Ces films sont tous disponibles au sein du monde STAR de Disney+.
28 jours plus tard
Les films de virus n'ont plus forcément la cote suite au COVID-19, mais celui de Danny Boyle mérite d'être découvert. Sorti en 2003, 28 jours plus tard propose un monde dans lequel des chimpanzés contaminés par des expériences humaines ont diffusé un virus qui a ravagé la ville de Londres, désormais ville fantôme. Dégageant une atmosphère de fin du monde et de danger permanent de contamination qui crée immédiatement une tension incroyable, le film explore la solitude ressentie par le héros, incarné par Cillian Murphy (Peaky Blinders). La suite, 28 semaines plus tard, est également disponible sur la plateforme.
Alien, le huitième passager
A-t-on encore besoin de présenter Alien, le huitième passager ? Chef d'oeuvre de l'horreur, du suspense et de la SF. Une menace invisible hante les couloirs du vaisseau spatial Nostromo, et le spectateur va passer par toutes les émotions face aux sentiments d'angoisse et de danger éprouvés par l'équipage, dans une terrifiante traque en huis clos. Ridley Scott au sommet de son art crée ici un univers qui le dépassera finalement, par les possibilités infinies qu'il a offert à d'autres cinéastes au fil des années. Les quatre premiers films de la saga sont disponibles dans le monde STAR de Disney+, ainsi que Alien vs Predator : Requiem et Alien: Covenant.
Black Swan
Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily... A en croire Black Swan, les rivalités au sein de la troupe du New York City Ballet sont impitoyables et poussent celles et ceux qui veulent percer à tout faire pour gravir les échelons ou garder leur place. Natalie Portman insuffle tout son talent à son personnage de danseuse ambitieuse. Sa rivalité avec Lily (Mila Kunis) va virer au cauchemar, les répétitions se faire douloureuses, et la folie s'immiscer toujours plus dans le film, devant des spectateurs médusés, cloués sur leurs sièges, pris dans le tourbillon et le rythme frénétiques accompagnant des séquences parfois violentes. Un film brutal dont on ne sort pas indemne, et une démonstration de mise en scène signée Darren Aronofsky.
La Colline a des yeux
Remake du film de Wes Craven réalisé en 1979, La Colline a des yeux version 2005 bénéficie de la vision originale de son réalisateur, Alexandre Aja. D'une lutte entre deux familles dans le film d'origine, le cinéaste propose un survival horror poisseux, nerveux, uniquement centré sur une famille se retrouvant aux prises avec des créatures déformées par des radiations nucléaires. On ne peut que vous encourager à savourer ce petit bijou, parmi les plus glaçants de la décennie 2000, désormais accessible sur Disney+, mais pour un public averti !
Dark Water
Remake d'un long métrage franco-japonais mis en scène par Hideo Nakata, Dark Water voit une femme (Jennifer Connelly) récemment séparée de son mari arriver dans un nouvel appartement et constater que celui-ci produit des bruits étranges et que des pièces sont inondées d'une étrange eau sombre. En cherchant à comprendre la cause de ces désagréments, elle va se heurter à une découverte perturbante... Si vous n'avez pas vu le film de Nakata, vous serez agréablement surpris par le talent du réalisateur Walter Salles pour créer une ambiance, notamment dans les salles de l'appartement... Frissons garantis ! Les présences de John C. Reilly et Tim Roth ajoutent au plaisir de (re)découvrir ce film, à l'origine sorti en 2005.
La Main sur le berceau
Après le suicide de son mari et la perte de l'enfant dont elle était enceinte, une jeune femme s'introduit dans la famille qu'elle rend responsable de ce drame. Elle se rend vite indispensable tandis qu'elle tisse la toile de sa vengeance. Lorsque Curtis Hanson (L.A. Confidential) s'attaque au thriller psychologique, on peut attendre un très bon film, et c'est ce qu'il délivre avec La Main sur le berceau : un film à suspense dans lequel Rebecca De Mornay s'en donne à coeur joie dans la manipulation, en faisant craindre au spectateur le pire pour la pauvre famille objet de sa rancoeur. Une rareté enfin disponible !
La Malédiction
Lorsqu'il apprend que son fils est mort-né, un diplomate américain (Liev Schreiber) et sa femme (Julia Stiles) adoptent un orphelin et le baptisent Damien. Mais d'étranges phénomènes commencent à faire leur apparition. Et il semble que le petit Damien y soit pour quelque chose... Titré 666, la malédiction et simplement nommé La Malédiction sur Disney+, ce film d'horreur est aussi porté par David Thewlis et Michael Gambon (alias Lupin et Dumbledore dans Harry Potter), Pete Postlethwaite ou encore Mia Farrow. Remake d'un long métrage de 1976, il en reprend la trame exacte (et efficace) et arrive à faire frémir plus d'un spectateur, même s'il faut lui reconnaître une mise en scène plus démonstrative et moins psychologique que la version originale.
La Mouche
Classique parmi les classiques du cinéma fantastique, La Mouche possède des scènes de transformation qui sont non seulement impressionnantes pour l'époque, mais aussi perturbantes, et questionnent notre rapport à l'apparence. Avec ce film, le réalisateur David Cronenberg poursuit l'exploration de l'un de ses thèmes de prédilection : la métamorphose des corps. La Mouche est donc sans surprise l'un des fleurons du genre "body-horror", où l'effet horrifique provient de la transformation ou de la dégénérescence du corps physique. Jeff Goldblum paye de sa personne et se retrouve bientôt prisonnier d'un corps animal... Dérangeant !
Signes
Après la perte de sa femme, Graham Hess a rendu sa charge de pasteur. Tout en s'occupant de sa ferme, il tente d'élever de son mieux ses deux enfants, Morgan et Bo. Un matin, la petite famille découvre l'apparition dans ses champs de gigantesques signes et cercles étranges. Des extra-terrestres seraient-ils à l'origine de tels phénomènes surnaturels ? Avec Signes, M. Night Shyamalan réussit à créer l'inquiétude chez le spectateur, qui se retrouve bien vite aussi effrayé que les personnages principaux du film (joués par Mel Gibson, Joaquin Phoenix et Cherry Jones). Avec un style minimaliste et efficace, faisant reposer la peur sur des bruits subtilement disséminés, le réalisateur propose un film qui n'est pas parfait, mais bien joué, bien monté et flippant comme il faut !
Le Village
Un village isolé, un bois réputé pour abriter d'étranges créatures, une jeune femme décidée à en savoir plus, tels sont les ingrédients de ce thriller fantastique porté par Bryce Dallas Howard et Joaquin Phoenix, et à nouveau réalisé par M. Night Shyamalan. Il convient de ne pas trop en dévoiler sur les détails scénaristiques de ce Village qui est d'une beauté plastique fascinante et aborde le sujet du repli identitaire et de l'auto-suffisance pour se protéger des dangers extérieurs. Le Village incarne la réaction du metteur en scène à cette Amérique alors traumatisée par le 11 septembre 2001 et encline à tenter un tel repli. Un film qui fait frémir sur la forme comme sur le fond !
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