DE QUOI ÇA PARLE ?
Alors que son ami est victime d'un étrange accident, Rosa réalise que la société secrète qu'ils viennent d'intégrer est liée aux heures sombres de l'histoire hollandaise.
La première saison d'Arès est disponible sur Netflix depuis ce 17 janvier. 6 épisodes vus sur 8.
C'EST AVEC QUI ?
Pour sa première production venue du Pays-Bas, Netflix a misé sur des têtes connues de la télévision locale qui ont déjà eu plusieurs expériences réussies sur le petit écran afin de s'assurer une visibilité auprès des spectateurs néerlandais. Au casting, les noms les plus connus sont Robin Boissevain, Tobias Kersloot, Jade Olieberg et Lisa Smit.
ÇA VAUT LE COUP D’ŒIL ?
Les séries fantastiques et horrifiques ont le vent en poupe en ce moment, il n'est donc pas étonnant que les Pays-Bas choisissent d'explorer ces genres pour leur première production Netflix. Après visionnage d'une grande partie de la première saison d'Arès, force est de constater que les néerlandais n'ont pas à rougir face aux autres séries européennes. Arès nous plonge en huit épisodes de 30 minutes dans les sombres coulisses d'une secte secrète contrôlée par des puissantes familles néerlandaises. Seules les personnes spéciales y ont accès et c'est le cas de Rosa, une jeune étudiante en médecine ambitieuse, qui suit son ami Jacob lors d'un rite d'initiation aux allures mystiques.
Pour assurer leurs succès, les membres de cette société secrète basée à Amsterdam n'ont d'autres choix que de vendre leur âme à une force diabolique mystérieuse qui semble aujourd'hui réclamer son dû auprès de ses disciples. On découvre petit à petit la puissance de cette secte avec l'enquête de Rosa, tiraillée entre ses envies et ses craintes que lui procurent ce bouleversement dans sa vie. La société fictionnelle, qui semble être ancrée dans l'histoire hollandaise et emprunte de légendes comme le Beal, est appelée Arès, comme le dieu grec de la guerre. Un nom bien choisi puisque tous les coups sont permis pour acquérir plus de pouvoir au sein de la secte et nombreux sont ceux qui perdent leur vie au combat.
Arès n'est pas sans rappeler la série brésilienne 3% dans son traitement du rapport aux autres, des luttes de classe et des conspirations permanentes pour accéder au but ultime, le tout dans une société contemporaine où cauchemars et illusions s'entremêlent dans une atmosphère à la Eyes Wide Shut. Mais le show néerlandais plaira aussi aux fans des séries françaises Mortel et Marianne pour sa mise en scène efficace, son influence mystique et son ambiance noire et angoissante. Le démon qui s'en prend aux membres d'Arès est bel et bien réel mais il se révèle aussi intérieur pour Roosa et ses proches. Cette première production néerlandaise Netflix est un joli coup d'essai, classique mais percutant qui peut se binger facilement grâce à des épisodes rythmés et intrigants.