Depuis le 19 mai, les abonnés OCS peuvent découvrir légalement le Director’s Cut de Justice League. Dans cette version de 4h remaniée par Zack Snyder, le réalisateur introduit de nouveaux éléments que celle de Joss Whedon avait délibérément écartée.
Parmi eux, la mention de l’équation anti-vie, un pouvoir que convoite tout particulièrement Darkseid. C’est son sbire, Steppenwolf, qui retrouvera sa trace sur Terre. Mais le scénario reste assez flou sur son origine et son utilisation. Pour en savoir plus, il faut se tourner vers les comics DC.
C’est le dessinateur Jack Kirby qui a imaginé ce principe dans sa saga cosmique Le Quatrième Monde, qui voit l’affrontement entre les Nouveaux Dieux (où l’on retrouve justement Steppenwolf, DeSaad et Darkseid). Ce dernier envoie ses paradémons dans le système solaire pour dénicher l’équation. Il la retrouvera sur Terre, dans l’esprit de l’un de ses habitants.
Le principe est assez simple : celui qui la possède peut contrôler des populations et par extension, des planètes. Sa formule se décline ainsi : "solitude + aliénation + peur + désespoir + amour-propre ÷ moquerie ÷ condamnation ÷ incompréhension x culpabilité x honte x échec x jugement n=y où y=espoir et n=folie, amour= mensonges, vie=mort, individu=côté obscur".
La personne "infectée" perd alors tout contrôle sur son libre arbitre et se soumet à la volonté d’autrui. Sa forme et son utilisation ont évolué dans les comics mais cette équation a une place importante chez DC.
Si l’on en croit les rumeurs, l’équation anti-vie aurait dû être au centre de Justice League 2, tel que l’avait imaginé Snyder. C’est Lex Luthor (Jesse Eisenberg) qui aurait dû s’en emparer avant de l’offrir à Darkseid. Ce dernier s’en servait ensuite sur Clark / Superman (Henry Cavill) juste après la mort de Loïs Lane, menant au fameux Knightmare que l’on peut voir à la fin du Snyder’s Justice League.