De quoi ça parle ?
Accompagné de sa meilleure amie Maddy, Hugo rentre passer les fêtes de Noël chez sa mère à Milwaukee, dans le Wisconsin. Il ne cesse de croiser Patrick, un jeune homme qui était dans le même lycée que lui il y a plus de dix ans.
Hugo et Patrick ressentent immédiatement une attirance l’un pour l’autre, mais le départ prochain d’Hugo jette une ombre sur leur idylle, d’autant qu’Hugo se voit offrir une promotion qui l’obligera à déménager à Londres, s’il décide de l’accepter. Il doit aussi aider sa mère à préparer un festival magique pour tous les habitants de Carroll Avenue et sauver la gare historique de la ville qui risque d’être démolie.
Un Noël d'enfer est diffusé ce mardi 9 novembre à 13h55 sur TF1.
Ça vaut le coup d'œil ?
Les téléfilms de Noël envahissent nos écrans de télévision dès le mois de novembre. Et chaque année, c’est toujours la même rengaine : une femme ambitieuse qui habite dans une grande ville (de préférence New-York) se retrouve dans une petite bourgade qui ne vit que pour Noël.
Là-bas, elle y rencontre un beau jeune homme (riche dans le meilleur des cas) qui fera chavirer son cœur et l’incitera à tout quitter pour enfin vivre heureuse loin du tumulte de la ville. Que ce soit sur TF1, M6 ou sur toutes les autres chaînes de la TNT, il est parfois compliqué de trouver un souffle nouveau à ce genre vu et revu, qui use des mêmes ficelles, et parfois des mêmes acteurs, année après année.
Avec Un Noël d’enfer, diffusé ce mardi 9 novembre à 13h55, la Une nous offre un peu de renouveau. L’originalité de ce téléfilm ne réside pas dans son intrigue, mais plutôt dans son couple phare. Si Netflix nous a déjà offert une fiction inclusive avec Flocons d’amour, Un Noël d’enfer est le premier téléfilm de Noël diffusé sur Lifetime à mettre en scène un couple gay.
Une révolution pour ce genre très conservateur qui met très rarement les personnages de couleurs ou LGBTQ+ au centre de ses intrigues. Si le fond de l’histoire n’évolue pas (un jeune homme qui trouve l’amour dans sa ville natale), le propos, lui, fait un bond en avant.
Ici, pas d’histoire de coming out, pas de drama autour de l’orientation sexuelle, pas d’intrigue sur la “difficile” acceptation des parents ou de la famille. Les deux personnages sont déjà out et acceptés de tous. C’est toujours rafraîchissant de voir que les préférences sexuelles sont un fait, non un drame.
Et qui de mieux pour jouer la mère de famille entremetteuse que l’iconique Fran Drescher, qui a incarné pendant près de 6 ans Fran Fine dans Une nounou d’enfer. La comédienne est l’une des stars d’Un Noël d’enfer (vous avez la référence ?) et donne pour l’occasion la réplique à Ben Lewis (Arrow), qui joue son fils Hugo.
L’objet de son affection est quant à lui campé par Blake Lee (l'inquiétant Martin Harris dans Cruel Summer), conjoint de ce dernier à la ville et à l’écran. C’est probablement cette relation qui explique l’alchimie indéniable entre les deux personnages...
En somme, si Un Noël d’enfer reste un conte festif plutôt classique, le téléfilm parvient à nous offrir une histoire d’amour touchante et toute en simplicité, qui nous captive jusqu’au bout et nous donnerait presque envie d'un deuxième opus.