John Travolta est Ray Cutter, le plus célèbre faussaire au monde, désormais en prison. Alors qu'il ne lui reste plus que dix mois à purger avant sa libération, il remue ciel et terre depuis sa cellule pour sortir plus tôt que prévu, quitte à pactiser avec la mafia... Bien évidemment, un tel service ne se rend pas sans contrepartie ; il met ainsi ses talents à profit et s'engage à dérober un tableau inestimable de Claude Monet lors d'une exposition.
Le meilleur des faussaires aura tout de même besoin de l'aide de son père et de son fils pour réaliser le cambriolage parfait. Pour son troisième long-métrage et son premier film américain, le Britannique Philip Martin réunit un joli casting outre-Atlantique sur trois générations. Autour de John Travolta gravitent le Canadien Christopher Plummer, acteur oscarisé que l'on ne présente plus, ainsi que le jeune Tye Sheridan, révélé dans Mud de Jeff Nichols.
Les cinq premières minutes de L'Affaire Monet nous font comprendre d'emblée les relations conflictuelles qui régissent ce triangle familial dysfonctionnel, dont on imagine aisément que le cambriolage sera pour eux l'occasion de resserrer les liens...