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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 février 2011
Caméra au point, George A. Romero filme ces situations qui s'enchaînent et se déchaînent de façon documentaire pour nous délivrer un message certain : la télévision nous manipule au travers de la dissection des reportages. Intox ? Info ?... Au coeur du documentaire, ces étudiants nous font vivre leur cauchemar qui ne cesse de s'ampplifier. Véritable coup de maître de la part de Romero qui s'insurge contre le monde de la communication (radio, TV, internet). Et d'ajouter un peu de sang et de gore à sa façon. Merci. C'est le premier du genre à qui je mets trois étoiles. Et c'est aussi le premier que je vois de ta saga. Ca promets... Spectateurs, voilà une chronique pas comme les autres... A vous de juger. Ahaha...
C'est mauvais, vraiment mauvais. Au fil du film nous ne savons plus si l'on regarde un film de zombies ou un film philosophique sur le rôle des médias aujourd'hui. Et enfin lorsque les lumières se rallument l'on se rend compte que les zombies servent vraiment mal la cause du réalisateur socio-friendly.
Décidément "Shaun of the deads" aura réellement envoyé Romero au placard dont il ne sait sortir depuis ...
J'ai vraiment du mal à comprendre les avis presque unanimes et dithyrambiques de la presse tellement le résultat est sans l'ombre d'un doute le travail le plus faible que Romero nous a livré. Ce film a quand même pour grand mérite de nous faire réévaluer "land of the dead" à la hausse. Le film se traine un message lourd et pas très percutant (le pouvoir des images, la monté en puissance des médias, les plates-formes internet telle que YouTube qui permettent à n'importe qui de montrer n'importe quoi, tout ça c'est le mal ect...) on a connu Romero plus judicieux dans ses sous-texte (toute personne ayant travaillé dans un centre commercial ne peut que reconnaitre la puissance d'un œuvre comme "Zombie"). Les acteurs ne sont pas convaincant, le principe de la caméra subjective est ici complètement caduc puisque l'héroine a survécu à la tragédie puis a monté les images, mis du son et de la musique, travaillé son découpage, bref elle en a fait un film et on pas plus cette impression de pris sur le vif. Le film est aussi assez mou, beaucoup de passage à vide, des personnages pas intéressants car trop stéréotypés. Mais bon papy Romero semble encore être assez énervé et nous balance son message (aussi discutable soit-il) avec une vrai rage et hargne, le plan final est d'ailleurs emblématique de cet état d'esprit.
Romero s'essaye à la mode des films d'horreur caméra à l'épaule vrai-faux documentaires. La mise en scène est bonne surtout la photographie et l'idée principale du scénario est celle qui fait l'originalité du film au scénario et aux personnages assez basiques. Et évidemment, une critique des médias.
J'aime bien, mais sans plus !! "Diary of the Dead - Chronique des morts vivants" est un film de zombie divertissant et même prenant, avec une réalisation efficace, des personnages attachants et un sujet assez plaisant... J'ai beaucoup aimé le faite qu'Internet soit beaucoup présent dans le long-métrage, ça crée un effet "réaliste" et d'actualité. Je regrette juste quelques longueurs, et que la routine s'installe (quelque fois ça tourne en rond). En bref, George A. Romero met au monde un film plaisant, mais qui ne marquera malheureusement pas le genre !!
Un film de zombies aussi impressionnant dans la forme que dans son fond. A travers des scènes de flippe parfaitement réussies, Romero s'interroge sur les médias et le besoin humain de tout filmer pour la mémoire collective.
2007 aura marqué une sorte de virage dans le film de genre, qu’il soit d’horreur ou fantastique. Le tournage en numérique permet cette nouvelle approche, des films tournés entièrement caméra à l’épaule, un style faussement amateur pour un résultat qui se veut à la frontière entre fiction et documentaire. Etant souvent très sceptique quant à ce style de cinéma, quand c'est Romero qui en prend les commandes, ça ne peut être qu'intéressant. Mais le résultat assez décevant : malgré quelques bonnes idées, on perd la subtilité et la force que l'on connaît du réalisateur, en ressort un film qui n'est pas non plus honteux, mais qui peine à réellement divertir et effrayer. La faute sans doute à des acteurs plutôt nuls et qui surjouent complètement. C’est bien de prendre des visages inconnus mais faudrait qu’ils sachent faire passer une véritable angoisse. La faute aussi à un manque de tension évident, la plupart des scènes sont prévisibles à part quelques unes qui nous réveillent. Le rythme ne démarre jamais vraiment, l’ajout de musique vient plomber le concept. Le film ne fait finalement jamais peur alors qu’il y avait matière à en tirer quelque chose de pas mal. Et c’est dommage. Le film est loin d’être ridicule, il y a des scènes efficaces, une idée de départ excellente et finalement ça se regarde sans déplaisir, avec en plus un personnage génial, Samuel le hamish, qui disparaît malheureusement trop vite. Le fait que ça soit de Romero, on ne peut qu'être déçu car on connaît le talent qu'il a et il ne fait que l'effleurer dans ce film.
