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    Détournements, parodies … l'effet House Of Cards sur la pop culture

    En trois ans, la série House Of Cards a pris une certaine place dans la culture populaire à travers des détournements, des parodies et des références non cachées. Voici quelques exemples.

    Netflix

    House Of Cards suit l’ascension au pouvoir de Frank Underwood, un démocrate peu scrupuleux prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut. Un sujet qui semble inspirer les médias et la classe politique française, prouvant au passage que la série de Netflix est bien présente dans la culture populaire. 

    Quand le gouvernement s’y mêle

    Bien qu'adaptée à la politique américaine, House Of Cards semble avoir trouvé un écho en France. Lors de la campagne de promotion lancée par Canal+ pour le lancement de la saison 3, la chaîne cryptée avait posté quelques tweets sur la série. L’occasion parfaite pour le gouvernement, qui a profité de l’engouement de la série en France, de faire passer quelques messages. Le résultat ? Une petite joute verbale entre le CM du gouvernement et celui de Canal+ visible sur Twitter. En voici un exemple :

    Ce n'est pas la première fois que le service de communication utilise un film ou une série pour faire sa promotion. Il l'avait déjà fait quelques mois plut tôt avec Le Seigneur des Anneaux, en détournant la carte de la Terre du milieu pour parler de ses réformes territoriales.

    Des détournements en série

    La série politique Netflix a trouvé sa place dans la pop culture française au point d'être l’objet de détournements en série sur internet et dans la presse. En 2014, Nicolas Sarkozy faisait la Une du Nouvel Observateur, assis sur le trône de Frank Underwood (prenant lui-même la place d’Abraham Lincoln), les mains en sang. Le message est plutôt clair.

    Le nouvel Obs/Netflix

    Peu de temps après le coup de com’ du gouvernement pour promouvoir ses réformes, House Of Cards est utilisée une nouvelle fois comme référence mais cette fois-ci par ses détracteurs. C’est au tour de François Hollande d'en prendre pour son grade. Sur les affiches de cette "série" intitulée House Of Tocards, on aperçoit le Président tandis que le drapeau étoilé est remplacé par le symbole du parti socialiste.

    Et il n’y a pas qu’en politique qu’on s’amuse. Sur les réseaux sociaux, tout le monde s’y met, y compris le club de foot du PSG : Dans House Of Stars, Laurent Blanc pose fièrement sur son trône (les mains tachetées de sang en moins !).

    De House Of Cards … à House Of Crades

    C’est ensuite du côté de la télévision française que la série Netflix est parodiée. House Of Crades, petite pastille diffusée sur D8 durant l’émission "Touche pas à mon poste", s’amuse du côté cynique de Frank Underwood qui n’hésite pas à se débarrasser de ses adversaires pour se libérer le chemin. Tout y est : la musique emblématique de la série, le discours face caméra, l’ambiance pesante… C’est l’un de ses chroniqueurs Bertrand Chameroy qui se glisse dans la peau du personnage crapuleux ou presque. Exit la politique, le jeune homme ambitieux ne rêve que d’une chose : prendre la place de Cyril Hanouna. Pour cela il peut compter sur son sidekick Camille Combal qui nous fait penser à un Doug Stamper bas de gamme.

    Et de l’autre côté …

    Et il n’y a pas qu’en France que House Of Cards est parodiée. Outre-Atlantique, la série Netflix a eu le droit à plusieurs détournements plutôt réussis. L’année dernière, Jimmy Fallon s’était imaginé en présentateur un brin véreux et reprenait la gestuelle et la logorrhée si marquante de Kevin Spacey. Un sketch en deux parties où Fallon parodie les monologues face caméra d’Underwood et la fameuse scène dans le métro.

    Ricky Gervais s’était aussi essayé à l’exercice au même moment en détournant plusieurs séries Netflix. Pour House of Cards, il a pu compter sur son complice Michael Kelly (Doug Stamper). Au programme de ces quelques secondes, un Ricky Gervais investi dans son rôle de Président et s'adressant comme Spacey à la caméra.

    House Of Cards sur Netflix 

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