C'est d'ores et déjà l'un des films les plus attendus de l'année 2025. Primé à la Mostra de Venise, The Brutalist de Brady Corbet fait beaucoup parler de lui, au point même d'être décrit comme "Le Parrain de notre époque" par les critiques, toutes plus élogieuses les unes que les autres.
Considérée comme l'un des grands favoris aux Oscars, cette fresque longue de 3h34 raconte l'histoire, sur près de trente ans, d'un architecte juif né en Hongrie, László Toth. Revenu d'un camp de concentration, il émigre avec sa femme, Erzsébet, après la fin de la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis pour connaître son "rêve américain".
Porté par le beau succès de ce long métrage, le réalisateur Brady Corbet ne compte pas s'arrêter là. Dans une interview accordée au New Yorker, il révèle un prochain projet radicalement différent avec lequel il espère, citation, "emmerder tout le monde".
Sa prochaine histoire se déroulera dans les années soixante-dix et s'intéressera aux des immigrés chinois en Californie. Le tout, avec un style beaucoup plus "libre", entre le western et le film d'horreur inspiré de Massacre à la tronçonneuse.
L'idée est née après avoir revu le classique de Tobe Hooper. "Je pense qu'il est temps de secouer les spectateurs, précise-t-il au New York. Ils sont prêts pour surmonter ça". Voilà un premier avertissement.
En attendant ce nouveau projet, The Brutalist continue d'impressionner le public outre-Atlantique. Outre sa durée impressionnante, le film a été réalisé avec un dispositif particulier : en 70 mm. Pour le projeter sur pellicule, les projectionnistes doivent s'organiser avec 26 bobines dont le poids avoisine les 136 kilos.
Pour découvrir The Brutalist, rendez-vous au cinéma le 12 février prochain.