Et si une grande partie de Mourir peut attendre , la 25e aventure de James Bond attendue en salles en novembre prochain, s'était déroulée... dans la tête de 007 ? C'est l'idée étonnante qu'a proposé le réalisateur Cary Fukunaga aux studios Universal, mais qui n'a finalement pas été retenue, et on comprend un peu pourquoi tant elle s'écarte radicalement des schémas narratifs "bondiens".
Black Widow, James Bond... 10 films repoussés qu'on a hâte d'aller voir à la fin du confinement"Je vous jure que j'ai eu l'idée d'un film dont l'action se déroule à l'intérieur de l'antre du méchant de Spectre", déclare ainsi Cary Fukanaga à l'artiste Miranda July pour le compte d'Interview Magazine. "Il y a cette scène de Spectre où une aiguille pénètre dans la tête de James Bond, quelque chose qui est supposé lui faire tout oublier, mais il parvient miraculeusement à s'échapper grâce au gadget de la bombe-montre. Avec Léa Seydoux, ils font ensuite tout exploser et s'en sortent. Je me suis dit : "Et si tout ce qui se passait jusqu'à la fin du deuxième acte de "Mourir peut attendre" était en fait dans sa tête ?"" Autrement dit, et si Bond avait rêvé son évasion (et on imagine bien d'autres choses) pour finalement se réveiller encore enfermé dans le QG de Franz Oberhauser (Christoph Waltz) ? Sacrément original...
Mourir peut attendre, reporté en raison de l'épidémie de coronavirus, sortira dans les salles hexagonales le 11 novembre prochain. Le long métrage marquera la dernière apparition de Daniel Craig dans le rôle culte de 007.
La bande-annonce de "Mourir peut attendre" :