Attention, cet article contient des spoilers sur le téléfilm Meurtre à Nîmes. Si vous ne voulez rien savoir, ne lisez pas ce qui suit !
Ce samedi 26 octobre, la célèbre collection de téléfilms "Meurtres à…" a posé ses caméras au cœur de la ville de Nîmes pour une nouvelle enquête portée par Tiphaine Daviot et Juliette Plumecocq-Mech.
Dans Meurtres à Nîmes, la capitaine de gendarmerie Béatrice Pernetti (Juliette Plumecocq-Mech), sur le point de prendre sa retraite, voit d’un mauvais œil l’arrivée de sa remplaçante, Alix Madrigal (Tiphaine Daviot), une gendarme venue tout droit de Paris. Bien que tout semble opposer ces deux femmes, elles vont devoir mettre leurs différends de côté pour enquêter sur un crime bien sordide.
En effet, le corps sans vie de Samuel Vargas est découvert en costume de gladiateur au pied de la Tour Magne, un glaive planté dans l’estomac. Dans un lieu aussi emblématique, qui a bien pu décider de remettre le combat à mort au goût du jour ? Et surtout, pourquoi ?
Le décor planté, les deux femmes ont désormais une semaine pour s’apprivoiser, arrêter l’assassin et se découvrir davantage de complicité qu’elles n’auraient pu l’imaginer.
Qui a tué Samuel Vargas, l’homme en costume de gladiateur ?
Vous avez raté la fin du film et vous souhaitez connaître l’identité du meurtrier ? Voici tout ce que vous devez savoir sur le dénouement de l’enquête.
Roulement de tambour… Le meurtrier n’est autre que Benoît Rouvière (Arthur Choisnet), l’étudiant en histoire.
Quelques années plus tôt, Benoît et Samuel (Clément Moreau), tous les deux membres de l’équipe de lutte gréco-romaine de l’université de Nîmes, ont eu pour mission de bizuter Thibault, un coéquipier. Un rituel d’intégration qui a malheureusement viré au drame puisque Thibault est tombé du pont sur lequel il devait marcher en équilibre en pleine nuit à cause de Samuel.
Lorsque Benoît et Samuel ont voulu appeler les secours, Walter Castelneau (Eric Savin), le prof d’archéologie de l’université et entraîneur de l’équipe de lutte, les en a empêchés en menaçant de les tuer s’ils venaient à parler.
"Il nous a forcé à descendre en bas du pont pour récupérer toutes les traces du bizutage. C’est lui aussi qui a eu l’idée du suicide. A l’entraînement, Thibault nous a parlé de sa rupture avec Victoria. Alors quand la police nous a interrogés, Castelneau en a parlé. Tout le monde y a cru. Le lendemain, on a joué la finale comme si de rien n’était. On a été champions. Tout le monde a eu sa médaille sauf Thibault", a révélé Benoît aux enquêtrices.
C’est donc pour se venger que Benoît a tué Samuel Vargas. Il explique : "Il méritait de crever. J’ai compris que la journaliste savait tout et que Victoria allait enfin apprendre la vérité. D’un côté, j’étais soulagé parce que j’en pouvais plus de mentir. Et dimanche soir, Samuel m’a appelé. Il voulait qu’on se voit en dehors des arènes".
C’est à ce moment-là que Vargas lui a avoué avoir tué la journaliste qui enquêtait sur les bizutages de l’équipe de lutte et plus particulièrement sur celui de Thibault. Les deux hommes se sont ensuite battus et Benoît a tué Samuel Vargas afin qu’il ne puisse plus faire de mal autour de lui.
Et Benoît de conclure, "Le monstre ce n’était pas Samuel, c’était Castelneau. Il s’est servi de lui et de moi". Bien qu’il n’ait jamais tué personne de ses propres mains, Walter Castelneau tenait en effet les ficelles. En terrorisant ses étudiants, il les manipulait pour maintenir les bizutages et parvenir à ses fins. De fait, il sera lui aussi finalement arrêté pour le bizutage de Thibault ainsi que pour d’autres abus commis sur ses étudiants.
