Le Monde fantastique d'Oz de Sam Raimi avec James Franco, Mila Kunis (W9, 21h05) : "Sam Raimi s’attaque à un classique, produit par Disney. Si l’annonce du projet en a étonné plus d’un, le réalisateur d’Evil dead a pourtant réussi à imposer sa signature et à offrir à ce très coloré « Monde fantastique d’Oz », un second niveau de lecture, plus adulte et plus proche de son univers." Laetitia Forhan
Shining de Stanley Kubrick avec Jack Nicholson, Shelley Duvall (Canal + Cinéma, 20h50) : "Attention, pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore vu, Shining est un film d'horreur culte qui fait vraiment très peur. Jack Nicholson y est impérial en écrivain qui perd progressivement la raison mais l'aspect le plus terrifiant du long métrage demeure sans nul doute ce gigantesque hôtel isolé perdu dans la montagne, avec ses longs couloirs et ses pièces spacieuses... Sans aucun doute la meilleure adaptation d'une œuvre de Stephen King." Laurent Schenck
Le Convoyeur de Nicolas Boukhrief avec Jean Dujardin, Albert Dupontel (Ciné + Frisson, 20h50) : "Avec "Nid de guêpes" et "36, Quai des orfèvres", ce film a apporté dans la première moitié des années 2000 un nouveau souffle à un genre jusque-là tombé en désuétude en France : le polar urbain. Empruntant une veine hyperréaliste et sombre, "Le Convoyeur" surprend également par la prestation hallucinée de Dupontel - qui n’est pas sans rappeler le Travis Bickle de "Taxi Driver"- et par la qualité de ses seconds couteaux hauts en couleur (Dujardin, Berléand, Boisselier…)." Guillaume Martin
Ennemi d'Etat de Tony Scott avec Will Smith, Gene Hackman (Ciné + Premier, 20h50) : "Le regretté Tony Scott tissait en 1999 ce thriller d’espionnage haletant mettant déjà en exergue les dérives de la surveillance généralisée avec une acuité remarquable. D’une actualité brûlante, le film n’a pas pris une ride et bénéficie d’une mise en scène nerveuse au service d’un scénario retors qui nous maintient cloué à notre fauteuil pendant 2 heures !" Vincent Formica
Sur mes lèvres de Jacques Audiard avec Emmanuelle Devos, Vincent Cassel (OCS Choc, 20h40) : "Porté par deux comédiens au sommet, la plus grande force de "Sur mes lèvres" ne réside pas seulement dans leur interprétation mais dans la capacité du film à mélanger habilement le drame et le polar. Une caractéristique propre au cinéma de Jacques Audiard également au centre de Un prophète et De rouille et d’os. Campant un personnage plus renfermé que d'habitude, Vincent Cassel crève l'écran dans la peau de cet ex-taulard débrouillard." Laurent Schenck
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