Après quatre semaines de diffusion, Les Combattantes, la mini-série historique événement de TF1, prend fin ce soir avec les deux derniers épisodes, forcément très attendus par tous les téléspectateurs qui ont suivi avec intérêt les aventures de Marguerite (Audrey Fleurot), Mère Agnès (Julie de Bona), Suzanne (Camille Lou), et Caroline (Sofia Essaïdi) depuis le début.
Centrée sur la destinée de quatre femmes - une prostituée, une mère supérieure de couvent, une infirmière en cavale, et une bourgeoise catapultée à la tête de l'usine familiale suite à la mort de son mari - durant les premiers mois de La Grande Guerre, en 1914, Les Combattantes reprend une partie des éléments qui ont fait le succès du Bazar de la charité et parvient à mêler avec brio faits historiques, romanesque, et soap.
Mais la nouvelle série produite par Iris Bucher et réalisée par Alexandre Laurent compte beaucoup plus de scènes d'extérieur que Le Bazar. Ce qui a été une vraie difficulté technique pour toute l'équipe, comme nous le confiait récemment Audrey Fleurot, qui offert à Sofia Essaïdi l'un de ses plus gros fous rires sur le tournage.
"On a beaucoup de scènes d'extérieur, ce qui n'était pas le cas dans Le Bazar de la charité. C'est un péplum à mettre en scène à chaque fois, car il y a énormément d'éléments à prendre en compte", nous a en effet expliqué l'interprète de Marguerite de Lancastel avant d'évoquer une séquence en particulier qui a été extrêmement compliquée à tourner.
"Il y a notamment une scène où on est sur une place de village et on doit tourner l'arrivée des ambulances. Il faut savoir que ce sont des ambulances d'époque, donc c'est une galère sans nom à conduire. Le volant est de l'autre côté, tous vos repères sont perturbés, ça cale tout le temps", poursuit la star de HPI et des Combattantes, en faisant référence à une séquence de l'épisode 4 durant laquelle les ambulancières amènent des soldats blessés à Saint-Paulin après une offensive de l'armée allemande.
CAROLINE DUBOIS / TF1 / QUAD DRAMA
"Nous avons un cortège d'ambulances qui entre sur la place, puis nous avons des chevaux qui doivent passer pile à un certain moment. Ensuite c'est au tour des soldats de passer. Et puis après on sait qu'un avion sera rajouté par effets spéciaux. On doit s'arrêter pile à un endroit. Jouer la scène avec un autre personnage. Et enfin redémarrer puis repartir. Ça, vous savez que si vous vous plantez, l'équipe en a pour une demi-heure à remettre tout le monde en place vu qu'il y a 150 figurants et des chevaux".
"Même si c'est une scène de relative figuration, car concrètement il n'y a pas grand-chose à jouer (rires), on a une responsabilité énorme car il faut faire attention de ne pas caler, de bien s'arrêter au bon endroit, de ne pas écraser quelqu'un. Du coup vous stressez durant toute la séquence, vous faites bien attention de réussir chaque étape, et finalement au moment de redémarrer vous calez. Et vous savez que tout le monde vous déteste car il y en a vraiment pour une demi-heure à tout remettre en place (rires)".
De là à penser qu'Audrey Fleurot, dont le personnage de Marguerite conduit l'une des ambulances au cours de cette scène et échange brièvement avec Caroline (Sofia Essaïdi) avant de repartir, a bel et bien calé au moment de tourner cette séquence, il n'y a qu'un pas qui explique probablement pourquoi elle n'en a pas gardé un très bon souvenir.
"Au cinéma, on passerait la journée sur cette scène, mais nous, sur une série comme celle-ci, on en a quatre à faire dans la journée", conclut Audrey Fleurot. "Ce genre de scène ne supporte pas l'à peu près. Il faut vraiment que tout soit chorégraphié. Sinon c'est approximatif. C'est un cauchemar".
Heureusement, dans sa globalité, l'aventure Les Combattantes semble avoir été plutôt exceptionnelle pour les quatre comédiennes de la série. A tel point qu'Audrey Fleurot n'est pas contre l'idée de rempiler pour une troisième série avec l'équipe du Bazar de la charité : "Ce dont m'a parlé Iris Bucher est très excitant. Je trouve que c'est une bonne idée car ça renouvelle beaucoup la forme. Donc pourquoi pas". On n'en saura pour l'instant pas plus sur ce troisième projet en développement. Affaire à suivre.
