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Dawasta
65 abonnés
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2,0
Publiée le 29 novembre 2011
Très décevant, le moins bon des films de ce genre. Peu d'originalité tant dans le scénario que dans la forme. Il y a peu d'action, on n'a pas peur. Même la fin est décevante, elle donne une impression de bâclée. (Pas terrible)
Georges Romero retrouve ses zombies et continue de s en servir pour donner sa vision de la société. Avec Diary Of The Dead il brocarde les médias de masse, la course au sensationnelle sans recul au niveau des informations. Il adresse une pique à la quête de célébrité facile via notamment les réseaux sociaux. Si le discours est toujours vif, le résultat à l écran est lui en deçà de ce qu il a pu faire. Notamment à cause du fait qu il ait cédé trop à mon gout à la mode du Found Footage qui est une plaie esthétique et qui fait que de ce point de vue il est beaucoup moins bon que Land Of The Dead.
Vraiment une bonne surprise. Après tant de mauvaises critiques je me suis quand même décider à regarder ce film. Romero signe ici un de ces meilleurs film. Il prouve qu'avec un petit budget on peut quand même faire des films originaux. Alors certes il flirte un peu beaucoup avec la mode des Cloverfield ou autre Blair witch mais c'est justement de là qu'il tire sa force. A son âge être toujours autant dans le mouvement c'est plutôt très bien foutu. Qui plus est le film est comme d'habitude chez Romero une fable politique à divers sens de lectures. Vivement la suite qui est prévue apparemment, en espérant qu'il explore encore plus le côté relationnel humain-zombies qui est le point fort de son scénario. Excellent film.
Pour son nouvel opus sur les morts vivants, George Romero surfe sur la vague des "[REC]" et autres "Cloverfield"… sans en avoir pour autant saisi l’essence ! Car le gros problème de "Diary of the dead" est d’avoir fait un montage à partir des films de plusieurs caméras là où les autres préféraient une caméra unique. Cette dispersion ainsi que l’utilisation d’une voix off et de musique viennent flinguer tout sentiment d’oppression et d’immersion. Et ce n’est pas le personnage particulièrement casse-couilles de Jason (le caméraman) ou le scénario des plus classiques qui viennent relever le niveau. Quant au effets gore, ils sont parfois un peu too much… Pourtant, quelques bonnes choses sont à retenir telles que le casting composé exclusivement d’inconnus (ce qui facilite l’identification du spectateur dans ce genre de productions) et les clins d’œil (les zombies qui ne doivent pas courir, l’utilisation du mythe de la momie, l’importance de la satire sociale…). En outre, Romero se permet une réflexion intéressante sur le voyeurisme et la nature humaine ("est-ce qu’on mérite d’être sauvé ?"). Dommage qu’elle ce soit faite au dépens du reste !
Sauve qui peut : les morts reviennent à la vie et n’ont aucune autre idée en tête que de savoir si la chair de leur prochain est aussi tendre qu’un bon steak. Encore ? Euh, c’est pas faux, tant les succès de “28 jours plus tard” ou “L’Armée des morts” ont prouvé que le zombie pouvait avoir une deuxième vie cinématographique. Un revival auquel se devait forcément de participer George A. Romero, grand instigateur du genre avec “La Nuit des morts-vivants” (1968), dont ces “Choniques des morts-vivants” seraient un peu le remake, version XXIe siècle, époque où tout personne possédant un appareil capable d’enregistrer des images peut se revendiquer cinéaste. C’est donc à via l’œilleton de la caméra d’un groupe d’étudiants que l’apocalypse nous apparaît, de la même façon que dans “[Rec]” ou “Cloverfield”, sortis très récemment. Trop récemment, même, puisqu’ils anihilent l’effet de surprise d’un procédé dont Romero parvient à contourner les limites en multipliant les appareils de prises de vues, et en justifiant dès le début les coupes de montage ou l’intrusion de la musique. De ce fait, son film, boosté par des séquences gores saisissantes, ne faiblit jamais totalement, même si l’on peut regretter une forme un peu trop classique. Heureusement, le metteur en scène parvient à rattraper le coup grâce à la réfléxion intelligente qu’il développe quant à la prolifération des vidéos, l’instinct primaire de chacun, ou notre fascination pour l’horreur, celle qui nous fait nous arrêter devant un accident de voiture. Pessimiste en diable, Romero nous prouve donc, sans révolutionner le genre qui l’a fait roi, qu’il ne faut pas encore le considérer comme un mort-vivant du cinéma d’horreur.
Pour ce cinquième volet de morts-vivants, George A. Romero revient au source du mal, la nuit où tout a débuté, mais de nos jours, où l'on va suivre une troupe d'étudiants en audiovisuel en plein tournage de fin d'étude pour un film d'horreur. Ainsi l'auteur-réalisateur nous livre une réflexion sur nous et notre rapport à l'image, avec actuellement Internet, myspace, et le mise à mal des médias tradionnels. Nous devenons tous témoin de l'actualité, nous détenons tous la vérité, notre vérité. Et cette perception à l'image à travers l'horreur de l'invasion des zombies change la façon de réagir. D'ailleurs j'aime beaucoup ce que dit une jeune femme dans le film : "avant c'était nous contre nous, puis maintenant c'est nous contre eux, mais eux c'est finalement nous". George A. Roméro dresse un portrait de notre société actuelle, tout à l'image quelle qu'elle soit avec ses dérives (filmer, filmer, la peur et l'horreur annihilée), le faisant le mieux dans les films de genres avec ses zombies. "Diary of the dead" est une expérience subtile qui n'est pas donné à tout le monde de ressentir avec toujours bien sûr son lot de gore et d'ambiance apocalyptique ici à échelle très humaine où le réalisateur aura sû se renouveller dans un genre qu'il excelle.
