De quoi ça parle ?
Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…
Adapté d’un livre
Le film Hugo Cabret est une adaptation du livre "L'Invention de Hugo Cabret" (2008), de Brian Selznick. L'œuvre a remporté le prix Randolph Caldecott du meilleur livre illustré pour enfants. C'est le producteur Graham King, qui a notamment collaboré avec Scorsese sur Gangs of New York (2002) et Aviator (2004), qui a proposé au réalisateur de travailler sur le projet.
Mais où est Martin ?
Le film se dote d'un certain nombre de caméos plus ou moins détectables. Parmi eux, on peut citer Johnny Depp, qui incarne un peintre de rue appelé Monsieur Rouleau, Michael Pitt, qui lui s'improvise projectionniste, ainsi que le réalisateur du film, Martin Scorsese lui-même, qui fait une brève apparition en revêtant le costume d'un photographe. Arriverez-vous à les retrouver ?
James Cameron est fan
Martin Scorsese signe avec Hugo Cabret son premier film entièrement tourné en 3D. Une réussite si l’on en croit James Cameron, qui, à l’issue de l’avant-première avait déclaré que le long-métrage était "un chef-d’œuvre et que c’était la meilleure utilisation de la 3D qu’il avait jamais vu". Avatar y compris bien sûr (si c’est Cameron qui le dit)… A noter qu’Hugo Cabret a été récompensé par cinq fois aux Oscars où il a gagné presque tous les prix techniques (Meilleurs effets visuels, meilleure photographie, meilleur son….).
Il n’avait d’yeux que pour Ben Kingsley
Lorsqu’il accepte de tourner Hugo Cabret, Martin Scorsese n’imagine qu’un seul acteur pour jouer l’iconique Georges Méliès : Ben Kingsley. Fort heureusement pour lui, l’acteur - qu’il avait déjà fait tourner dans Shutter Island - a accepté sans même réfléchir. Kingsley n’a pas hésité à donner de sa personne et à changer physiquement pour glisser dans la peau du prestigieux réalisateur français.
Scorsese, pas si violent que ça …
Martin Scorsese est un habitué des restrictions du CSA. Déjà dans les années 60, The Big Shave, l'un de ses premiers courts métrages, avait bénéficié d'une interdiction au jeune public. Il en a été ainsi pour la quasi-totalité de son œuvre. Avec Hugo Cabret, il signe là son premier film tout public depuis 18 ans, le dernier en date étant Le Temps de l'innocence.