Attention, cet article contient des spoilers sur les épisodes de Grey's Anatomy diffusés ce mercredi 16 février sur TF1. Si vous ne voulez rien savoir, ne lisez pas ce qui suit !
Mercredi dernier, TF1 diffusait les premiers épisodes du crossover entre la saison 17 de Grey’s Anatomy et la saison 5 de son spin-off, Station 19. Une soirée riche en rebondissements qui s’est conclue de manière dramatique…
Petite piqûre de rappel pour ceux qui auraient raté cet événement entre les deux séries : à la fin de l’épisode 6 de la saison 17 de Grey’s Anatomy, DeLuca appercevait Opal (Stephanie Kurtzuba), la femme qu’il soupçonnait de trafic d'êtres humains, sur le parking de l’hôpital.
Il prenait alors la décision avec Carina de la suivre. Après une course contre la montre effrénée, Opal était enfin arrêtée par la police. Mais au même moment, Andrew se faisait poignarder par un individu travaillant de pair avec la criminelle.
Dans le septième épisode de la saison 17 de Grey’s Anatomy, intitulé “Un lieu réconfortant” qui est diffusé ce mercredi soir à 21h10, le médecin incarné par Giacomo Gianniotti est transporté d’urgence au Grey Sloan. Malheureusement, malgré les efforts d'Owen et de Teddy, Andrew DeLuca ne survit pas à ses blessures et rend son dernier souffle sur la table d’opération.
Une intrigue tragique, comme une évidence pour la showrunneuse
Krista Vernoff, showrunneuse de Grey’s Anatomy, est revenue lors d’une interview accordée à TV Line en mars 2021 sur les raisons qui l’ont poussée à tuer ce personnage présent dans la série médicale depuis la saison 11.
“Cette intrigue est la première, et la plus puissante, à avoir pris forme dans ma tête”, avait-elle expliqué. “Je savais exactement ce que nous allions faire et pourquoi nous allions le faire.” Mais tuer un personnage aussi apprécié des fans n’a pas été une décision facile pour la productrice et scénariste de la série : "C'était difficile. J'ai failli reculer à plusieurs reprises durant la saison".
Pour les scénaristes, la mort d’Andrew était importante car elle permettait de montrer l’évolution du personnage tout en lui offrant une porte de sortie héroïque. Cette intrigue était également le moyen idéal pour rappeler qu’au milieu de l’épidémie de Covid, des gens continuent de mourir dans des circonstances tout aussi tristes et dramatiques.
“Honnêtement, je pense qu'une des raisons qui a motivé cette intrigue c'est qu'à chaque fois que nous entendions parler d'une tragédie aux infos ou dans la presse durant cette pandémie, cela nous paraissait extrêmement choquant et difficile à encaisser. On se demandait un peu "comment est-ce possible que les autres tragédies ne s'arrêtent pas ?"" avait-elle ajouté.
"DeLuca n'est pas mort du Covid, il est décédé de quelque chose de totalement décorrélé de cela. Des gens continuent de kidnapper des enfants pour de l'argent ou pour du trafic sexuel, et cet homme a tout risqué pour empêcher cela.
Il ne pouvait pas laisser cette femme s'en tirer une fois de plus, et malheureusement il s'est fait poignarder. C'est comme ça que cette histoire est née. Même si nous devons tous gérer cette douleur et les traumatismes [du Covid], d'autres choses horribles continuent de se produire en parallèle".
L’interprète d’Andrew DeLuca réagit à la mort de son personnage
Giacomo Gianniotti, qui a campé Andrew DeLuca pendant plus de 6 ans, était, à l’époque de la diffusion de l’épisode aux États-Unis, lui aussi revenu sur le destin dramatique de son personnage. L’acteur italo-canadien avait ainsi expliqué à TVLine qu'il était plutôt excité à l'idée de raconter cette dernière intrigue, qui permettait de montrer DeLuca sous un jour "courageux" et de le faire "mourir en héros".
"Au bout du compte, je suis là pour raconter des histoires", expliquait Gianniotti. "Qu'on soit comédien ou réalisateur - et je viens de réaliser mon premier épisode de Grey's Anatomy - c'est toujours l'histoire qui prime".
Le comédien avait tout de même avoué qu’il aurait beaucoup aimé voir l’évolution d’Andrew en tant que médecin, et qu’il aurait également désiré pouvoir continuer à raconter l'histoire d'un personnage bipolaire dans un travail comme celui de DeLuca afin de montrer que "les choses sont possibles" pour les personnes atteintes d'un tel trouble.