Quand Clavier fait plus de 10 millions d'entrées en salles : Les Visiteurs. "Ce véritable phénomène cinématographique à 13,7 millions de spectateurs a révolutionné la comédie française en jouant avec frénésie sur les concepts de voyage dans le temps et de choc des cultures. Le trio Clavier – Reno – Poiré a ainsi trouvé la potion magique pour fédérer plusieurs générations dans le rire. Certaines scènes sont devenues cultes comme celle où le comte de Montmirail et Jacquouille la Fripouille découvrent l’hygiène façon XXème siècle. On ne compte plus les répliques passées à la postérité ("Okaaayyy !", "Qu'est-ce que c'est que ce binnnzzzz !" ou encore "C'est diiinnngue !"), tandis que Valérie Lemercier n’a pas volé son César du Meilleur second rôle féminin en campant l’irrésistible Béatrice, une bourgeoise un tant soit peu coincée." Guillaume Martin
Quand le racisme s'invite à table : Devine qui vient dîner... . "Un formidable plaidoyer pour la tolérance que l'on doit à l'un des réalisateurs les plus engagés que le cinéma américain ait connus, à savoir Stanley Kramer. Tourné à l'époque où la ségrégation raciale était encore dans les esprits, ce long métrage courageux et léger à la fois vaut aussi le coup d'être (re)vu pour la confrontation générationnelle de grands acteurs, d'une part la valeur montante Sidney Poitier et de l'autre les vétérans de l'âge d'or hollywoodien qu'étaient Katharine Hepburn et Spencer Tracy. Ce dernier nous gratifiant en toute fin de film d'un émouvant monologue sur l'amour au-delà de la couleur de peau." Guillaume Martin
Quand la première rencontre avec la belle famille dégénère : Mon beau-père et moi. "Un sympathique divertissement familial dont le ressort comique repose essentiellement sur la confrontation Ben Stiller / De Niro. L'un égal à lui-même dans ce registre qu'il manie si bien, celui du looser empoté, et l'autre se surpassant dans l'art de l’autoparodie." Guillaume Martin