Un "Mort-vivants" déconcertant. Derrière un aspect dépouillé, cliché-fait-exprès, cet essai cohérent soulève des questions qui paraissent banales mais qui n'en sont pas (ni moralisatrices!): sur le rapport à l'image, la motivation à filmer mais aussi sur le rapport à la mort, sur le pouvoir de l'image et le rapport réalité-vérité: où se trouve la vérité, dans un monde surmédiatisé, NOYÉ dans les représentations? Depuis le mensonge sur l'Irak, les US se méfient, on cherche ailleurs. Or chercher la "vraie réalité" dans les vidéos perso d'Internet, n'est-ce pas, tout autant, une illusion? Pourquoi cette obsession? La jeunesse souffre d'un manque de repères (même la maison ne suffit pas). Du coup, on cherche à s'auto-convaincre de sa propre réalité, de son importance. De fait, la réalité risque de se transformer en fiction, à moins que la fiction devienne aussi réalité... Résultat, on n'arrive plus à réagir "réellement" aux choses graves. Romero bouscule les codes. Il se plaît à ironiser, pointant l'absurdité de "Dieu", la news-sensation en boucle qui-devient-fictive (>11/09/01), dé-construisant les rapports de pouvoir, ridiculisant les systèmes de caméras de surveillance... Il balance un cynisme glacial sur l'amitié, la famille bourgeoise (encore et toujours), avec un pointe d'humour jouissive, jusqu'à l'absurde. Et toujours les tueurs de zombies qui finissent par être encore plus immondes/inhumains qu'eux. On se bat pour quoi au juste? Attention, ce film n'est à vrai dire ni un film de "divertissement" ni "d'horreur" et il est dommage que des gens quittent la salle, déçus, refusant d'entrer dans le jeu. Le filmage est froid; on est dans la mise en scène à message, pas loin du théâtre. L'émotion vraie, vécue, a été remplacée par la représentation, la fabrication de l'émotion, d'où cette "déconnexion" des personnages. Le rapport à la réalité, sa perception sont toujours modifiés par les représentations et une boulimie vidéo. Une charge peu captivante mais déroutante.
D'accord il y a un message politique sous -jacent,ok Romero est le maitre du genre(enfin était...)mais là on se fout de nous.C'est plat, creux , digne d'une mauvaise série Z ,il y a certes des passages très drôles surtout dans la première partie mais qu'est ce qu'on s'ennuie, c'est mal joué, mal filmé, sans intérêt , le manque de rythme est évident, Romero devrait visionner les récents 28 semaines plus tard et REC qui eux mérittent le détour et arrivent à faire peur tout en délivrant un vrai message.Diary of the dead est une bouffonerie honteuse , tout juste amusante, bavarde et ennuyeuse.Je n'arrive pas sur ce coup à comprendre les critiques, ce n'est pas parce qu'on évoque le rôle néfaste des médias et l'omniprésence de la technologie dans nos vies(le phénomène you tube) que l'on est l'auteur d'un chef d'oeuvre.Loin de là...
Romero a t-il pitié du spectateur ou est-ce qu'à force de mater ses films on s'habitue? Quoiqu'il en soit, on ne flippe pas tant que ça, et on imagine qu'il aurait aisement pu faire plus terrifiant. Les moments gores sont assez fun, c'est déjà ça de pris. En gros, c'est du cinéma bis assumé, plutôt sympa... Toutefois, les personnages sont souvent ternes (les jeunes) ou caricaturaux (le prof). De plus, les rebondissements sont assez mal amenés, et l'ensemble sonne un peu faux (la scène d'ouverture est laborieuse et ça n'est pas la seule). Pour ce qui est de la dénonciation des médias, euh...je ne suis pas franchement convaincu, on repassera... . Perso, je reste globalement un peu sur ma faim... si l'on peut dire!
