BAD BOYS, BAD BOYS, WATCHA GONNA DO ?!
Bad Boys II, sorti en salles en France le 15 octobre 2003, a réuni près de 2 millions de spectateurs. Michael Bay étant fidèle à son style, il nous a concocté une séquence de poursuite à couper le souffle sur une autoroute de Miami. Mais comment le maître de l'action a-t-il fait pour réaliser une telle prouesse ?
DES FERRARI ET DES HOMMES
L'équipe de production a utilisé des Ferrari qui ont été testées par le pilote cascadeur Henry Kingi sur la piste d'un aéroport afin de définir tout ce qui était possible de faire en matière de manoeuvrabilité et de contrôle de trajectoire. Elle a également obtenu l'autorisation exceptionnelle de fermer l'immense et spectaculaire voie McArthur de Miami, l'une des artères les plus fréquentées de la mégalopole.
CIRCULATION DÉTOURNÉE
Le producteur Jerry Bruckheimer raconte : "La poursuite qui s'y déroule tient sur une seule page du script, mais elle nous a demandé des mois de préparation, des dizaines d'autorisations et quatre jours de tournage." Avec le concours des autorités et des différents services techniques de la ville et de l'Etat de Floride, la circulation a été détournée.
Pour filmer les voitures de très près, afin de placer le spectateur au centre de la course, l'équipe a eu recours à un véhicule de faible encombrement, très bas de caisse et capable de rouler à plus de 100 km/h en portant deux caméras 35mm. Avec ce procédé, Michael Bay souhaitait obtenir des plans encore jamais vus dans les scènes de poursuite. Sa technique a été une vraie révolution dans la manière de filmer ce genre de séquences, influençant notamment des blockbusters comme la saga Fast & Furious.
La fameuse séquence de poursuite