De quoi ça parle ?
Le Joaquín Sorolla est bien plus qu'un hôpital public de Valence où des vies sont sauvées chaque jour. Médecins et résidents travaillent dur, au rythme frénétique des urgences, où tensions, émotions et même désirs chamboulent le cœur d'un personnel de plus en plus à bout. La situation complexe du système de santé conduit à une situation sans précédent...
C’est avec qui ?
Netflix est allé piocher dans son écurie puisque Respira met en scène des acteurs que les abonnés connaissent déjà très bien : les fans de La Casa de Papel pourront reconnaître la terrible Alicia Sierra (Najwa Nimri) dans le rôle d’une politicienne mais aussi l’un des acteurs de la série caliente Elite (Manu Rios) ou encore l’héroïne des Demoiselles du téléphone (Blanca Suarez) dans les rôles principaux. Une sorte de crossover qui fait des merveilles à l’écran.
Ça mérite le coup d’oeil ?
Ah ils sont forts chez Netflix. Même après 17 ans d’existence, la plateforme réussit grâce à son algorithme à proposer à ses abonnés quelque chose de nouveau et de déjà vu en même temps, et à nous rendre accro.
Avec Respira, la plateforme a voulu faire son propre Grey’s Anatomy. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle n’avait jamais produit de grosses séries médicales avant cela. Et pourtant, c’est un genre dont ne se lassent pas les spectateurs, comme en témoigne la longévité de celle mentionnée plus haut dans le paragraphe.
Et qui de mieux que l’Espagne pour se lancer en premier ? Netflix a fait appel à Carlos Montero, le créateur d’Elite. Cette dernière vient de s’achever après 8 longues saisons (une longévité extraordinaire pour la plateforme), la preuve que sa formule marche auprès des spectateurs. Mais c’est quoi exactement cette formule ? Des personnages sexy, de la sensualité, des drames (avec des morts à la clé) et une intrigue politico-sociale (la lutte des classes notamment) qui ne sert que de prétexte, finalement.
Si Respira tourne autour de la politique hospitalière dans le pays, elle suit surtout les drames personnels des personnages : que ce soit cette politicienne souffrant d’un cancer, d’un interne qui a tué une petite fille à cause d’une négligence ou d’un oncologue qui refuse d’opérer pour faire pression pendant la grève, la série navigue dans la vie de ceux qui doivent sauver des vies dans un contexte particulièrement difficile.
Quand il s’agit de cas médicaux et du traitement de ces dernières, la série n’est ni cohérente, ni vraisemblable mais on ne la regarde pas pour ça. Respira est un divertissement comme seuls les Espagnols savent le faire : c’est sexy, c’est too much et les personnages ont clairement tous des problèmes à gérer. Et c’est pour toutes ces raisons que vous aurez envie de la binger.
Avec 8 épisodes de 45 minutes en moyenne, Respira va devenir sans conteste LE carton de cette rentrée sur Netflix.
