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MaCultureGeek
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1,0
Publiée le 13 août 2013
George A Romero est une référence du genre horrifique et a beaucoup contribué au mythe des zombies. Il y a à peu près quarante ans, c'était un visionnaire, il n'y a pas d'autres mots. Et aujourd'hui, force est de constater que le niveau de ses films a fortement baissé. Le frisson n'est plus garantit et les situations n'ont plus rien d'original, en plus d'être à la limite du ridicule. Les acteurs jouent comme des manches et les dialogues sont horriblement mal écrits, en plus d'un scénario décevant et n'inventant plus rien de neuf. Piquant l'idée de la caméra relatant l'expérience traumatisante d'un groupe de jeunes propre au Projet Blairwitch, Roméro nous offre une pesante impression de déjà vu. Les clichés règnent en maître et malheureusement, la mise en scène est mollassonne; pas une fois le long-métrage ne nous surprend réellement et ne nous arrache un vrai frisson. Quel déception! Et quelle fin... Décevante elle aussi, bâclée et rapidement bouclée. Quelle morale à deux balles, quand même... Le maître des zombies ne s'est pas foulé la cheville pour réaliser cette oeuvre.
Diary of the Dead - Chronique des morts vivants : INTRODUCTION : Un film un peux en dents de scie car il y a de bonne choses et de bonne idée. Mais il y a aussi de très mauvais trucks et on ce n’est jamais sur quels pieds danser avec ce film. Pourtant, avec George A. Romero aux commandes (réalisation et écriture), on aurait pu s’attendre à bien mieux. George A. Romero qui est quand même le pape de l’horreur et le spécialiste des zombies. Et bien la, je suis un peu déçu est on se retrouve avec un film de zombie assez lent comme eux mais surtout creux et banale et surtout en deçà des autres films que j’ai vu du même genre. Mais tout est pas à jeter dans le film, il y a quand même de bonne qualité dans ce film. RÉALISATION : Déjà pour commencer une réalisation filmé amateur du type journaliste qui plaira pas a tout le monde. Moi, je trouve que ça colle parfaitement avec le film et puis en plus, il nous explique (les personnages et le film par la même occasion) pourquoi il filme comme ça donc sa, c’est un bon point. Et donc la mise en scène est bonne, on voit bien l’action et les effets spéciaux sont de qualité. Mais ce type de réalisation, c’est aussi ce qui fait ça faiblesse au film. SCENARIO : Car, on à le droit a un film tourné a la documentaire mais c’est assez bancale et il manque de rythme et d’impacte. Surtout que dans le film, on nous dit que c’est la vérité, que on vous montré sans censure ce qui c’est réellement passé, ce que les autres ne vous montre pas. Et bien, on ne nous montre pas grand-chose de sensationnelle. Et on reste un peu sur notre faim car niveau gore, on a vu bien pire et je trouve que c’est assez fade dans ce film : il manque d’impacte et de gore dans les exécutions. C’est peut être que il a voulu faire réaliste, sans abusé du gore… Pourquoi pas, c’est un style mais c’est assez lent tout ça et on a le droit a une pseudo critique des médias je crois. Enfin, c’est assez dur de définir le message du film ou en tout cas, il le montre très mal. Car a la fin, on nous dit : « est ce que on vaut la peine d’être sauvé » et bien avec ce que on nous montre pendant tous le film que on est vraiment bon a jeter ou inhumain mais rien de tout cela est bien montré : dommage. Sinon, coté ambiance, c’est réussit : on a bien la sensation de survit et de danger qui rode partout. Mais, ça aurait être mieux si elle était plus accentué car il y a très peu de moment fort ou l’adrénaline monte. Sinon, coté personnages : ils sont assez banale et pas très intéressant a suivre : encore dommage. Donc coté scénario, ce qui a de bien : l’ambiance, le coté documentaire qui est quand même bien utilisé, la non censure même si il manque d’impacte, le faite que même si c’est assez lent le rythme, on ne s’ennuie jamais. CASTING : Sinon, coté acteurs, rien à dire, ils font leur travaille. CONCLUSION : Donc voila, un film de zombie qui déçois un peu malgré le faite que on est toujours aussi captivé par ce genre de film. Donc voila, bien et divertissant mais sans plus.
