jipis
40 abonnés
360 critiques
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3,5
Publiée le 6 février 2012
PI low budget efficace dans la douleur supprime la couleur, bouge sa caméra , crée des flous impressionnants dans un contexte ou chaque dollar économisé permet à l'opus d'aller au bout de son cheminement.
Ce noir et blanc déprimant et mystique masque un gris divin, une pierre angulaire complètement sclérosée par deux fléaux, un arrivisme boursier et un fanatisme religieux s'acharnant sur la recherche pure.
Dans ses conditions le créateur se replie sur lui-même en remettant à une date ultérieure la révélation du mécanisme de l'univers. Pourtant le résultat est la à deux pas dans toutes ces décimales sans fin cachant une seule et même image
L’intellect d’un homme à deux doigts d'être fauché par sa passion préfère couper le cordon ombilical avec une relation métaphysique presque démentielle aux allures de plus en plus auto-suicidaires.
Le mystère de l'univers reprend ses droits laissant un écorché vif récupérer des années de vie dans une normalisation décevante.
Un bon film sur le combat acharné d'un possédé déterminé jusqu'à l'épuisement à comprendre ce qui le dépasse avec comme finalité un verrou protecteur préservant les terres de la divinité.
Les prémices d'une folie privant un illuminé de la révélation finale.
Il y avait vraiment tout pour que j'adore ce film : son thème de film fantastique scientifique/ésotérique/mathématique, l'idée de départ, le mystère, la réalisation, l'esthétisme. Et pourtant, rien de cela ne tient ses promesses, le scénario s'étouffe, la narration trépigne, ne lassant que vide et vanité, et la réalisation clipesque finit par agaçer. La déception est de taille, aussi grande que la promesse.
Pi (1999) est une expérience cinématographique qui n’a d’intérêt que si on la comprend et à partir de la, il faut savoir mettre à rude épreuve ses méninges ! Car ici il est question à la fois d’un mathématicien qui est sur le point de décoder la formule numérique qui se cache derrière le marché des changes, mais aussi d’une traque orchestrée à la fois par une grande firme de Wall Street et des juifs cabalistes, tous cherchant à mettre la main en premier sur les fameux nombres secrets. Véritable OFNI (Objet Filmique Non Identifié) à la fois sensoriel et psychique, pour son premier film, Darren Aronofsky surprend et embrouille les esprits. On lui préférera amplement ses autres films (Requiem for a Dream - 2001 & The Fountain - 2006) , car celui-ci, est à réserver en priorité aux matheux car ceux qui ne le sont pas, risquent fort de faire une syncope ! Rappelons tout de même que son premier film s’est vu remettre le Prix de la Mise en scène au Festival Sundance en 1988.
Quelle idée de départ brillante. Le propos des premières minutes tient du génie et nous laisse présager le meilleur. Quel dommage que le film sombre progressivement dans une histoire tordue dont le comble est ce dénouement final aux connotations religieuses plus qu'inappropriées. Si en plus la réalisation plutôt "stressante" d'Aronofsky tend à vous irriter, vous ne garderez finalement pas un bon souvenir de ce "Pi". Bref, un concept brillant, littéralement gâché par la façon dont il a été exploité. Dommage.
Ce film a un rendu absolument déguelasse ! c'est du 8 mm ou quoi ? (ah ben oui). Enfin bref, Pi, le tout premier bébé de Darren Aronofsky qu'il a réalisé grace a sa famille et ses amis, qui feraient de très bons producteurs. C'est l'histoire d'un mec, enfin un juif (qui n'est pas riche) , mais qui aime le maths et cherche le nombre qui régit le monde (grâce au nombre Pi). Un thriller psychologique interessant, qui ma fait penser à L'échelle de Jacob pour certaine scènes (notemment avec le cerveau). Cette histoire de juif qui le colle pour qu'il trouve à l'aide du "nombre" le message de Dieu dans le Talmud, cette meuf de Wall street qui se sert de lui et qui le traque, enfin c'est génial. Enfin, non, Aronofsky rend ça génial. Les scènes de migraines sont géniales, enfin elles donnent énormement de peines pour Max, on ressent presque sa douleur et son mal-être. Ce film permet également de voir le monde sous un nouvel oeil, les mathématiques ! et on se rend compte, que contrairement a la litterature, dans les maths, y'a pas de hasard, ni d'approximations. On sera la a se rendre compte si les maths n'expliqueraient pas le monde entier après avoir vu ca! Au final, le film veut montrer qu'être trop intelligent, que de chercher a tout comprendre n'est pas bon et que les ignares sont les plus heureux dans ce monde. un beau message, non? Enfin bon, au moins ça lui a permis de nous sortir Requiem for a Dream.. #bave
Long, lent, image de mauvaise qualité, bande son lancinante et desagreable, scénario bizarre et décousu, un supplice dont on espère une contrepartie d'intérêt dans le dénouement mais hélas...pour rien.
