De quoi ça parle ?
Etats-Unis, en période de confinement pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Coronavirus dans le pays, le quotidien de quatre familles et leur rapport à l'amour et à la proximité avec leurs proches dans ces temps particuliers...
Quatre histoires
Dans cette comédie romantique, on suit quatre couples confinés et dont la relation est soumise à quelques perturbations du fait du confinement. Il y a Paul et Sophie, interprétés par Gil Bellows et Ava Bellows. Ensemble, ils ont une fille adolescente qui est confinée avec ses parents. Seul hic, ceux-ci sont séparés et l’ont caché à leur fille.
Oscar (Tommy Dorfman) et Elle (Rainey Qualley) vivent ensemble en colocation. Tous deux célibataires et très complices, ils cherchent l’amour via des applis de rencontre. L’exercice est déjà compliqué d’ordinaire, il atteint un degré de difficulté supplémentaire en temps de confinement.
James (Leslie Odom Jr.) et Sade (Nicolette Robinson) sont mariés et ont un enfant en bas âge. Ils ont tout pour être heureux et la question d’une deuxième grossesse se pose à eux en cette période où le temps s’étire plus que de raison.
Enfin, Nanda (L. Scott Caldwell, qui jouait Rose dans Lost) vit seule alors que son mari est hospitalisé. Soudés même dans l’éloignement, ils partagent leur repas ensemble en visio, mais Nanda note des premiers signes d’une maladie d’Alzheimer chez son époux.
De vrais couples
Composée de quatre épisodes de trente minutes, L’amour aux temps du Corona – dont le titre fait ostensiblement référence au film culte L’amour aux temps du choléra – a la particularité de compter deux vrais couples, ainsi que des amis proches ou des personnes d’une même famille parmi ses protagonistes. Pratique dans un tournage où il est difficile de respecter les règles de distanciation sociale…
Comme leurs noms l’indiquent Gil et Ava Bellows sont mariés à la ville. Tout comme Nicolette Robinson et Leslie Odom Jr. Caster des vrais couples, voilà une manière efficace de continuer à produire des œuvres en tant de pandémie.
Un tournage particulier
Puisque la mini-série s’est tournée pendant le confinement, la production a dû s’adapter à ces conditions très particulières et trouver quelques astuces. Pour ce faire, Nicolette Robinson et Leslie Odom Jr. tournent par exemple dans leur propre maison.
Afin de respecter la distanciation sociale, l'équipe technique a dû mettre en place un système de tournage. Ainsi, l'équipe restait dans des tentes individuelles et la réalisatrice (Joanna Johnson qui est aussi la créatrice de la série) utilisait un talkie-walkie pour diriger ses comédiens à l'intérieur.
Les acteurs géraient eux-mêmes leur coiffure, le maquillage, les accessoires et portaient leurs propres vêtements. La petite équipe travaillait principalement en extérieur, et Marco Fargnoli, le directeur de la photographie, installait des caméras sur des travelings. Caméras que les acteurs et quelques assistants de production – qui étaient bien sûr dans le même cercle de quarantaine – manipulaient à l'intérieur des maisons où avait lieu le tournage.
Même si elle n’a pas l’ambition de révolutionner l’histoire de la télévision, L’amour aux temps du Corona est une série qui reflète bien notre époque, aussi bien dans la forme que dans le fond.