Depuis son lancement le 14 avril dernier sur Netflix, Love and Monsters caracole en tête des titres les plus vus sur la plateforme dans le monde. Un très joli succès pour ce film de monstres qui a été privé d’une sortie salle à cause de la crise sanitaire et dont les droits de diffusion ont été récupérés par le géant du streaming.
Et moins d'une semaine après, les spectateurs en redemandent déjà. Il faut dire aussi que la fin du film de Michael Matthews laisse clairement la porte ouverte à une suite. Après avoir sauvé le camp d'Aimee, Joel (Dylan O’Brien) décide de mener les survivants vers un nouveau lieu caché dans les montagnes dont lui a parlé Clyde (Michael Rooker) et appelle les autres habitants à quitter leur bunker pour explorer la surface.
Capture d'écran
Dans les dernières images, Aimee (Jessica Henwick) tient dans sa main le guide de survie volume 1, dans lequel il répertorie la liste des monstres qu’il a rencontrés sur sa route et comment les vaincre ou les aider. Sachant que le jeune homme n’a pas encore affronté toutes les créatures de la planète, il a de quoi faire un deuxième volume...
L’envie des fans d’avoir une suite de Love and Monsters n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Interrogé par ComicBook Movie sur un éventuel deuxième volet, le réalisateur a fait savoir qu’il "avait quelques idées intéressantes mais que ce n’était pas un sujet qu’il avait vraiment abordé".
En expliquant un peu plus sa vision des choses : "Cela dépend vraiment de la manière dont il sera reçu. Dès le début, c'était important pour Dylan et moi de… écoutez, oui la fin laisse la porte ouverte à une suite, mais c’était important pour nous de faire en premier lieu un très bon film. Nous n’avons pas essayé de créer un univers ou une franchise.
Si cela arrive, c’est parce que les gens ont aimé le film. Dès lors, il y a pas mal de choses qu’on peut faire ensuite. C’est la première étape que de le laisser vivre, plutôt que d’en faire un produit pensé pour avoir quatre autres suites derrière."
Si Netflix a acquis les droits de diffusion de Love and Monsters, ce sont les studios Paramount qui auront la décision finale sur un éventuel second volet. Mais cela s’inscrirait parfaitement dans la stratégie du géant américain de la SVOD qui cherche à fidéliser ses abonnés en créant des franchises autour de ses blockbusters (The Old Guard, Tyler Rake, Bird Box, 6 Underground, Bright…).
Il pourrait tout faire pour le garder dans son giron et produire la suite... si elle se fait.
