Allociné : Après deux mois d’absence, peut-on dire que Louis revient plus que jamais dans la peau du méchant d’Ici tout commence ?
Fabian Wolfrom : Je crois qu’on peut le dire oui [rires]. Il faut bien un méchant pour qu’il y ait des gentils.
Alors que son plan pour faire exclure Maxime (Clément Rémiens) et Salomé (Aurélie Pons) a échoué, doit-on s’attendre à de nouvelles manigances de Louis pour étancher sa soif de vengeance ?
Oui, il est complètement obsédé par sa vengeance. Louis va être doublé par Claire (Catherine Marchal) qui va tout avouer sur l’authenticité du testament d’Auguste (Francis Huster). Il va être dans une situation encore plus compliquée. Louis est très en colère, d’autant plus qu’il avait fait un pacte avec Teyssier (Benjamin Baroche) qu’il pensait pouvoir utiliser. Comme Teyssier va rompre ce pacte, Louis est en mauvaise posture.
Maintenant que la vérité sur le testament d’Auguste a éclaté, Louis semble avoir tout perdu. Que va-t-il se passer pour lui dans les prochains épisodes ?
Il n’a plus rien effectivement. Il a quand même Elodie (Sarah-Cheyenne Santoni) dans sa vie qui continue de le soutenir. Tout s’écroule encore mais il ne quitte pas l’Institut pour autant.
Va-t-il essayer de rebondir ?
Louis est un garçon plein de ressources. Il va essayer de rebondir en prenant part au concours organisé pour départager sa mère et Teyssier à la direction de l’Institut. Comme sa mère va choisir Salomé plutôt que lui, Louis va très mal le prendre. Une fois de plus, la seule façon qu’il a de rebondir c’est de faire souffrir les autres, en l’occurrence sa mère. En fait, il a envie que sa mère soit la directrice de l’Institut et en même temps il est tellement orgueilleux que tout ce qui peut faire du mal aux personnes qui lui en ont fait l’arrange bien.
Après avoir arrêté son traitement, Louis commence en plus à montrer des troubles de la mémoire. Son avenir à l’Institut est-il menacé ?
Oui tout à fait mais derrière ses absences et ses humeurs, il a quand même de bonnes bases en cuisine. Même si Clotilde accepte qu’il reste à l’Institut malgré ses difficultés, on peut quand même dire que son avenir à l’Institut est menacé en effet.
Finalement, Louis a-t-il réellement envie de récupérer la direction de l’Institut ou est-ce simplement un moyen pour lui d’être reconnu comme héritier de la famille Armand ?
Louis était quand même prêt à renoncer à la direction de l’Institut pour se venger de son ex. Cela étant, il a une vraie soif de reconnaissance perpétuelle qui le rend particulièrement malheureux.
Louis en veut terriblement à sa mère de l’avoir trahi. Comment va évoluer leur relation et finiront-ils par se réconcilier malgré le côté rancunier de votre personnage ?
Irrégulièrement. On va dire que oui mais que ça ne tiendra jamais très longtemps. Ça dépend des jours en fait mais on peut l’espérer.
Dans sa quête de vengeance, on sent que Louis est assez malheureux ou du moins qu’il commence à prendre conscience qu’il n’agit pas forcément bien. Pensez-vous qu’il puisse un jour changer ?
Evidemment. On peut difficilement qualifier un personnage avec un seul adjectif donc j’imagine que oui. Je pensais que Louis ne pouvait que remonter après avoir touché le fond mais il a encore plus touché le fond. Je pense qu’au bout d’un moment il ne peut que remonter.
Depuis plusieurs mois, Louis a trouvé du réconfort dans les bras d’Elodie. Est-il sincèrement amoureux d’elle ou a-t-il encore des sentiments pour Salomé ?
Louis s’est auto-persuadé qu’il était amoureux de Salomé mais en réalité il ne sait absolument pas ce qu’est l’amour. Il est orgueilleux au point de penser qu’il peut ne rien ressentir pour Elodie. En fait, il a quand même un peu de sentiments pour elle mais je pense que cela lui échappe.
Bien que les relations avec Rose (Vanessa Demouy) et Clotilde (Elsa Lunghini) soient tendues, peut-on espérer voir Louis nouer des liens avec ses sœurs ?
Je l’espère. Je ne sais pas si le personnage le souhaite mais l’acteur oui.
On vous a beaucoup vu tourner avec Benjamin Baroche récemment. Comment se sont passées vos scènes avec lui ?
Benjamin Baroche est un type adorable. Il ne fait pas semblant de l’être en plus. Si j’arrive à être bon dans certaines séquences c’est parce que lui est très bon. C’est un plaisir car il est super. Il y a une véritable bonne ambiance sur le plateau et on s’entend tous vraiment bien. Les scènes d’engueulades ou entre les méchants demandent beaucoup d’écoute. Il faut une relation inverse entre les acteurs à ce qui transparait à l’écran.
Est-ce que vous avez d’autres projets en parallèle de la série dont vous pouvez nous parler ?
J’ai deux projets à la télévision qui se profilent ainsi que deux pièces de théâtre en préparation.