Grâce à leur court-métrage de science-fiction, intitulé Prey Alone, publié sur Internet, les deux jeunes réalisateurs irlandais James Mather et Stephen St. Leger sont repérés par EuropaCorp, la société de Luc Besson. Celui-ci leur propose alors de produire leur premier long. Il s’agit de Lock Out, relatant la mission de l’agent Snow (Guy Pearce), envoyé par le président des États-Unis pour sauver sa fille prise en otage par de dangereux criminels maintenus dans une prison spatiale.
Peu de temps après sa sortie en 2012, le réalisateur américain John Carpenter assigne EuropaCorp en justice, estimant que Lock Out est un plagiat de son film New York 1997. Kurt Russell y interprétait Snake, un dangereux criminel, chargé, en échange de sa grâce, de sauver le président des États-Unis, victime d’un attentat à Manhattan, devenu une immense prison ghetto.
En 2015, le Tribunal de Grande Instance de Paris condamne Luc Besson à verser 80 000 euros aux ayants-droits (StudioCanal, John Carpenter et son co-scénariste Nick Castle), pour "contrefaçon caractérisée". Par la suite, le cinéaste fait appel de cette décision. Mais un an plus tard, la Cour d’Appel de Paris confirme le verdict et le condamne finalement à verser 465 000 euros aux ayants-droits.
Lock Out de James Mather et Stephen St. Leger avec Guy Pearce, Maggie Grace, Vincent Regan...
À partir de 12 ans
Ce soir sur L'ÉQUIPE à 21h05