Il est sans contestation possible le "héros" Marvel le plus violent, et il dispose enfin, à la plus grande joie des fans, de son stand alone depuis le 17 novembre. Après avoir marché sur les plates-bandes de l'avocat Matt Murdock au cours de la saison 2 de Daredevil, Franck Castle, aka le Punisher, revient, plus furieux que jamais, venger les responsables de la mort de sa femme et de ses enfants et lutter contre le crime new-yorkais à sa façon. Traduction : sans pitié et armé jusqu'aux dents :
Viscéral, Jon Bernthal incarne à la perfection cet anti-héros tourmenté et brutal, auquel il insuffle une grande noirceur. La série est l'occasion pour les spectateurs de retrouver l'acteur, abonné aux rôles badass, dans ce qu'il sait faire de mieux : briser des os et trouer du vilain :
S'il porte le show sur ses larges épaules, il est aussi aidé par un casting aux petits oignons, dont se distingue Ben Barnes, alias Billy Russo :
Familiarisé à l'univers Marvel avec les quatre Defenders, soyez prévenu, Franck Castle ne fait pas dans la dentelle, et les scènes graphiques s'enchaînent à chaque épisode. Âmes sensibles s'abstenir, donc... :
Avec, en point d'orgue, une fin de saison brutale où le Punisher peut donner libre cours à sa barbarie légendaire :
Omniprésente, tant visuellement que scénaristiquement, l'ultra-violence du show aurait été à l'origine d'un report de la série, initialement prévue au lendemain de l'attentat de Las Vegas :
En bref, la série vient s'additionner aux super-héros Marvel déjà présents sur Netflix, et y apporter une noirceur et maturité nouvelles :
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