Tahar Rahim est en haut de l'affiche en ce moment avec Monsieur Aznavour. L'occasion de jeter un coup d'œil à sa filmographie, et voir, selon vos notes, quel est le film que vous avez préféré.
Désigné coupable, qui lui a valu une nomination aux Golden Globes en 2021, arrive 2ème, selon vos notes. Il obtient la moyenne impressionnante de 4,2 sur 5 (tout comme Monsieur Aznavour). Mais il a été noté par un plus petit nombre de personnes (5 239 contre 20 510) qu'Un Prophète, qui arrive premier.
Un long métrage signé Jacques Audiard, qui a révélé l'acteur à Cannes et aux yeux du monde entier, avant de lui offrir deux César… pour le même rôle.
Les deux films les mieux notés de sa carrière ont d'ailleurs en commun de se dérouler en prison et de parler d'enfermement, avec plus de noirceur chez Jacques Audiard que chez Kevin MacDonald, qui s'emparait d'une histoire vraie avec Désigné coupable.
Sur les 1 416 critiques postées sur AlloCiné depuis la sortie d'Un prophète en 2009, 550 lui donnent la note maximale de 5 étoiles sur 5. Soit plus du tiers des avis mis en ligne sur le site. Et les superlatifs sont nombreux.
Comme chez benoitG80 : "Film magistral ! Des scènes d'un réalisme incroyable à la limite du documentaire portées par le jeu excellent de Tahar Rahim ainsi que de Niels Arestrup. On en ressort sous le choc."
Un véritable bijou cinématographique qui prouve que, contrairement aux affirmations de certains, le cinéma français n'est pas tout à fait mort.
"Jacques Audiard signe un film de mafia brillant, extrêmement fin", écrivait de son côté Marc L en 2022. "On assiste à la montée en puissance d'un jeune voyou sans histoire joué par Tahar Rahim, qui révèle son talent d'acteur dans ce film. (…) Du grand art."
"Le scénario évoque de façon cohérente tous ces problèmes sans pour autant nous faire la leçon ou tomber dans le cliché misérabiliste sur la banlieue et ses habitants", souligne Hastur64. "Reste à la fin du film une impression d’être sonné par la réalité qu’il reflète et la conviction d’avoir vu un très grand film."
Reste à la fin du film une impression d’être sonné par la réalité qu’il reflète et la conviction d’avoir vu un très grand film.
Des échos plus qu'enthousiastes nés au Festival de Cannes 2009, où Un prophète a remporté le Grand Prix, et qui se sont confirmés une fois le film en salles. Jusqu'en 2012 et la sortie de De rouille et d'os, il est resté le plus gros succès de son auteur, avec 1 336 408 spectateurs, et a remporté 9 César avant de concourir pour l'Oscar du Meilleur Film en Langue Étrangère, remis à Dans ses yeux.
Il reste aujourd'hui encore une référence en matière de drame et de polar, en France comme dans le reste du monde, ce que ses critiques confirment.
