En 2007, les producteurs Joel Silver et Susan Downey achètent les droits du comic book Sherlock Holmes de Lionel Wigram, qui reprend les personnages créés par Sir Arthur Conan Doyle et qui n’a, par ailleurs, jamais été édité.
Ils confient la réalisation de son adaptation au Britannique Guy Ritchie, qui délaisse ainsi son thème fétiche des gangsters pour sa première incursion dans le blockbuster. Il dirige Robert Downey Jr. et Jude Law, interprètes respectifs de Sherlock Holmes et du Dr Watson, dont la dynamique évoque celle des buddy movies.
Le cinéaste réussit l’exploit de conserver l’essence du célèbre détective (son allure bohème et sa passion pour les arts martiaux se rapprochent bel et bien des textes originaux de Conan Doyle, contrairement à l’image de gentleman à laquelle on l’associe souvent) tout en le dépoussiérant à travers une mise en scène survitaminée.
Guy Ritchie s’appuie autant sur les mots (et le débit mitraillette de Robert Downey Jr.) que sur les images, à grand renfort de flashes, qui nous permettent de revoir une scène sous un autre angle ou d'avoir un aperçu du futur proche. En outre, l’alchimie entre les deux comédiens principaux fonctionne à merveille.
Sorti en 2009, Sherlock Holmes engrange 524 millions de dollars de recettes mondiales et vaut à Robert Downey Jr. d’être récompensé du Golden Globe du Meilleur acteur dans une comédie. Ce succès donne lieu à une suite trois ans plus tard, intitulée Sherlock Holmes: Jeu d’ombres.
Sherlock Holmes de Guy Ritchie avec Robert Downey Jr., Jude Law, Mark Strong...
À partir de 10 ans
Ce soir sur TFX à 21h05