Romero aurait-il perdu son talent d'autrefois ? Son dernier film laisse supposer cette malheureuse éventualité. J'avais adoré La Nuit des Morts Vivants ( véritable chef d'oeuvre du film de zombies ), j'ai mal digéré cette chronique. Ce n'est pas tant l'atmosphère se dégageant du film qui m'a déconcerté que le contenu en lui-même : suffit-il de quelques effets pseudo-réalistes ( docu-fiction à la sauce [Rec] ) et d'une foule de cadavres ambulants pour faire une critique pertinente de la société ? Quel lien le spectateur doit-il faire avec le 11 Septembre 2001 ? Désolé mais là, je ne vois vraiment pas ( si jamais quelqu'un peut m'éclairer, son analyse sera la bienvenue ). Pourtant, le film démarre bien : la mise en abîme inattendue demeure efficace. Chose navrante : c'est le genre de film qui se dégrade au fur et à mesure qu'il se consume sur la pellicule. Et puis c'est du cinéma que l'on a l'impression d'avoir déjà vu cent fois. Le Georges A. Romero des années 60 me manque cruellement...
Alors que "La nuit des Morts-Vivants" était un film "social", "Diary Of The Dead" est beaucoup plus politique. Le message est très clair. Romero dénonce, d'une manière efficace mais pas forcément très approfondie, la désinformation ou la façon dont les informations nous sont cachées. Le coté documentaire se détache bien des précédent films tournés de la même façon tels que "Cloverfield" ou "Rec". Effectivement, les plans sont plutôt posés, la caméra ne bouge pas a en donner mal a la tête, le caméraman ne court jamais... Pour ce qui est du sang et de la peur, il n'y a pas de quoi s'affoler. C'est très soft niveau gore comparé aux premiers films de Peter Jackson tels que "Braindead" ou "Bad Taste". Il est clair que "Diary Of The Dead" doive être pris au second degrés. Malheureusement, les acteurs ne sont pas toujours au niveau. Cependant les maquillages sont plus approfondis que dans "La nuit des Morts-Vivants" et de ce fait plus réussis. Ce dernier film de Romero est donc supérieur a son premier. Le film se clôt sur cette question : "Mérite-t-on de vivre ?"
Bien qu’étant un fan inconditionnel de George Romero, je dois reconnaitre que ce film en caméra subjective supporte mal la comparaison avec les classiques du genre (Blair Witch et Rec en tête). Un film maitrisé mais ennuyeux, n’apportant rien au genre. Seule la critique sous-jacente du pouvoir médiatique relève un peu le niveau.
Un film de zombie qui ne fait pas peur. Aucun acteur ne sort du lot et ne donne envie de suivre cette aventure. Les zombies sont pathétiques et pas effrayants. Vouloir montrer la stupidité de la presse ok, mais le traitement dans ce long métrage n'est pas le bon.
Waouh, incroyable ! Sans aucun doute le meilleur volet de la célèbre saga des zombies de Romero ! Le film est pourtant un found-footage, genre que je n'apprécie pas systématiquement. Mais le fait que l'histoire se concentre sur les zombies et, je dirais même plus, les prémices de leur invaZion, ça rend le tout fichtrement prenant et angoissant ! Ce cinquième volet de la célèbre saga zombiesque apporte un message vraiment fort et nous plonge entièrement dans l'apocalypse. Côté points négatifs, je peux reprocher un certain essoufflement au dernier quart d'heure, et je trouve que certains protagonistes ont des réactions étranges mais bon... Ce film monte la barre très haute et s'approche inexorablement du chef d’œuvre "Rec".
ET LA TENDRESSE BORDEL. Le jour, la nuit, le lac, la révolte y'en a pour tous les gouts des morts vivants. La passion selon Romero, mais pas la mienne. Je voulais voir Tarantino, même la c'est raté. PS: pourquoi les morts vivants avancent toujours les bras tendus et en trainant la patte????
C'est LE film qui m'a dégouté des films de type "faux reportage". Totalement illisible tellement la caméra secoue. Après visite médicale : j'ai perdu 3 points sur l’œil gauche, et 2 sur le droit.
Le grand retour de Romero ! Sans doute un des 2-3 meilleurs de ses films. Le mélange entre le classicisme du genre avec le stye Romero et le style "vidéaste amateur" comme "Blair Witch", "cloverfield" et "Rec"... C'est une grande réussite avec comme plus une fin plus réussie qu'à l'habitude.