La progression de la réflexion continue dans ce cinquième volet des morts vivants du génial Romero. À travers l’odyssée d’un groupe d’étudiants partis initialement tourner un film d’horreur dans la nature, c’est toute l’histoire du phénomène zombie qui est reprise et exposée dès le début, mais dans un contexte moderne, réactualisée pour un monde avec Internet. Puis le récit s’organise autour du film réalisé par le cinéaste du groupe, qui restera vissé à sa caméra jusqu’au bout afin de témoigner des événements... Prodigieuse réflexion sur l’humanité et ses tares qui montre finalement que le monstre n’est pas forcément celui qu’on croit… la dernière scène est en ce sens terrible et exemplaire. Mais aussi et peut-être surtout, réflexion sur l’image et son pouvoir... C’est à un véritable film dans le film que Romero nous convie, montrant ici une virtuosité étonnante pour conduire le récit. Le propos transcende le mythe des zombies, qui n’est plus guère qu’un véhicule presque superflu pour faire passer l’idée... À quand un Romero sans zombie ?
Le meilleur film sur la danse des zombies de tous les temps du cinéma et c'est amusant, parce que son maître le maîtrise avec une solution net plus ultra son scénario horrifique, une mise en scène à faire sursauter quand les créatures créés ce sentiment de peur au long de cette réalisation, on ressort abasourdi. La chronique des morts-vivants filmée par des amateurs d'acteurs gérés par un réalisateur qui a de l'idée pour rendre ces zombies intelligents avec beaucoup de férocité teintée de tristesse à tomber, c'est trop génial depuis les errants livides du cimetière, une virée au centre commercial pour son humour atypique.
Appuyant sur ce REC pour intensifier l'effet sonore du bruitage strident, le frisson qui rapproche dangereusement le chemin des deux mondes, le crépuscule s'annonce dans ce chef-d'œuvre grand moyen correction. Une génération YouTube d'actualité par la mondialisation zombifique fiction dévorant l'humanité toute entière, vous n'y échapperez pas, le bunker comme dernière planque post-apocalypse.
Le papa des morts vivants George A. Romero m'a semblé être un gage de qualité avant de voir "Diary of the Dead", c'est pourquoi je suis restée éveillée jusqu'à une heure impossible afin de contempler ce qui aurait du être un putain de bon film de zombies. Enfaite, je suis restée éveillée pour rien. Tout ce que j'ai eu l'occasion de voir, c'est un petit film qui semblait réalisé par un amateur. Vous allez me dire, c'est le cas puisque tourné dans un "Found Footage" approximatif et moins bien maitrisé que dans certains de ses pairs. Devant la caméra, un spectacle au gore limité (ne pas faire dans la surenchère pourrait être un point positif, je suis mitigée) mais une tension assez bien maintenu dans certaines scènes qui retiennent l'attention (ou la tension). Les acteurs sont pour leur part bien en dessous de ce que l'on pourra attendre d'eux, enfaite non concrètement ils jouent comme des choux. Certains d'entre eux ont d'ailleurs un doublage complétement raté mais qui colle parfaitement aux tons de leurs personnages stéréotypés (pour le coup vraiment stéréotypés). Ce qui me chagrine le plus dans cette histoire, c'est que certaines scènes supposées sérieuses sonnent carrément faux, à tel point que l'on sourit devant des séquences tragiques. Pour finir, on entrevoit une tentative de réflexion sur le pouvoir des médias mais qui reste très superficielle. Pour le coup, un film de zombies parmi tant d'autres. Tout juste divertissant. Dommage. Un bonus pour la fin qui m'a séduite.
Excellente réactualisation du cinéma de Romero. Land of the dead, bien qu'assez réussi, était avant tout un film de zombies efficace, où la seule originalité résidait dans le fait que les zombies y devenaient peu à peu plus humains que les humains. Dans Diary,le pouls de notre société, et des jeunes générations, est brillamment saisi : rarement le net, les messageries instantanées, les sites du style 'youtube' et 'koreus', seuls points de connection entre bcp de jeunes et le monde extérieur, n'ont été aussi bien intégrés dans un film. La surabondance d'images, d'infos, de caméras, change la façon de concevoir et de percevoir, le cinéma, et Romero l'a compris mieux que quiconque. Il lance même des pistes vers des réfléxions assez vertigineuses... tout sauvegarder, garder, archiver, numériser, filmer, n'est-ce pas là, la dernière tentative en date de l'homme pour lutter contre sa propre mortalité?
« Diary of the Dead » est un film de zombies très moyen, voire médiocre, n’offrant rien de novateur dans ce genre, l’histoire, l’intrigue, le développement sont du vu et du revu. Rien de nouveau sous le soleil des zombies, même venant du « père » du film de zombies, ce qui ajoute à la désolation. Le casting offre des prestations correctes et la photographie en found footage est correcte sans révolution aucune. On lui préférera peut-être « Land of the Dead » (2005) ou probablement « Day of the Dead » (1985).
Quelques imperfections subsistent, mais ce "romero" stylisé "Cloverfield" ne manque pas de mordant. La vue subjective, caméra a l'épaule du point de vue d'un personnage est vraiment un filon a exploiter. Plus fin qu'il n'y parait, on redoute plus que l'on ne sursaute.
un film de zombie qui reste assez classique, de bon effet spéciaux. Ca ne renouvelle pas le genre non plus. il ne restera pas dans les classique de zombie.
Film d'horreur moyen qui fait penser a [REC],Cloverfield et blair witch.Le début est interessant mais je me sui vite lasser et ennuyer.Les morts vivants etaient bien fait,leurs maquillages sont bien fait,j'hésitait entre 1 et 2 etoiles mais j'en met 2 pour le maquillage des morts vivants.