Dans quelques jours, les Schtroumpfs costaud, maladroit et à lunettes partirons à la recherche d'un mystérieux village en compagnie de la Schtroumpfette, comme les bandes-annonces et affiches nous l'ont clairement fait comprendre. Sauf à Bnei Brak, enclave ultra-orthodoxe en périphérie de Tel Aviv (Israël), où le seul personnage féminin des bandes-dessinées créées par Peyo a délibérément été effacé des posters. Une censure née du fait qu'il est interdit, pour les Juifs ultra-religieux, de regarder une image de femme.
C'est ainsi que la dernière campagne présidentielle américaine avait été couverte par des sites d'actualité ultra-religieux qui n'avaient posté aucune photo d'Hillary Clinton ou que, pour rester dans le domaine du cinéma, Jennifer Lawrence avait été mise à l'écart des affiches d'Hunger Games 2 dans certaines villes, au profit d'une couronne. Avec Les Schtroumpfs et le village perdu, c'est en revanche la première fois que cette censure touche une personne non-humaine.
Le distributeur israélien a toutefois précisé au quotidien Haaretz que cette mesure ne concernait que quelques villes et que la Schtroumpfette était bien présente dans le reste du pays, comme le rapporte Variety, qui s'interroge sur le sort qui sera réservé à Wonder Woman, attendu le 1er juin dans les salles locales. Même en étant originaire d'Israël, Gal Gadot, l'interprète de la super-héroïne DC Comics, pourrait ainsi se retrouver absente du matériel promotionnel dans ces mêmes cités ultra-religieuses, au profit de comédiens comme Chris Pine.
"Les Schntroumpfs et le village perdu" sortira chez nous le 5 avril :