Vous saurez (presque) tout sur Griselda Blanco, la célèbre baronne de la drogue colombienne, grâce à la série Netflix et à son interprète Sofia Vergara. Les abonnés ont particulièrement apprécié la proposition, la propulsant en tête du top 10 dès sa sortie.
Si Griselda ne s’intéresse qu’à une petite partie de sa vie, les scénaristes ont tout de même inclus les éléments les plus importants, dont sa traque par le CENTAC, une organisation pilotée par la DEA et la brigade chargée des homicides. Après plusieurs années à diriger un trafic florissant à New York, à Miami puis en Californie, la baronne se fera finalement attraper.
Qui était vraiment Griselda Blanco ? Ce que ne dit pas la série Netflix
Alors qu’un long séjour en prison lui pendait au nez pour trafic de drogue et meurtres, un vice procédure lui a permis de passer entre les mailles du filet. Elle doit ce coup de maître à Jorge Ayala aka Rivi, son homme de main. Et il s’agit d’une histoire vraie !
Des coups de fil coquins
C’est ce que les médias appelleront le scandale du téléphone rose. Griselda est alors incarcérée en prison, dans l’attente de son jugement. Tout comme Rivi, accusé de plusieurs meurtres. Ce dernier est cité comme témoin principal dans l’affaire sa patronne. Le procureur compte sur lui pour prouver que la Madrina a commandité la disparition de plusieurs de ses ennemis, menant malencontreusement à la mort d’un jeune enfant de 3 ans. Rivi est prêt à balancer toutes les infos pour éviter la peine de mort.
Mais alors qu’il est emprisonné à Miami, l’homme de main passe des appels réguliers à trois des secrétaires du procureur. Quant à leur teneur, la série nous en donne un bon aperçu. Selon cet article, les "tourtereaux" auraient échangé des photos, de l’argent et même des cadeaux.
Quand le bureau du procureur découvre l’information, c’est le drame. Ces trois secrétaires ont accès aux dossiers, une fuite est donc possible. Face à ce vice de procédure, Rivi est tout bonnement rayé de la liste des témoins alors que toute leur stratégie reposait… sur lui. Les avocats de Griselda ont profité de cette brèche pour négocier une peine moins lourde. Quant à son sicario, il a pu éviter la peine de mort et fut condamné à 25 ans de prison. Qu’il continue de purger encore aujourd’hui.