Hier soir, TF1 lançait en grande pompe Panda, sa nouvelle série policière aussi zen que décalée. Dans cette fiction, Julien Doré prête ses traits à Victor Pandaloni, un flic baba cool qui résout des enquêtes de manière plutôt inattendue.
Pour ce rôle, Julien Doré a donné de sa personne. Il faut dire que le comédien a fait une entrée très remarquée en apparaissant dans le plus simple appareil dès la scène d’ouverture. Et ce n’est pas l’unique moment où on le verra nu dans la série.
Si ces séquences ont bien évidemment été "particulières" à tourner, Julien Doré s'est dit ravi de ne pas avoir eu à jouer avec une caméra qui se "balade sur son corps" et que la série prenne le contrepied du traitement habituel de la nudité.
"La zone de nudité et de sexy est généralement sexualisée et souvent chez les mêmes personnes, c’est à dire les actrices", nous explique le comédien avant de préciser : "Je me suis dit : "Waouh ! Là, on propose à mon personnage d'être à poil dès les premières secondes mais on ne joue pas sur le côté séducteur".
On se fout de ma gueule tout de suite. C’est juste un gars qui vit à poil. Et puis les autres moments où je suis à poil dans la série, je suis rarement à mon avantage. Ce qui est intéressant, c’est que là je me moque de moi-même et qu’on se moque aussi des codes parfois trop utilisés encore, de la nudité sexualisée toujours sur le même sexe. Là, il y avait quelque chose de différent".
En effet, Panda est une série qui s'amuse avec les codes du genre pour mieux les détourner. Ici, les femmes ont un rôle différent de ce qu'on a l'habitude de voir dans ce type de comédie.
Julien Doré nous explique d'ailleurs : "On a réalisé que les personnages féminins de cette série tiennent une énergie qu’on associerait à du virilisme. C’est à dire que c’est souvent elles qui guident quelque chose de plus autoritaire, de plus structuré et qui font plier les choses.
Et ça c’était génial ! Les hommes de cette série ont plus une image de loosers et de bras cassés. Ici, ce sont les femmes qui tiennent les rênes".
Voilà en tout cas une sacrée entrée en matière !