De quoi ça parle ?
Une enquête policière extravagante, improbable et burlesque autour d’étranges crimes aux abords d’un village côtier du Boulonnais en proie au mal, et d’une bande de jeunes crapules menée par P’tit Quinquin et Eve, son amoureuse.
Ça passe quand ?
Jeudi 25 février à 20h55 sur Arte.
1. Contre-emploi : "Comédie" et "Bruno Dumont" dans une même phrase, ça peut en surprendre quelques-uns. Et pourtant, le réalisateur de La Vie de Jésus et L'Humanité a un timing comique incroyable ! "La comédie c'est un vrai travail d'horlogerie" selon le metteur en scène. Pari réussi pour Dumont qui troque ici son austérité contre un peu plus de légèreté.
2. Borderline : Le résultat est burlesque à souhait et devrait ravir les amateurs d'humour cartoonesque, voire même d'humour borderline... Car Dumont, qui renoue avec ses racines nordiques, ose tout et reste fidèle à son style brutal et épuré, à coup de gros plans et de répliques choc.
3. La bête humaine : "Carpentier il me faut la tête. Il me faut la tête Carpentier !" n'est qu'une des (très) nombreuses répliques hilarantes et déjà cultes de P'tit Quinquin.
4. Sale gosse : Parce que ce P'tit Quinquin là est une tête à claque, qui répond à sa mère, tourne le dos à son père et jette son vélo par terre. Malgré ça, on tombe sous le charme de ce gamin malicieux, amoureux et toujours prêt à faire des conneries avec ses copains. L'enfance quoi...
5. A table ! Il y a cette scène, inoubliable, où les grands-parents de Quinquin mettent la table... Vos zygomatiques auront sûrement du mal à s'en remettre.