Après l'échec assez cinglant de son Fallout 76 annoncé l'an dernier, l'éditeur Bethesda se devait cette année de remonter la pente. On retiendra principalement de la conférence l'annonce de deux nouvelles licences.
La première, l'intriguant Deathloop, est développée par le studio lyonnais Arkane Studios, derrière le brillant diptyque Dishonored. On ne sait pas grand chose sur le jeu qui semble mettre en scène deux personnages rivaux coincés dans une boucle temporelle; si ce que le titre s'annonce comme un FPS. A surveiller de près, vu le Pedigree plutôt quali du studio.
Voici le trailer du jeu, louchant vers l'esthétique Grindhouse chère à Tarantino..
L'autre nouvelle licence vient du studio Tango Gameworks de Shinji Mikami. Loin des univers horrifiques et gores du diptyque The Evil Within, Ghostwire Tokyo est un jeu d’action poussant à l’exploration au sein d’une capitale japonaise où des disparitions massives inquiétantes de personnes se succèdent autour de phénomènes paranormaux.
Le trailer d'annonce, ci-dessous :
FPS mon ami
L'éditeur faisait la part belle au FPS, puisqu'il a aussi montrer de nouvelles images de son Wolfenstein : Youngblood, développé conjointement par Machine Games et Arkane Studios. Après l'excellent Wolfenstein II : The New Colossus (dont nous avions dit ici tout le bien que nous en pensions), Bethesda continue d'entretenir la flamme de la licence avec un stand alone qui propose une expérience de jeu en coopération, et emmène le joueur dans un Paris occupé par les Nazis en 1980. Sauf que cette fois-ci, le jeu est porté non pas par Blazko le barjot, mais par ses filles jumelles, Sophia et Jess ! Le jeu est attendu pour le 26 juillet prochain.
Le Doom cuvée 2016, pensé comme un reboot de l'une des plus cultissimes licences vidéoludiques, avait quelque chose de savoureux. C'est que 12 ans après la sortie de Doom 3, autant dire une éternité à l'ère du numérique, le genre du FPS -dont Doom est un des pionniers- a énormément évolué. Pour ne citer qu'une poignée d'exemples, on a eu depuis des FPS ultra scriptés comme la saga des Call of Duty, taillés comme des blockbusters hollywoodiens. Des FPS en mondes ouverts, comme les volets 3, 4 et 5 de Far Cry; ou encore des FPS "Narrative Driven", comme l'extraordinaire Bioshock. A rebours de ces tendances, l'éditeur Bethesda et le développeur original de Doom ont préféré retourner aux fondamentaux d'un jeu et d'une licence qui inventa même son propre genre : le Doom-Like.
Après un très solide Doom cuvée 2016 donc, place à Doom Eternal. Mais cette fois-ci, exit l'indéboulonnable planète Mars. Et bienvenue en Enfer... sur Terre ! Le jeu est attendu pour le 22 novembre prochain.
Ci-dessous, le trailer de la campagne solo du jeu. Du bourrin, du brutal, du saignant, du gunfight ultra nerveux comme seul Id Software sait le faire... Bref, du Doom quoi ! Et qui fait sacrément envie.
On termine en (re)piquant une courte tête sur le jeu Rage 2 (dont nous vous avions parlé ici même) avec la première extension annoncée du jeu, Rise of the Ghosts. Mécha pilotable, nouvelle moto, nouvelles pétoires, nouvelles quêtes, des vers géants tout droit sortis de Dune, et un nouveau méchant à affronter au menu de cette extension qui aura fort à faire pour retenir les joueurs, qui ont déjà essoré le jeu de base en mode express alors qu'il est censé être un Open World...
Quoi qu'il en soit, au-delà des défauts du jeu de base (et aussi de ses qualités, pour être honnête), Bethesda s'est fendu d'un trailer plutôt fun, à voir ci-dessous.