De quoi ça parle ? Transformé en colosse surpuissant à la peau impénétrable après avoir été le cobaye d'une expérience sabotée, Luke Cage s'enfuit et tente de recommencer à zéro dans le Harlem d'aujourd'hui, à New York. Bientôt tiré de l'ombre, il va devoir se battre pour le cœur de sa ville dans un combat qui l'oblige à affronter un passé qu'il espérait avoir enterré.
1. De Luke Cage à Nicolas Cage
Luke Cage, de son vrai Carl Lucas, a changé d’identité après s’être échappé de la prison de Seagate. Il tire son prénom de l’Evangile selon Luc, que son père lui lisait, tandis que "Cage" symbolise sa libération naissante. Un nom qui a inspiré le très geek Nicolas Coppola, que l’on connaît mieux sous le nom de Nicolas Cage. Dès le début sa carrière, l’acteur décide de s’offrir un nom d’emprunt, pour mieux se différencier de la famille Coppola, en particulier de son oncle Francis Ford. Et quoi de mieux que le nom d’un super-héros pratiquement indestructible ?
2. Des épisodes au diapason
En 1972, Luke Cage est devenu le premier héros Marvel estampillé Blaxploitation. Située au cœur de Harlem, la série perpétue la tradition et s'évertue à rendre hommage à la culture afro-américaine, notamment sa musique, de Wu-Tang Clan à Nina Simone, en passant par Notorious B.I.G. Enfin, les 13 épisodes portent le nom de titres de Gang Starr, mythique groupe de hip-hop de la côte Est des années 90.
3. Prince chez Luke Cage
Dans une interview accordée au site Première, le showrunner de Luke Cage, Cheo Hodari Coker, a révélé qu’il voulait demander à Prince d’apparaître dans la série : "J’avais même prévu que Prince apparaisse dans le final de la série, parce que je savais que j’allais le réaliser. Du moins, je devais lui demander de venir faire une apparition - je savais qu’il allait aimer le ton de la série - pour qu’il chante au Harlem Paradise dans le final. Mais, malheureusement est arrivé ce qui est arrivé…". Le chanteur, décédé en avril dernier, aurait rejoint la longue liste d’artistes venus faire une apparition sur la scène du sulfureux night-club de Cottonmouth (le vilain joué par Mahershala Ali).
4. Sur les traces d’American Gangster
Harlem est un quartier de New York dont on entend beaucoup parler mais qu’on voit peu à l’écran. Marvel’s Luke Cage est une déclaration d’amour à ce lieu historique qui a servi de décor à un film mythique : American Gangster. Lors de notre rencontre avec Cheo Hodari Coker, celui-ci nous a raconté : "Nous avons utilisé les mêmes lieux de tournage qu’American Gangster. Par exemple, le barbier a remplacé le dinner où Denzel Washington tue Idris Elba avant d’aller s’assoir avec ses frères. Quelques mètres plus loin, toujours sur Lenox Avenue, il y a une église où nous avons tourné quelques scènes. C’est devant celle-ci que le personnage de Washington se fait arrêter par Russel Crowe."
5. Alfre Woodard, l’épine dans le pied de Marvel
Nous le savons, les films et séries Marvel se déroulent dans le même univers. Pourtant, les Defenders ne pourront jamais croiser la route des Avengers au cinéma, malgré le souhait des fans et ce à cause d’un petit détail ou plutôt, d'une personne : Alfre Woodard. En avril dernier, nous la découvrions au casting de Captain America : Civil War, où elle joue Myriam, la mère d’un citoyen américain tué lors de la bataille de Sokovie. Or, l’actrice tient également un rôle (très important) dans Luke Cage, celui de Mariah Dillard, une politicienne corrompue qui magouille avec Cottonmouth. Christopher Markus et Stephen McFeely, les deux scénaristes de Civil War, avaient déclaré en avril dernier au site Screen Crush : "Nous avons casté Alfre Woodard à la demande de Robert Downey Junior. Ce n’est qu’après que nous avons découvert qu’elle jouait dans Luke Cage. Il ne s’agit pas du même rôle".
Les 13 épisodes de Marvel's Luke Cage sont à découvrir demain.
> Après Daredevil et Jessica Jones, une nouvelle réussite pour Marvel et Netflix ?