Ce film s'est doté de tous les atouts pour se donner un genre. Noir er blanc, façon de filmer, musique ( intéressante ).Malheureusement j'ai l'impression de retomber dans le meme piège que le "pprojet Blair wich".
Ce premier long-métrage de Darren Aronofsky n'est pas facile d'accès et une fois qu'il est achevé il faut avouer que l'on n'a pas tout capté mais on se laisse prendre au style particuliers presque paranoïaque de Pi, ce côté est accentué par le N&B du film qui renforce l'aspect sombre et étrange de Pi. Pi bénéficie heureusement d'un rythme assez rapide et la durée pas trop longue du film permet d'éviter au réalisateur de trop s'égarer de plus quelques scènes sont vraiment fascinantes (je pense spécialement au moment où Maximillian est assailli par les cabalistes) . Sean Gullette est bon dans la peau de ce surdoué inapte à la vie sociale.
Alchimie parfaite entre un excellent scénario, un montage et une mise en scène exceptionnelle, des acteurs parfaits, une bande son schizophrénique, le tout condensé sur 1h20 à peine.. Un chef d'oeuvre intense, éprouvant, singulier, mais avant tout passionnant. Du très bon Aronovsky
Je ne sais pas ce film me laisse une impression malsaine, moins bon que requiem for a dream, il n'en reste pas moins correct. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire ! Mais ce film a des nombreuses qualités, et m'a redonné le goût des maths, c'est déjà ça
Même si ce film a un scénario... Hum.. Comment je pourrais dire?! Ridicule.. Basique.. Aronofsky a la grande capacité de.. Comment dire?... De montrer les délires chez les hommes d'une façons.. Rooh je ne sais pas comment dire.. Bah moralisatrice.. Voilà le therme.. Chez Aronofsky, il y a eu les chefs d'oeuvre et les décéptions.. La on est entre les 2.. C'est à dire la bonne surprise.. Même si on s'attend à un grand chef d'oeuvre ( dans le genre de Requiem For A Dream ou Black Swan ) .. Et donc la on est dans le film " excellent ".. Bref, à voir!
Sans hésitation aucune, ce film est pour moi le meilleur d'Aronofsky. Une mise en scène fabuleuse d'excentricité, même si on frise parfois la nausée (course-poursuite avec "la femme de Wall Street" et ses hommes), et un jeu d'acteur EPOUSTOUFLANT de Sean Gullette. Margolis est aussi pas mal du tout. Le personnage principal est absolument fascinant. Il me fait penser, toutes proportions gardées, au personnage joué par Mathieu Kassowitz dans Assassin(s), qu'on aurait plongé dans un univers à la Dark city, auquel le noir et blanc contribue indéniablement. De petits reproches expliquent que je ne mette que trois étoiles. Les dialogues sont assez banals, même si le texte de l'homme qui se rappelle son enfance est intéressant. C'est parce qu'on me dit de ne pas le faire, que je le fais (on m'interdit de regarder le soleil, et je le fais). Ensuite, le mélange entre bourse et juifs orthodoxes fait un peu perdre de sa crédibilité à l'histoire. On sait que c'est de la fiction, mais tout de même, on voudrait y croire. L'irruption de la théorie de Sole, selon laquelle un ordinateur peut prendre conscience de son existence vient d'ailleurs comme un cheveu sur la soupe. Il fallait exploiter cette idée! Autre reproche : la musique (toujours à peu près la même dans les films d'Aronofsky) aurait gagné à être diversifiée. Quelque chose de plus "profond" aurait pu coller au propos, au moins de temps à autres, selon moi. Dernier point : on regrette que le renoncement triomphe, aussi bien chez le personnage principal, que chez Sole. Mais "pi" reste un très grand film à mon sens. A voir, c'est une petite perle!
Très intrigué par le travail d'Aronofsky et les thèmes qu'il aborde. Encore une fois une histoire de paranoïa mais cette fois ci filmé de manière très brut en noir et blanc. La tension est palpable et l'angoisse viscérale du protagoniste sont parfaitement retranscriste. Malheureusement assez rapidement je ne suis plus du tout emporté par l'histoire qui devient confuse et le rythme bancal. Assez mitigé même si je trouve le geste intéressant par rapport au tout petit budget du film.