De quoi ça parle ?
Le film retrace les huit dernières années de la vie d'Harvey Milk. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie. Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l'histoire.
Ca passe quand ?
Ce dimanche 18 mai à 20h50 sur Arte.
1/ D’après une histoire vraie : L'intrigue du film est inspirée du parcours d’Harvey Milk, dont l’engagement pour la cause homosexuelle dans les années 70 a marqué les esprits. Les idées qu’il défendait vont attirer l’hostilité de ses opposants, poussant l’un deux, Daniel White, à passer à l’acte. Harvey Milk sera assassiné le 27 novembre 1978 mais son combat sera repris par d’autres et il demeure aujourd’hui encore une icône pour la communauté gay et la défense de l’égalité des droits.
2/ Un projet personnel de longue date : L’idée de porter cette histoire à l’écran est venue à Gus Van Sant dès le début des années 90. Si vingt ans seront nécessaires pour concrétiser son adaptation, il avait néanmoins la certitude de pouvoir compter sur Sean Pen, qui avait accepté le rôle en 1998.
3/ Une performance d’acteur : Véritable contre-emploi pour lui, Sean Penn a surpris plus d’une personne avec son interprétation pour laquelle il a procédé à une véritable métamorphose de son jeu. Il a d'ailleurs créé la surprise en remportant l’Oscar du meilleur acteur, une récompense qui semblait pourtant gagnée par avance par Mickey Rourke pour sa performance dans The Wrestler.
4/ D’illustres seconds rôles : Si Sean Penn est époustouflant de justesse dans le rôle-titre, il est également juste de signaler qu’il est accompagné par d'autres acteurs de qualité. Josh Brolin tout d’abord, dans le rôle de Dan White, son assassin. On peut également noter la présence de jeunes comédiens prometteurs parmi lesquels James Franco, Diego Luna ou encore Emile Hirsch.
5/ Du succès aux Oscars : Outre l’Oscar du meilleur acteur, le film s’est vu décerner une autre statuette, celle du meilleur scénario adapté, saluant le travail de Dustin Lance Black. Cette récompense s'ajoute à la non moins prestigieuse décernée par la Guilde des scénaristes américains (WGA) au scénariste.