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High School Musical (2006)
Qui dit célébration de la musique, dit, entre autres, High School Musical. Réalisé par Kenny Ortega pour Disney Channel, le téléfilm devient un vrai phénomène après sa première diffusion. Son casting, composé principalement de jeunes talents encore peu connus, devient la coqueluche des adolescents, Vanessa Hudgens et Zac Efron en tête. Ensemble, ils incarnent un couple de lycéens qui vont devoir, entouré de tous leurs amis, monter un spectacle dans leur établissement. Le succès est tel que le film relance un regain d'intérêt pour les comédies musicales destinées à un jeune public (Camp Rock, Lemonade Mouth, ou la série Glee suivront) et deux suites voient le jour, dont une sortie sur grand écran en 2008. Volontairement naïfs, pétris de bonnes intentions et rythmés par des bandes originales pop (et culte), les trois High School Musical devraient sans aucun doute ensoleiller votre 21 juin.
Mary Poppins (1964)
Difficile de parler de musique et de cinéma sans penser à Julie Andrews. Étoile montante de Broadway, l'actrice britannique manque le rôle de l'adaptation cinématographique de My Fair Lady, mais en trouve un autre qui va changer sa vie, celui de Mary Poppins. Pour les studios Disney, elle devient une nourrice dotée de pouvoirs magiques venant en aide à la famille Banks, et notamment aux deux enfants, Jane et Michael. Immense succès planétaire, le film bat tous les records, en salles mais aussi chez les disquaires. Julie Andrews reçoit l'Oscar de la meilleure actrice en 1965 et devient une star mondiale, appréciée par les enfants, comme par les adultes. Mary Poppins, qui mêle séquences en prises de vues réelles et animation en 2D, compte de nombreuses chansons cultes, comme l'imprononçable Supercalifragilisticexpialidocious ou Chem chem cheminée.
La Mélodie du bonheur (1965)
À peine sortie du triomphe de Mary Poppins, Julie Andrews est à l'origine d'un autre raz-de-marrée l'année suivante : La Mélodie du bonheur. Adapté de la vie de Maria Augusta Trapp et de la comédie musicale, le film raconte le destin d'une jeune femme autrichienne souhaitant devenir religieuse, avant de finalement être envoyée auprès de la famille Trapp pour s'occuper des sept enfants, vivant avec leur père veuf, joué par Christopher Plummer. Entre les cours de chant et l'amour qu'elle trouve dans les bras du patriarche, Maria semble s'épanouir dans cette nouvelle vie, mais la montée du nazisme va venir entacher ce bonheur idyllique. Mis en scène par le grand Robert Wise, le long métrage épique va rencontrer un succès colossal et vite devenir une référence dans le genre de la comédie musicale.
Into The Woods, Promenons-nous dans les bois (2014)
En adaptant la comédie musicale Into The Woods, créée en 1986, le cinéaste Rob Marshall convoque un casting de stars impressionnant pour transposer sur grand écran cette aventure qui séduira les amateurs de contes de fées. Le film suit un couple de boulangers, interprété par James Corden et Emily Blunt, dont le destin va être imbriqué dans différentes histoires connues de tous, comme Le Petit Chaperon Rouge ou Cendrillon. Le véritable atrait d'Into The Woods se trouve, sans surprise, dans son aréopage de stars hollywoodiennes grimées en personnages fantastiques, comme Meryl Streep, méconnaissable en sorcière repoussante, ou Johnny Depp, en loup espiègle.
Sister Act (1992)
Après son Oscar pour son rôle dans le film Ghost, Whoopi Goldberg a le vent en poupe. En 1992, c'est sous le costume de sœur Marie-Clarence qu'elle va rencontrer un nouveau succès. Avant de rejoindre les rangs d'un couvent de San Francisco, la religieuse était chanteuse, connue sous le nom de Dolorès, dans un casino. Témoin d'un meurtre, elle voit sa vie se renverser. Pour sa sécurité, la police décide de la cacher dans un établissement religieux. Chargée de la chorale, Dolorès va enseigner le gospel aux sœurs de sa paroisse. Drôle et attachant, en partie grâce au talent de son actrice principale, Sister Act demeure l'une des comédies les plus emblématiques des années quatre-vingt-dix. Dans sa suite, sortie un an plus tard, Whoopi Goldberg donne la réplique à une jeune Lauryn Hill, qui sortira, en 1998, son célèbre album The Miseducation of Lauryn Hill.
