165 000 000 : le coût estimé (en dollars) de Dune, soit le plus gros budget de la carrière de Denis Villeneuve devant Blade Runner 2049, qui a été produit pour 150 millions de dollars environ.
1000 : le nombre de techniciens impliqués sur la production du long métrage.
37 : le nombre de jours que devront attendre les spectateurs américains pour découvrir le film, daté le 22 octobre 2021 outre-Atlantique. Le long métrage bénéficie ainsi d'une sortie avancée en Europe dès le 15 septembre, et notamment en France.
23 : la longueur du seul ornithoptère -les vaisseaux utilisés pour se déplacer au-dessus des sables d'Arrakis- fabriqué grandeur nature pour les besoins du long métrage. "L’ornithoptère est un vaisseau qui vole comme un oiseau", explique le directeur artistique Patrice Vermette. "Il possède des ailes qui bougent très vite, comme un colibri ou une libellule. Il mesure 39 mètres d’envergure et 23 mètres de long. Je me suis inspiré d’oiseaux, d’insectes et d’hélicoptères".
19 : le nombre d'adversaires qu'affronte Jason Momoa lors d'une séquence de combat sur Arrakis face aux Harkonnen et aux Sardaukars. Malgré son expérience dans le domaine sur Aquaman, Conan ou See, c'est la scène d'action la plus complexe à laquelle a été confrontée le comédien.
14 : l'âge auquel Denis Villeneuve, aujourd'hui âgé de 53 ans, a découvert le roman de Frank Herbert. "J’ai découvert le livre quand j’étais adolescent et j’ai été totalement fasciné par sa poésie, par son propos sur la nature car le vrai protagoniste de Dune, c’est la nature. À l’époque, j’étais étudiant en sciences, et j’hésitais entre devenir réalisateur ou biologiste. Du coup, l’approche d’Herbert de l’écologie me semblait nouvelle, riche, poétique, puissante".
10 : le nombre de machines à vibrer, agrémentées de pales en bois, qui ont été enterrées sous le sable pour simuler le déplacement des Shai-Hulud, les gigantesques et cultissimes vers des sables de l'univers de Dune. "On sait toujours qu’un ver n’est pas loin, parce qu’on s’est dit qu’ils dégagent tant de force sous la terre que le sol tremble et que ça provoque automatiquement ces cascades de sable sur les dunes", explique le superviseur des effets visuels Paul Lambert. "Quand le spectateur voit un ver s’approcher, il aperçoit les dunes environnantes couler comme de l’eau : j’ai vraiment aimé cette idée que, dans ce désert aride, cette créature puisse simuler l’eau lorsque le sable s’élève et s’affaisse".
9 : le nombre de mois de report du long métrage. Initialement attendu sur les écrans en décembre 2020, il a vu sa sortie repoussée à l'automne 2021 face à la situation sanitaire liée au COVID-19, avec une Première mondiale à la Mostra de Venise.
7 : le nombre d'heures de maquillage nécessaure pour transformer Stellan Skarsgård en redoutable Baron Harkonnen, silhouette massive et inquiétante soutenue par des suspenseurs. "Psychologiquement, j’arrivais à le supporter parce que c’était intéressant de regarder les prothésistes en train de travailler. Mais physiquement, c’était difficile : il fallait rester immobile pendant sept heures. Il y avait des couches et des couches de maquillage à appliquer. Le plus important, c’était le visage qui nécessitait un travail extrêmement délicat. Ensuite, il fallait enfiler la combinaison prosthétique recouvrant le corps tout entier, le gilet réfrigérant en-dessous et parfois un harnais pour le travail au filin. Il fallait peindre les espaces entre la fausse peau du visage, les mains et le costume. C’était très compliqué".
4 à 6 : la durée dont aurait rêvé Jason Momoa (qui incarne le guerrier Duncan Idaho) pour cette première partie de Dune. "C'était vraiment un film cool à faire. Je ne veux pas qu'on coupe à tour de bras, je veux qu'on puisse voir la vision de Denis Villeneuve dans son ensemble. Vous savez ce qu'il faudrait qu'ils fassent ? Ils devraient faire une version de 4 à 6 heures pour ce premier épisode de Dune pour que les spectateurs puissent le regarder comme une série."
4 : le nombre de jours de tournage de Zendaya, qui campe la Fremen Chani, centrale dans le parcours de Paul Atréides sur Arrakis. Présente à travers des séquences oniriques puis à la fin du long métrage, le personnage sera au coeur de la partie 2 que prépare Denis Villeneuve.
4 : le nombre de pays qui ont accueilli le tournage du long métrage. La Hongrie (plateaux et extérieurs à Budapest), la Norvège (la planète Caladan) ainsi que des sites naturels de Jordanie et d'Abu Dhabi (la planète Arrakis).
2 : le nombre de scènes "avec fond vert" que Timothée Chalamet a tourné, soit une approche naturaliste surprenante pour un blockbuster de cette ampleur, éclairée par le directeur de la photographie Greig Fraser. "On voit rarement des décors de cette envergure de nos jours où tout est transformé numériquement. Mais pour ce projet, tout se résume à la vision de Denis qui voulait que l’ensemble soit filmé réellement, sans se reposer sur le numérique. On a donc bâti des décors en dur d’une bien plus grande envergure que la plupart des productions actuelles".
2 : la deuxième partie de cette adaptation est d'ores et déjà très attendue, Denis Villeneuve ayant seulement transposé à l'écran dans ce long métrage la moitié du premier roman de Frank Herbert. "Cette histoire est trop complexe pour être racontée en un seul opus, et pour moi, malgré les difficultés -car il s’agit du film le plus important et complexe de ma carrière-, Dune est comme un avant-goût, un hors d’oeuvre de la deuxième partie qui reste à venir, et qui sera le plat principal".
1 : l'équipe de Denis Villeneuve est la toute première à avoir eu accès à la zone des "Dunes militaires", une région interdite au public située à la frontière entre la Jordanie et Israël, et utilisée pour des entraînements militaires. "Le sable y est complètement vierge, personne ne l’avait jamais foulé", se souvient le régisseur Nick Oliver. "Les dunes se déversent sans obstacle dans le désert et changent continuellement. C’est merveilleux mais c’est aussi justement ce qui rend le travail en extérieur compliqué ! Soudain, les dunes dérivent en raison du vent et le paysage est sans cesse en mutation".
1 : le nombre de comédiens que Denis Villeneuve a rencontré pour le rôle de Paul Atréides. En l'occurence Timothée Chalamet, qui était pour lui le seul et unique choix pour le rôle principal de cette saga. "Le choix de Timothée Chalamet s’est révélé très simple : il n’y a pas eu de casting ! Je n’envisageais que Timothée. Je n’avais pas de plan B. Autrement dit, je tournais Dune avec Timothée Chalamet, un point c’est tout. (...) C’est un immense acteur, fascinant et merveilleux. Pour porter un tel film sur ses épaules, il faut avoir un acteur d’une grande force, et Timothée possède plusieurs qualités qui m’ont poussé à lui confier le rôle."