Un des films de Romero que je les aime ! Celui-ci ne fait pas que représenter de la violence et, malheureusement, du non-sens : c'est une critique implicite des médias, qui, avec leur fâcheuse manière d'effrayer la population rien que pour les audiences (une des raisons les plus scandaleuses), ils finissent eux-mêmes par se dissoudre, laissant la place aux amateurs, qui racontent la vérité par leur propre vécu, tout le contraire des médias, qui apparemment n'ont jamais vu cette dite vérité. Ce thème est assez intéressant, il nous permet de réfléchir. J'ai bien aimé l'humour qui était présent, même si il est assez rare. Ca permet de changer un peu d'ambiance, sinon tout serait monotone. J'ai été déçu par la fin : elle est trop rapide : on ne voit pas les derniers survivants qui s'enferment dans la pièce assaillie par les monstres. Mais en tout, bonne satisfaction.
Romero crée une nouvelle franchise de zombies, faut pas rater ça !!!!!!! Lorgnant sur la mode de la caméra subjective, l'artiste nous offre un film sombre, proche de ce qu'il sait faire de mieux. Proche uniquement car loin de ses chefs d'oeuvre. Le caméraman est finalement peu crédible en ne cessant de répéter qu'il doit filmer. En fait, ça sonne faux car, logiquement, il devrait courrir en lâchant sa caméra. Par ailleurs, Romero devrait arrêter de faire sa mauvaise tête et accepter qu'un mort vivant puisse être légèrement plus "tonique". Malheureusement Romero ne nous choque plus, il se contente à mon gout d'étaler son talent déjà connu avec ses idées politiques. Rec a mieux fait car plus exclusif. Alors pourquoi autant d'étoiles de ma part? Parce que c'est Romero, parce que c'est le début d'une nouvelle histoire, et que la scène d'ouverture est au maximum de son talent. Allez George, on compte sur toi pour la suite.
C'est curieux, il suffit de faire un film comme si c'était tourné en temps réel caméra vidéo à l'épaule, pour passer pour un génie. Mais enfin, depuis le terrible et réellement novateur "Projet Blair witch", le procédé commence à être sérieusement éculé. Largué par l'efficacité visuelle et rythmique des cinéastes de la nouvelle génération, le vieux maître du gore sait qu'il ne peut plus suivre la cadence. Alors il essaie d'étoffer le propos par une sorte de baratin racoleur et prétentieux sur les nuisances de l'image et des nouveaux médias. Si on ne peut que saluer l'effort d'écriture d'un scénario allant un peu plus loin que l'éclatement de cervelles, l'ensemble fait tellement artificiel que cela en devient désespérant. L'histoire est très ordinaire (pour de pas dire mauvaise) et dénote de ses précédents opus qui exploraient avec un certain talent le comportement de l'humain placé dans des situations extrêmes. Passé ces grosses réserves sur le fond, la forme n'est pas plus attrayante. La voix off est horripilante, les dialogues sont navrants, et les acteurs ne sont pas crédibles pour un sou. On est loin de l'angoisse viscérale dégagée par un "Rec" par exemple. Romero montre là les limites de son cinéma d'un autre temps, mais aussi les limites de son talent tout court. Certes, il a fait trois films phares d'un genre mineur auquel il a donné quelques lettres de noblesse, mais en recyclant toujours la même idée.
un groupe d'étudiants veulent faire un film d'horreur avec un budget vraiment minimale. En ville, les morts reviennent à la vie et tuent tous les habitants, une vraie "épidémie". C'est l'occasion rêvée pour ce groupe d'étudiant de faire leur film au moindre couts et avec des images réelles! un film d'horreur que j'avais vraiment hate de voir et au final je suis très très très déçu..Les acteurs jouent mal, le scénario est "bidon"..l'effet de caméra qui nous projète au coeur de l'action est vu et revu (Cloverfield, REC...) à croire qu'il n'y a plus aucune originalité...enfin un film qui déçoit beaucoup surtout quand on sait ce dont Romero est capable...
J'adore les zombies, mon œuvre préféré est The Walking Dead, pas pour son action mais pour ses thèmes abordés, notamment ce dont on est capable pour protéger ceux qu'on aime, essayer de garder son humanité dans un monde qui ne le permet plus, voilà ce qui me passionne dans ses histoires la, mais pour Romero ce n'est pas vraiment ce qu'il pense, et ça se sent. Diary of The Dead est donc un film de George Romero, et ce film est l'opposé contraire de The Walking Dead, aucune thématique abordée, juste du gore, des personnages agaçants et non développés, une histoire prévisible, ensuite son parti pris de Faire un found footage n'est même pas bon car il n'assume pas à fond et trouve des excuses bidons pour faire des contrechamps, ensuite les appareils électroniques sont horribles, on sent que c'est tout sauf une caméra amateur et filmé dans la précipitation, c'est exagéré, tout est mauvais, je suis très gentil avec mes notes mais La, c'est HORRIBLE. 2/20