Romero reste le maître absolu des morts-vivants! Il est le seul à savoir nous faire autant vibrer. Pas le meilleur mais un très bon. A voir de toute manière!!!
Après le traumatisme du Viêt-Nam en 1968 (La nuit des morts vivants), les excès de la société de consommation en 1977 (Zombie), le militarisme accru en 1987 (Le jour des morts vivants), les excès sécuritaires post 11 septembre 2001 (Land of the dead), c’est l’omniprésence d’une information continue saturée d’images qui a influencé Georges Romero pour son cinquième volet de la saga des Morts Vivants. C’est donc à la première personne qu’est narré Diary of the dead. Georges Romero choisis effectivement de donner un point de vue à travers un certain nombre de sources vidéos auxquelles est ajouté des effets de montages, de la musique, des voix off. D’ailleurs, nous pourrons reconnaître avec grand plaisir les voix de Quentin Tarantino, Guillermo Del Toro, Wes Craven, Tom Savini, Simon Pegg, Stephen King. Diary of the dead est plutôt une préquelle qu’une suite. Effectivement, l’intrigue se déroule avant Zombie, Le jour des morts vivants et le territoire des morts. Nous sommes projetés à l’époque de la nuit des morts vivants. Georges Romero choisis de nous emmené à la source, là où quelques cas isolés de morts vivants viennent perturber la place publique, jusqu’à s’étendre à un niveau national. Jay, un jeune cinéaste tourne avec son équipe un petit film d’horreur de fin d’études. Il s’agit d’un film de momie à l’ancienne. Durant le tournage de ce film, où il insiste sur le fait qu’un zombie de cours pas mais qu’il marche ! (Romero n’a pas du apprécier le remake de son « Zombie »…lol), il apprend qu’un phénoméne incroyable se produit aux Etats-Unis….Les morts se relèvent afin de dévorer les vivants ! Pour lui, l’occasion se présente de tourner un film sur les événements. Il va alors, tourner sans perdre une miette et sans aucune censure, les événements tragiques, et ainsi montrer au monde les horreurs telles qu’elles sont vécues par tous ! C’est le film le plus fort, le plus intelligent et le plus percutant de Romero depuis la nuit des morts vivants ! J'ai adoré!!!!
Maître de l'horreur et plus particulièrement des films de zombies, et pour cause il est l'un des cinéastes qui ont permis au genre de s'installer véritablement dans le 7ème art et son premier film intitulé La nuit des morts-vivants, réalisé à la fin des années 60, demeure une référence en la matière, George A. Romero revient en 2008 avec une nouvelle production horrifique digne de son talent. Si l'on reconnaît nettement la patte du cinéaste, son nouveau cru dénommé Diary of the dead, diffère assurément de ses oeurves précédentes. En effet, Romero signe un film bien moins sanguinolent et bien moins gore que ce à quoi il nous avait habitué. Toutefois, la terreur et la peur ne sont pas évincées. Bien au contraire, jamais Romero n'était parvenu à instaurer un tel climat de tension qui va crescendo tout au long du film. L’anxiété incessante du spectateur est la conséquence d'une réalisation très énergique et surtout très immersive puisque le spectateur se retrouve directement plongé au coeur de l'action sachant qu'il voit exactement ce que l'un des personnages du film voit, avec sa caméra à la main. Ca rappelle énormément la mise en scène de Cloverfield ou de Rec, mais en amplement mieux maîtrisé, plus stable, moins épileptique, mais suffisamment hystérique pour y croire. A partir de là, on suit la trame classique de jeunes universitaires qui tentent de fuir et de survivre face au chaos. Si la forme s'avère évidemment subversive, le fond serait donc moins corrosif? Absolument pas car Romero se sert des moyens de communication modernes (les blog, youtube) pour en faire un personnage à part entière et central, ce qui crédibilise davantage son film. Mais si le réalisateur se sert autant de ses outils modernes, ce n'est pas uniquement pour faire djeun's, mais bel et bien pour appuyer son discours engagé et pour dénoncer une sur-médiatisation manipulée et manipulatrice. Du grand art servi par une mise en scène brillante et des acteurs impeccables.