Attention spoilers ! Cet article contient des éléments-clés de l’intrigue de la saison 2 de La Chronique des Bridgerton. Si vous ne l’avez pas encore vue, ne lisez pas ce qui suit.
Si vous avez vu l’épisode 3 de la saison 2 de La Chronique des Bridgerton, alors vous savez qu’Edmund Bridgerton (Rupert Evans), le patriarche de la famille Bridgerton, est mort tragiquement d’une piqûre d’abeille devant son fils Anthony (Jonathan Bailey) qui n’était alors qu’un tout jeune homme. De cette scène se pose une question : peut-on mourir si rapidement d’une piqûre d’abeille ?
Dans la série, cela prend à peine une minute. Des réactions allergiques sévères, appelées choc anaphylactique, peuvent en effet survenir et nécessitent alors une intervention immédiate. Nos confrères de Slate ont interrogé le Dr. Purvi S. Parikh, un allergologue à l’hôpital universitaire de New York.
Ce dernier explique que la réaction d’Edmund Bridgerton est "typique de l'anaphylaxie, comme le fait que cela se produise dans les premières minutes", bien que "une minute avant de mourir soit un peu dramatique". Heureusement de nos jours, la médecine nous permet d’éviter le pire, mais à condition d’intervenir vite !
Un dispositif médical d’injection – appelé EpiPen aux Etats-Unis – qui contient de l'épinéphrine peut arrêter l'anaphylaxie si la personne se l’injecte elle-même ou quelqu'un d'autre lui portant assistance. Étant donné que l'anaphylaxie peut prendre très peu de temps pour se manifester, cette injection doit être faite le plus vite possible.
Papa Bridgerton, malheureusement, est décédé au début du 19ème siècle, bien avant l'invention des EpiPens. Ces derniers n’ont été inventés qu'au milieu des années 1970 et approuvés par la FDA – Food and Drug Administration, l’équivalent américain de notre Agence nationale de santé du médicament (ANSM) – qu’à la fin des années 1980. Quant au terme "allergie", il n'a été inventé qu'au début du 20ème siècle en 1906. Edmund Bridgerton n'avait donc aucune chance...
D’après le Dr. Parikh, il existe d'autres moyens d'aider un patient en plus de l'épinéphrine, comme fournir des stéroïdes ou des antihistaminiques, mais ceux-ci n’étaient également pas d’actualité à l’époque. Désormais vous savez ce qu’il vous reste à faire après une réaction vive à une piqûre d’abeille : aller au plus vite à l’hôpital ou dans une pharmacie !